réveil brutal

La nuit avait été agitée. Cette nuit était...euh...enivrante on va dire!! Gabriel avait la bouche pateuse et sa tête lui faisait mal au plus haut point. Il garda les yeux fermer.

Il avait la sensation d'être sur un bateau et que son estomac n'appréciait pas du tout. Il était bercé par les mouvements de la mer qui n'était pas là. Y'a pas à dire: l'alcool ça ne rend pas beau.

Peu à peu, Gabriel retrouva ses sens y comprit celui du goût et le goût de rhum dans la bouche au petit matin, ça vous rend heureux!!! Je vous raconte pas. Il avait la sensatio nd'avoir prit un coup de poing dans la macheoire qu'il remua.

Il cherchait à enlever sa sensation pateuse dans sa bouche. Il était allongé sur le ventre et vu la durté du sol il était à terre. Il ouvrit ses yeux et tout bougeait. Arrêtez sinon je vais rendre, pensa t-il.

Il voyait une demeure qu'il ne reconnu pas. Oh non pas encore arrêter, se dit-il. Il posa ses mains à plats sur le sol et comme pour faire des pompes, il se releva.

Il releva son regard et croisa celui d'Eliott. Tous les deux hurlèrent. Et Gabriel se releva en vitesse et se mit debout. Il regarda Eliott avec un respiration haletante. Une seule pensée lui traversa l'esprit: A t-il dormi avec Eliott? Non !! Il n'avait quand même pas viré de bord.

"AAAh !! Qu'est-ce que tu fais là? Oh ma tête!! ... Oh j'ai la nausée!! La gueule de bois ça ne m'a vraiment pas manqué!! On est où là ?"

Gabriel se rapprocha dd'Eliott et lui tendit la main pour l'aider à se relever. Il se sentait vraiment pas bien. C'était bien fait pour lui mais il se trouvait une excuse , la même que d'habtidue: Il n'avait pas de femme pour le faire arrêter l'alcool à temps. Emilie avait-elle essayer?? Il ne s'en souvenait plus !!!

Quelle soirée...Ils étaient tous rentrés ivres, mis à part Eléa qui restait calme et résonnable, et finalement, Eliott n'avait même pas eu le droit à son bisou Il aut dire que l'odeur de l'alcool était très repoussant...

Il avait en revanche très bien dormit ! Les effets de l'alcool étaient commeun somnifère !

Hum quelle joie de se réveiller avec la tête dans les choux, un mal de crâne horrible, la bouche pateuse, l'horrible envie de rendre ainsi que...GABRIEL ?

- HAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!! -

Eliott bondit en arrière, de son misérable draps, et écarquilla les yeux de frayeur en voyant Gabriel. Arrêt sur le temps. Retour en arrière.

Le problème était qu'Eliott ne se souvenait que de leur entrée, ainsi que de leur début de conversation dans la taverne. Ha oui ! Il avait la vague d'image d'Emilie et Eléa. Mais c'était tout. Alors que faisait-il côte à côte avec Gabriel et dans la même maison ???

Il accepta la main de son ami et se releva en observant autour de lui. Il fut rassuré, ils étaient chez Eléa.

- On est chez Eléa.... -

Il porta sa main à sa tête et ferma les yeux en se crispant, un mal de crâne insoutenable lui frappait la tête. Il observa à nouveau autour de lui et s'avança vers le lit vide d'Eléa. Il s'assit dessus.

- Elle n'a pas l'air d'être là... Ouh ma tête... Je ne me souviens de rien... Et c'est pas bon signe... -

Il explosa alors de rire, mais se calma en pensant que Gabriel ne comprendrait pas. Il leva des yeux amusés vers lui.

- Non pas bon signe du tout, d'habitude quand je dors chez Eléa je suis au moins dans son lit...Enfin avec elle...Enfin je t'épargerais les détails ! -

Gabriel aida donc son ami à se relever. Chez éléa? Ou la vache, la rentrée était dure car Gabriel ne s'en souvenait pas. éléa n'était pas là. Il regarda Eliott dire que ce n'était pas bon signe avant d'éclater de rire.

Gabriel le regarda d'un air perplexe.

- Non pas bon signe du tout, d'habitude quand je dors chez Eléa je suis au moins dans son lit...Enfin avec elle...Enfin je t'épargerais les détails ! -

Gabriel leva sa main devant le visage d'Eliott.

"T'es gentil mais épargne moi les détails!! "

Gabriel éclata de rire. Il ne voulait surtout pas imaginer ce que Eliott faisait d'éléa. Il regarda autour de lui. Cela faisait belle lurette qu'il n'était pas allé chez éléa. Tout était plus propre que chez lui. il était grand temps qu'une femme arrive dans sa vie pour y mettre de l'ordre.

Gabriel vacilla et ferma les yeux histoire de tenter de faire la mise au point de ses yeux. Il rouvrit les yeux et s'asseya sur le lit d'éléa. Il baissa la tête pour contrôler son envie de vomir.

"Je me souviens de que dalle!! C'est grave!! Et toi?"

Gabriel se demande si il ne valait mieux pas qu'il laisse Eliott seul avec éléa et qu'il aille préparer sa mixture habituelle contre la gueule de bois. Mais après tout, il n'allait pas laisser son ami seul devant la fureur d'éléa. Selon Eliott, elle allait être en colère.

Tout à coup, les cloches de l'Eglise sonnèrent et Gabriel se releva et regarda par la fenêtre. Il regarda et vit qu'il était midi.

"MIDI ???? on a dû sérieusement être bourrés. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je me souviens juste d'Emilie et éléa qui nous ont réprimander!!"

Eliott eut un petit rire appuyé et taquin. Comme si ses détails pouvait le choquer... Tout deux étaient bien connus pour être des coureurs de jupons ... Bien sûr Eliott avait maintenant arrêté, quoi qu'il continuait à sortir quelques petites phrases douteuses mais cela n'allait jamais bien loin. De toute façon il ne pouvait pas aller plus loin, de risque de se manger une belle baigne de la part d'Eléa Mais rassurez vous, il était trop accroché à Eléa pour la tromper...

Eliott essaya de rassembler ses souvenirs mais ils ne voulaient visiblement pas venir, il fronça les sourcils et l'image d'Eléa qui l'attirait en dehors de la taverne lui parvint, mais après, le trou noir !

- Je ne me souviens de rien...Des images floues et vagues mais rien d'autre... -

Il engoufra son visage dans ses mains et gromela avant de relever à nouveau son visage vers son ami.

- Midi ?? Wahou... Et bien mon ami, nous avons bien dormis cela est certain ! -

Il eut un petit rire et tourna ses yeux dans toute la pièce, observant attentivement la toute petite et miteuse maison. En effet Eléa ne vivait pas dans le luxe, normal puisqu'elle n'avait pas de travail...

- Non de non... Quand Eléa va revenir... Je sens déjà sa main sur ma joue ! -

Il rit à nouveau et observa Gaby avec un air joueur. Eliott dans ces instants là n'était plus le même, il essayait toujours d'avoir Eléa par les sentiments, qu'elle finisse par tomber dans ses bras... Des fois ça marchait ! D'autres non ! Mais ils finissaient toujours par se sourire malicieusement et exploser de rire. Quel couple il faisait à eux deux...

- Hum... Mais oui ! Emilie a bu elle aussi ! Je m'en souviens ! -

Les deux compères rièrent à l'idée de la soirée folle qu'ils avaient vécus au point de ne point s'en souvenir. Mais pour Gabriel, la colère d'éléa les ferait redescendre sur terre bien trop rapidement.

- Non de non... Quand Eléa va revenir... Je sens déjà sa main sur ma joue ! -

Gabriel rit. C'est qu'Eliott allait en recevoir une belle. Il rit mais ce fuût car une idée lui traversa l'esprit. et si éléa le giflait aussi car après tout il s'était aussi mal comporté qu'Eliott. Ouille ouille!!! Ils allaient tous les deux morflés.

Vint le sujet d'Emilie.

- Hum... Mais oui ! Emilie a bu elle aussi ! Je m'en souviens ! -

Gabriel tenta de se souvenir de la soirée. Il avait beaucoup rit avec Emilie. Elle l'avait beaucoup divertit et les deux avaient beaucoup bu ensemble.

"Tout ce que je me souviens, c'est d'avoir jeter Jeanne, la serveuse!! Ce qu'elle est collante celle-là!! Emilie était superbe hier. Puis se rendant compte de ce qu'i lvenait de dire et des risques que cela comportait, Gabriel changea de sujet afin de ne pas tendre de perche à Eliott. Je crois que j'ai trop bu. En prison, j'ai perdu l'habitude de boire..."

Gabriel avança vers le lit pour se rasseoir auprès d'Eliott s'attendant à ce que ce dernier ait relever son erreur. Il s'allongea la main sur le ventre pour tenter de le soulager.

"Faudrait peut-être descendre à l'encontre d'éléa ou mieux si on allait chez moi. Je vais te donner de quoi désouler et de quoi te préparer à faire face à éléa en rentrant !!!"

Eliott releva bien sûr la petite allusion à Emilie mais il n'y eut qu'une fine lueur joueuse qui passa dans son regard, rien de plus. Il ne dit rien, mais plus tard il n'hésiterait pas à ressortir cette petite phrasesi il le pouvait. Il l'observa s'assoir à ses côtés et lui sourit amplement.

- Si Eléa voit que je suis partit d'ici sans même l'attendre, ce sera double gifle... -

Il soupira mais riait de bon coeur, imaginant déjà Eléa les mains sur ses hanches avec un regard foudroyant. Ce qu'Ely contournerait bien sûr par un sourire très louche ainsi qu'une approche très... proche justement ! Généralement le baiser forcé marchait... Mais cela ne l'empêchait pas d'être roué de coups par la suite XD

- Mais mieux vaut retarder la séance de torture, je viens avec toi ! Au pire si elle est trop énervée je lui dirais que je suis partit avec une autre femme et que je ne reviendrais pas si elle me menace ! Hum... -

Il se gratta le menton avec un air pensif. Il aurait tout le temps de réfléchir à un plan avec Gaby ! Sur ce il se leva et s'avança vers la porte qu'il ouvrit à la volée.

- Alors, on y va ? -

Lança t-il à son ami et observant le soleil bien haut dans le ciel.

Gabriel se leva et vacilla. Il avança vers Eliott. Il était tant de fuir . Gabriel donna une petite tape dans le dos d'Eliott.

"Je crois qu'avec une femme comme éléa, il vaut mieux éviter de parler d'une autre femme. Tu viens de la conquérir, ne fais pas une erreur qui la ferait regretter d'être avec toi."

Ils avancèrent entrouvrirent la porte. Il regardèrent si il n'y avait personne dans les escaliers et ils filèrent. Il traversèrent discrètement les rues dans l'espoir de ne pas croiser éléa.

Sur le chemin, Gabriel s'arrêta pour acheter quelques plantes dont il espérait qu'Eliott ne demanderait pas la provenance. C'était pour son cocktail anti-gueule de bois. Puis ils partirent en direction de chez Gabriel.

Sa maison était une ancienne batisse qui avait brûlée et que plus personne ne voulait habité. Elle était isolée dan les campagnes. D'ici à ce qu'éléa viennent les chercher là-bas, ils auraient eu le temps de désouler.

[suite dans les campagne moi cher compagnon!]

Emilie sentit le jour sur son visage .Elle était tellement bien là où elle était, le soleil réchauffant sa joue, de douces couvertures sur son corps endolori...
Non, elle n'en sortirai jamais, ça c'est sur.
Lorsqu'elle entendit des rires de l'autre côté, des rires ...
Oula...le son se propageait à une telle vitesse, et ça faisait mal lorsqu'il arrivait dans sa tête...
Elle aurait voulu dire aux personnes d'arrêter de rire, elle essaya d'ouvrir la bouche, mais aucun son n'en sortit, sa gorge était sèche.
Une question lui traversa l'esprit, mais où était-elle ???
Elle ne voyait qu'un trou noir en pensant à hier soir ...
Que lui était-il arrivé ?
Elle se releva pour s'assoir sur le lit, effort surhumain, toujours les yeux fermés, pour ne pas devenir aveugle avec la lumière du jour éblouissante...
Les rires s'éloignaient, tant mieux ou tant pis ?
Elle ne savait plus quoi penser.
Elle descendit alors du lit, se frottant les yeux pour essayer de les ouvrir.
La lumière fut éblouissante comme elle s'y attendait, et pendant un instant elle se demanda si elle n'était pas devenue aveugle.
Puis sesyeux verts frémirent et lui renvoyèrent à son cerveau les informations du lieu où elle se trouvait.
Elle était chez Eléa.
Ouf .
Plus aucun bruit ne résonnait dans la maison.
Les deux rires n'étaient plus là, mais ils étaient familiers à son oreille, c'étaient sûrement ceux d'Eliott et de Gaby, à l'heure qu'il était, ils devraient déjà être partis pour mettre plus de distance entre Eléa et eux, surtout ... lui!
Emilie pensa à Eliott, il était presque certain qu'il allait en souffrir ! Le pauvre.
sourire crystallin.
Elle réalisa alors que la journée était déjà bien entamée, le soleil était haut dans le ciel.
Il fallait qu'elle rentre, seule, réfléchir, respirer.
Ce monde lui faisait mal, elle ne savait pourquoi.

Eléa comprendrait, et elle sera bien assez occupée...à crier sur Eliott!
Elle attrapa la poignée, et sortit dans ce monde beignée de lumière.

Emilie observa ce monde, tout le monde riait, exprimait la joie de vivre, d'habitude, elle était toujours ainsi, souriante, remerciant le monde de sa vie.
Aujourdh'ui, elle n'était pas d'humeur.
Pas d'humeur à faire semblant.
Sa tête, lui faisait toujours mal, mais elle avançait ostinée.
Sa bouche toujours sèche, ne pouvait plus faire le moindre mouvement.
Des gens l'appelaient dans la rue.
Elle ne répondait pas, les entendant à peine.

Lorsqu'une main forte l'attrapa par son épaule, l'obligeant à la retourner, à se dévoiler...

[désolé de peter l'incruste mais après venez scouater chez moi lol!! Eliott y est encore si vous voulez vous défouler ptdr!!!]

[Quelqu'un peut me réppondre ??????? nimporte qui!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!]

[je me dévoue lol !!]

Eliott avait proposé à ses risques et périls d'aller en ville. Les effets de l'alcool de la veille étant déssipés, ils avaient tous les deux retrouvés leurs joie de vivre. Ils retournèrent donc en ville où c'était jour de marché comme presque tous les jours en faite!!

Eliott et Gabriel avancèrent et à chaque étals sur les plantes, Gabriel s'attendait à ce que Eliott lui demande si telle ou telle plante était dans la mixture infâme qu'il lui avait fait boire. Il n'aurait rien dit car ses mixtures restaient secrètes...et ausi parce qu'Eliott aurait rendu ses tripes si il savait tout ce qu'il y avait dedans... ça aurait pu être drôle de lui dire mais.. non c'était un ami et même son meilleur amir. il ne pouvait pas lui faire cela.

Il vit alorsdans la rue, une personne titubée. Ce devait être une personne de la soirée d'hier. Encore un ou une qui aurait besoin de désoulé un bon coup. Puis au fur et à mesure que la personne avançait vers eux, Gabriel reconnut Emilie Cullen. Faut dire que pour une fille elle avait une sacrée descente. Gabriel l'appela mais elle ne répondit pas. Le mal de tête devait la rendre dingue.

C'est alors qu'il lui attrapa le bras pour l'arrêter et la forcer à le regarder.

"ça n'a pas l'air d'aller!"

Il avait dit cela d'un ton inquiet. La belle avait les yeux éclatés et le regard vagues. Oula l'alcool n'était pas très joli à voir sur un homme mais sur une femme c'était pas mieux. Il lui prit la main et au risque d'abandonner Eliott à son triste sort ( éléa pouvait arriver à n'importe quel moment!) il emmena la jeune fille dans une maison abandonnée afin que le bruit ne lui fasse pas trop mal aux oreilles.

"Tu n'as pas l'air dans son assiette. Tiens bois ça!"

Il avait garder de chez lui une petite fiole de la mixture et la tendit à Emilie. Elle en avait grandement besoin la pauvre. Il lui tendit espérant que cela lui fasse du bien comme ça l'avait fait à Eliott ou à lui-même. devant la réticence de la jeune fille, Gabriel lui dit doucement avec un sourire doux:

"N'ais pas peur! Eliott et moi en avons bu ce matin pour désouler! C'est fort mais ça fait du bien !!"

Il rit doucement. Et insista pour que la belle le boive. Perdue ou non, elle le prit. Il s'inquiéta après pour elle car il était vrai que la boisson n'avait pas que l'odeur et la couleur d'infecte. Le goût allait avec le reste. Très peu pour moi !!

"ça va mieux? "

"Ça n'a pas l'air d'aller!"

Ses yeux voyaient floues mais elle reconnue les yeux verts et pétillants de Gaby.
Son bras lui faisait mal.

* Lâche-moi !*

Elle fronça les sourcils, la colère prenant possession de son corps encore tout endolori.
Elle ouvrit la bouche pour le prier d'aller voir ailleurs, de la laisser, seule, pour une fois.
Elle en avait marre, ce monde souriant lui donnait envie de gerber.
Pourquoi n'avait-elle pas le droit de goûter à ce bonheur, elle aussi ?
A ce soleil ?
Mais sa gorge était sèche. Trop.
Parler. Elle ne le pouvait.
Elle regarda alors les tâches vertes qui étaient les yeux de Gaby.
Pour lui faire comprendre. Pour lui dire.
Rien.
Et ce fut le drame. Elle éclata alors en sanglot. Les larmes l'aidant à s'exprimer, à sortir ses sentiments enfuis en elle.
Elle ne voulait en aucun lui faire de mal…mais c’était plus que tout.
Sa grand-mère disait souvent qu’elle était prédestinée.
Mais à quoi ? A ne pas vivre ? Pourquoi elle, n’aurait-elle pas le droit de gouter elle aussi à…ce bonheur.

*Est-ce cela ma vie ? La mort à jamais ? Vivre avec le passé me tue. Mais comment l’oublier ?*

Ses yeux si verts, exactement les mêmes que les siens.
Gaby ne voulait que l’aider. Pourquoi le rejeter ? Elle détourna la tête, baissant les yeux comme une enfant ne sachant que dire devant une bêtise.
Les larmes coulaient sans s’arrêter, telle une pluie diluvienne, ses yeux verts étant les nuages sombres, les pavés du village étant le monde.
Elle ne pouvait que lui dire la vérité avec un tel regard.
Et ca non elle ne le voulait pas.

*Les larmes au bord de la vie
Les larmes au bord de la rive
Les larmes aux bords de la fuite
Les larmes au bord de la pluie
Les eaux dans l’ombre de l’abysse
Les yeux mouillés dans la tristesse
Dans les yeux meurtris la tristesse coule
Les larmes au bord de la nuit
Le crépuscule*

Têtue. C’était son caractère.
Seule. C’était sa mort.

Il lui serra le bras. Plus fort, la portant plus que la tenant.
Mal. Ses larmes arrosant le sol au passage, il l’emmenait quelque part, elle se laissa faire,
Une poupée de chiffon.
Sans rien.
Sans mort.

Puis elle sentit quelque chose de solide sous elle, une chaise.
Une potion devant elle.
Qu’est-ce que c’était ?
Gaby utilise les plantes maintenant ?
C’est nouveau !

"N'ais pas peur! Eliott et moi en avons bu ce matin pour dessoûler! C'est fort mais ça fait du bien !!"

Un sourire plein de larme s’afficha alors sur son visage baignée dans la tristesse.
Pour dessoûler c’est ça !

*A mon avis cette mixture doit être imbuvable !*

Elle rapprocha son nez du récipient.

*Ouark !!!*

Les poils de ses bras se hérissèrent d’un seul coup, tel une décharge électrique !
[Même si à l’époque ça n’existe pas !!^^]
Bon s’il le fallait…elle entendit le rire de Gaby devant elle, elle rit silencieusement, sa gorge toujours aussi sec.
Elle porta d’un coup le bol à ses lèvres et l’avala en une seule gorgée.

Elle sentit une bouffée de chaleur descendre le long de son œsophage, puis tout brûla.
Elle crut qu’elle était en feu, sur un bûcher.
Impression de déjà vu.
Son cauchemar.
Tout faisait mal, elle voulait mourir maintenant, que la douleur cesse.
Puis elle cria :

« Grand-mère!!!!!!!!! »

Sa belle voix terrorisée, sa vie jamais brisée.
La pluie tomba.
De grosses larmes coulaient.
Rien ne l’arrêtera.
Jamais.

Puis elle se retrouva sur une chaise, Gaby devant elle, la regardant à demi apeuré, à demi curieux.

EllE se sentait comme prise en flagrant délit.
C’est sur, maintenant, il ne voudrait plus jamais la voir.
L’horrible boisson au moins avait réussi à lui rendre sa lucidité et sa voix.

« Gaby… »

Chuchota-t-elle.

« Gaby ne me regarde pas comme ça, j’ai…. j’ai cru…mais c’est quoi cette boisson ? Ne me dit pas que c’est toi qu’il la fait ????? »

Il ne répondait pas.
Elle essuya alors sa pluie encore humide sur son visage.

« Gaby…je …je suis désolée, je vais mieux…tu peux t’en aller si tu veux »

*Si tu as peur*

Elle se sentait encore plus mal qu'avant.
Mais cette fois-ci consciente.
Peut-être que c'était pire...
A jamais.

La réaction d'Emilie était pour le moins perturbante. Il n'avait pas du tout envie de la laisser dans cet état là. elle ne semblait pas bien du tout. Gabriel n'allait pas la laisser ainsi.

*Est-ce cela ma vie ? La mort à jamais ? Vivre avec le passé me tue. Mais comment l’oublier ?*

Gabriel leva un sourcil. Elle perdait la tête ou quoi? Emilie n'était vraiment pas dans son assiette et Gabriel sentait qu'elle avait besoin d'aide. Et puis son coeur, était troublé par la belle et il n'était pas décidé à la laisser ainsi. Elle se mit à chanter ce qui confirma dans l'esprit de Gabriel qu'elle était déprimée. Elle avait l'alcool déprimant touèt comme Eliott avait l'alcool amoureux et gabriel l'alcool joyeux.

Il était temps de la faire redescendre sur terre. Gabriel lui donna la potion en lui assurant qu'elle n'était pas empoisonnée et que c'était pour son bien. Elle hésita mais Gabriel savait ce qu'il faisait cela faisait longtemps qu'il maniait les plantes. Personne ne le savait mais maintenant Eliott et Emilie étaient au courant. Tant pis pour le secret.

Emilie bue alors la mixture avec des réticences et un sourire baigné de larmes qui déchirait le coeur de Gabriel. Elle hurla alors Grand-mère. Gabriel était intriguée. Il n'avait jamais vu Emilie dans cet état. Elle reprit ses esprits mais semblait honteuse. Gabriel ne voyait pas pourquoi. Lui aussi faissait des cauchemards. Pas aussi éveillé mais bon. Il était plutôt inquiet de ce qui arrivait à Emilie pour la mettre dans un tel état.

Elle la fit asseoir sur une chais. elle avait le regard vague et elle finit par le regarder droit dans les yeux.

« Gaby ne me regarde pas comme ça, j’ai…. j’ai cru…mais c’est quoi cette boisson ? Ne me dit pas que c’est toi qu’il la fait ????? »

Gabriel sourit à la dernière phrase. Il n'était aussi empoté que ça. Il avait quand même quelques talents. Il prit ses mains et s'accroupit devant elle qui était assise sur la chaise.

Il Poussa une mèche de cheveux qui était devant ses yeux et caressa sa joue.

"Pourquoi je ne dois pas de regarder? Tu es très belle!"

Il se racla la gorge géné de ce qu'il venait de dire et il se releva. Il se mit dos à elle. Il était honteux et cherchait quoi dire pour effacer de la mémoire de la charmante femme ce qu'il venait de dire. Il ne se sentait pas très bien de s'être ouvert ainsi.

"Oui je l'ai fait. Pourquoi? "

Puis voyant qu'Emilie se sentait encore plus mal de son malaise que lui d'avoir révélé ses pensées, il se retourna et se remit accroupit devant
elle. Il sourit. Il en fallait plus que ça pour lui faire peur. Il prit sa main et se releva avec elle.

"Tu as juste besoin de repos. Tu veux venir avec moi hors de la ville. Le bruit te fera moins mal à la tête!!"

Il sourti. Il voulait l'emmener chez lui pour lui demander de façon plus intime ce qui s'était passé. Il voulait que ça reste entre eux si ça genait autant Emilie.

[ Elle ne parle pas les phrases entre* * c'est ses pensées parce que elle peut pas parler!!! bon c'est pas grave ^^]

"Pourquoi je ne dois pas de regarder? Tu es très belle!"
Emilie sentit un grand poids quitter ses épaules.
Ouf
Il ne lui en voulait pas, il n'avait pas peur en restant près d'elle.
Sa voix était calme, posée. Elle n'avait pas pris attetntion au sens de ces paroles.
Puis l'information traversa son cerveau, et la fit réagir... en rougissant.
Elle n'avait pas l'habitude des compliments.
Certe Eléa lui disait souvent qu'elle était très belle, mais c'était sa meilleure amie...
Alors que Gaby...lui disait ces mots pour la première fois...

Puis il se retourna, sûrement géné par ces propos sortis de son inconscience...
Elle ouvrit la bouche pour lui répondre mais il prit la parole plus vite qu'elle, d'un autre ton...

"Oui je l'ai fait. Pourquoi? "
" Non je trouvais ça juste marrant ! Que tu te mettes à composer des potions... trèèèèèèèèès gouteuse!"
Elle rit, essayant de détendre l'atmosphère.

" Non, je suis juste surprise...que tu prennes goût à une de mes passions."
ajouta-t-elle, en rougissant.

Que Gaby partage une de ces passions, ne la génait pas du tout au contraire, mais qu'elle l'apprenne de cette façon, cela la génait...
Comme ci, après tout ce temps, Gaby n'était qu'un inconnu...

Elle regarda dans les yeux, le rouge toujours aux joues, le vert pétillant aux yeux, c'est à cet instant qu'il lui prit la main.
Une main, la tiédeur huamine, la peau craquellée sous le travail des armes, puissante.
Sa main sur la sienne, elle se semblait protéger, mais faible.
Faible devant une telle puissance.
Elle rougit encore plus, une bouffée de chaleur lui montant à la t^te, elle se demandait si bientôt, de la fumée allait lui sortir des oreilles!

Elle ne dit rien, savourant ce moment en silence, un combat de regards verts.

Il déclara, après une bonne minute de silence:
"Tu as juste besoin de repos. Tu veux venir avec moi hors de la ville. Le bruit te fera moins mal à la tête!!"

" J'accepte cette proposition ! Mais ta potion est un miracle, je me sens légère comme un papillon naissant!
Même pas un tout petit mal de crâne!"

Elle rit de son doux rire argentin, puis ajouta:
" Tu me passeras la recette ?" Avec sa moue de petite fille perdue.
Elle serra sa main, et se leva.
Maintenant, c'est sur elle se sentait beaucoup mieux!

Gabriel regarda Emilie.

" Non je trouvais ça juste marrant ! Que tu te mettes à composer des potions... trèèèèèèèèès gouteuse!"

Ils rièrent ensemble. c'est vrai que la potion était efficace mais il faudrait sérieusement songé à amélioré le goût. D'un autre côté, cela faisait une leçon pour l'ivrogne. Le désoulage était désagréable. Voilà qui en apprenait à plus d'un à ne pas abuser de la boisson. Il y songerait.

Faudrait que je change son goût mais je dois encore travailler dessus.

Prendre goût à une de ses passion? Cela l'amusait. Il ne se souvenait pas qu'Emilie aimait faire des potions comme lui. Voilà un point commun intéressant. Ils avaient de quoi discuter pendant des heures mais ils changèrent de sujet. Ils étaient des inconnus qui se comprenaient. Gabriel en était touché.

Il prit alors sa main et vit que cela la faisait rougir de plus en plus. Il trouvait cela touchant révélant un côté enfantin de la jeune femme. La révélant lus femme que jamais. Il se passa alors quelque chose en lui qu'il n'arrivait pas à décrire. Gabriel avait toujours était un homme sensible mais à ce point là jamais. Il en profita pour plonger son regard vert pâle et dans les yeux d'Emilie, si intenses. Un silence s'installa et fût interrompu par la belle.

" J'accepte cette proposition ! Mais ta potion est un miracle, je me sens légère comme un papillon naissant!
Même pas un tout petit mal de crâne!"

Gabriel laida à se relever et la regarda. Leurs visages se touchaient presque. Ils étaient corps à corps. Gabriel avait prêt de lui le corps aux formes féminines avantageuses de son amie. Il s'en sentait tellement honteux de la trouver désirable qu'il recula d'un pas toussotant un peu.

" Tu vois malgré que je ne sois pas très doué, elle est efficace;"

Il sourit. Il lui fit signe de le suivre au dehors. Elle voulait la recette, Sans problème. Il lui donnerait arriver chez lui. C'était la première fois depuis la mort d'Elenwë qu'une femme entrait chez lui.

En sortant, il racheta quelques plantes. Puis alla chercher son cheval.

"Tu monte avec moi ?"

Il lui proposa avec un sourire charmeur. Il était décidement très dragueur mais il voulait toujours maintenir son côté doux et délicat.

"Faudrait que je change son goût mais je dois encore travailler dessus"

"Changer le goût ET la texture!!!!"rajouta-elle, avec son rire argentin.

Puis elle se leva et.. pendant un instant, le temps fut arrêter.
Plus rien ne bougeait, ne respirait même.
Il n'y avait plus qu'eux.
Gaby et Emilie.
Leurs corps dansant presque, sous l'effet du toucher.
Les courbes féminines d'Emilie s'accordait parfaitement avec le grand coeur musclé de Gaby, tel un puzzle qui retrouvait enfin une pièce perdue depuis si longtemps.

Leur lumière verte éclairant leur yeux.

Il se détacha d'elle, un peu géné...
mais il se repris et lui glissa des mots, tel une chanson à la lumière verte d'Emilie:

" Tu vois malgré que je ne sois pas très doué, elle est efficace"
Mais que lui arrivait-elle ?Pourquoi tout d'un coup, Gaby lui plaisait plus ?
Pourquoi voulait-elle se rapprocher de lui jusqu'a coller son corps contre le sien ?
Ses bras forts la serrant dans une étreinte chaleureuse...
* oula je me perds dans mes idées*
Un sourire malicieux s'installa sur ses lèvres à la suite de celui de Gaby.

Puis elle lui glissa ces mots à son oreille, le chatouillant presque:
" Très efficace.." voix sensuelle, c'était plus fort qu'elle.
[c'est pas ma faute!!!]

Il sortit, elle le suiva dehors.
A présent le son rentrait dans sa tête avec une douceur d'oreiller.
* c'est ça le bonheur ? c'est si merveilleux!* pensa-t-elle.
Le soleil réchauffait son corps et pour une fois, elle était heureuse, vivante, respirant à plein poumons.
Gaby revint, la bride de son cheval à la main.
Elle laissa son sourire en coin marquer son visage, malicieuse.

Il s'approcha d'elle, souris d'une façon craquante et lui dit:
"Tu montes avec moi ?"
Tel un enfant voulant faire découvrir sa nouvelle poupée ou son nouveau soldat en bois à son amie.

Emilie souris, mais pas à Gaby, à son cheval.
Elle leva alors sa main blanche pour lui caresser le museau.
Très doucement.
Puis elle tourna sa belle tête vers Gaby, lui souris, puis lui répondit :
" Une telle proposition, sous un tel soleil ne se refuse pas!"
Puis elle rit, tout doucement, et monta souplement sur le cheval.

"Ton cheval à l'air assez fort pour nous suporter tous deux!"

Elle lui glissa à l'oreille quelques mots qui firent sourit Gabriel. Elle devenait sensuelle mais Gabriel se sentait coupable et décida d'accélérer leur sortie. Il voulait être entouré de monde pour mieux se contrôler.
[je vous l'ai dit un vrai moine !!!]

Lorsqu'elle accepta de monter à cheval avec lui, il posa délicatement ses mains sur sa fine taille de guêpe et la souleva de terre pour la faire asseoir en amazone sur le cheval. Il monta derrière elle. Elle était prise au piège entre les rennes du cheval et les bras de Gabriel.

Gabriel se sentait perturbé mais il savait se contrôler. Et même un peu trop au dire d'Eliott. Il lança alors le cheval au galop dans les campagnes. Il dériva du chemin habituel pour aller chez lui. Ils arrivèrent à une clairière ou Gabriel arrêta le cheval et descendit. Il posa pied à terre et reprit Emilie par sa taille. Elle posa ses mains sur ses épaules.

A nouveau, il se retrouvèrent très proches l'un de l'autre mais encore une fois, le coeur indomptable de Gabriel le fît reculer. Ils s'installèrent prêt d'une rivière cachée quelques arbres au abord de la clairière.

Gabriel ota son manteau et le posa sur le sol pour faire asseoir Emilie sans que l'herbe humide ne salisse sa robe. Lui alla s'asseoir juste à côté d'elle les jambes relever. Il arracha un brin d'herbe et joua avec lui les poignet dans le vide appuyer sur ses jambes.

"tu es donc douée en mixture. Tu pourrais m'aider à amélioré celle-là?"

Il avait le regard sur le brin d'herbe et ne regarda pas Emilie lorsqu'il parla. Mais il sourit en parlant.

Une ballade ennivrante.
Le soleil sur sa peau, ses mains entourant sa taille, Emilie vivait, heureuse.

Le cheval galoppait bien vite, le paysage défillant autour d'elle, le monde s'avançant.
Tout .
Puis un chant s'éleva en elle :
"Dès les premières lueurs
Je sombre
Il me paraît bien loin l'été
Je ne l'ai pas oublié
Mais j'ai perdu la raison
Et le temps peut bien s'arrêter
Peut bien me confisquer
Toute notion des saisons
Dès les premières lueurs d'octobre
En tout bien tout honneur
Je sombre
Je sens comme une odeur de lys
Mes muscles se raidissent
Et j'attends la floraison
Mais qu'a-t-il pu bien arriver
Entre septembre et mai
J'en ai oublié mon nom

Dès les premières lueurs d'octobre
En tout bien tout honneur
Je sombre

Oh le temps a tourné je compte les pousses
Des autres fleurs de saison
Je ne sortirai pas encore de la mousse,
Pas plus qu'une autre fleur de saison

Il me paraît bien loin l'été
Mes feuilles desséchées
Ne font plus la connexion
Mais qu'a-t-il pu bien arriver
Entre septembre et mai
Je ne fais plus la distinction

Dès les premières lueurs d'octobre
En tout bien tout honneur
Je sombre

Oh le temps a tourné je compte les pousses
Des autres fleurs de saison
Je ne sortirai pas encore de la mousse,
Pas plus qu'une autre fleur de saison "

Enfin ils s'arretèrent, arrivés.
Il lui prit la taille, comme s'il prennait une fleur, très fragile, mais belle.
Elle se laissa faire.
Elle ne comprennait pas, mais elle aimait ça. Ces mains sur ses hanches, la protégeant, lui portant un interêt.

Elle s'assit dans l'herbe aussi verte que ses yeux pétillants, contemplant la nature ensoleillée.

Puis Gaby s'assit à son tour, puis murmura dans le vent :

"tu es donc douée en mixture. Tu pourrais m'aider à amélioré celle-là?"

Elle sourit à cette remarque. La connaissait-il si mal que cela ?
Pourtant Emilie était très connue pour son talent de guérisseuse.
Pourquoi Gaby ne le saurait-il pas ?

" Bien sur! Si tu veux, on peut le faire maintenant, j'avais aussi un remède pour me sortir des mauvais pas de l'alcool... mais ce remède a... vite été fini!" ria-t-elle de son beau rire.
Caressant les arbres de sa douceur, colorant le ciel, une couleur en plus dans ce vent. Son rire.

" Je pense que tu devrais rajouter quelquechose qui a du goût, la rendre plus liquide, par exemble de la menthe ou du romarin, quelquechose qui puissent supporter ce ...( raclement de gorge)merveilleux goût!"
Elle se tourna alors vers lui, qui avait les yeux sur l'herbe dansante au vent.

Gabriel sourit à la remarque d'Emilie. Elle était douée pour la guérison mais gabriel n'était qu'apprenti. Il leva les yeux vers la rivière qui faisait un doux clapotis. Un silence s'installa. Puis rompant le silence, Gabriel baissa les yeux et s'ouvrit. Etrange! Ce n'était pas dans ses habitudes!

"C'était ma mère qui m'avait appris cette matière!"

Il avait le regard triste, mais , comme se rendant compte qu'il était parti dans ses pensées, il reprit ses esprits. Il leva la tête vers Emilie et lui fit un sourire.

A la grande surprise d'Emilie, il se leva et se planta devant elle. Elle semblait troublée et se demander ce qu'il allait faire. Il enleva sa chemise noir et son jabot noire. Il était torse nu devant elle avec juste son médaillon argenté à son cou sur un collier noir. Il sourit devant l'air déconfit d'Emilie.

"N'ais pas l'air horrifié!"

Le regard de la jeune fille le fit se sentir mal durant un court instant. Sans qu'Emilie eut le temps de se décrire son corps dans sa tête il plongea la tête la première dans la rivière. il remonta à la surface et avec ses mains remit ses cheveux en arrière.

"Elle est fraîche mais c'est agréable! Tu viens?"

Il fit une longueur et revint avec une orchidée qui se trouvait de l'autre côté de la rivière. Il la tendit à Emilie.

"C'était idéal pour le parfum des femmes! C'est la fleur la plus pure à mon goût!"

Il posa alors la fleur dans les mains d'Emilie et plongea dans l'eau comme pour effacer ses propos de son esprits. On aurait dit un enfant dans l'eau. Il remonta à la surface et sourit à Emilie.

"Je dois te paraitre étrange, presque lunatique!"

Il fit quelques brasses pour se rapprocher de la rive où était Emilie. Il posa ses mains sur l'herbe et surperposa ses mains. Il posa son menton dessu et leva un regard enfantin vers Emilie. Il avait toujours garder son âme d'enfant.

"Approche!"

Emilie aurait-elle sentit le piège? Gabriel l'attrapa par les bras et la força à le rejoindre dans l'eau. Elle remonta à la surface et rejoignit la rive sous les rires de Gabriel. Il s'approcha d'elle assise au bord de l'eua. Il s'inquièta de l'avoir peut-être trop surprise. Elle avait peut-être trop bu la tasse. Il s'approcha d'elle, sortant de l'eau et la regardant:

"ça va?"

Puis tout se passa très vite, ne laissant pas à Emilie le temps de réfléchir, juste de... voir[ réveil brutal 78012

]
Gaby bougeait ses bras ses jambes, mais ... dans quel but ? Elle ne comprennaiat pas.... puis...il se retrouva torcenu devant elle.
Comme ça!
Elle ne put alors s'empécher de regardr son corps bronzé et musclé, un vrai délice à voir, peut-être avait-elle pensé trop fort?

"N'ais pas l'air horrifié!"

Elle ? horrifiée ?Bien au contraire Jamais elle ne l'a été aussi peu dans sa vie !
Ses yeux verts se promenait sur son corps bien fait telle uen ballade à cheval, plus que agréable, émouvante!

Ses yeux se posèrent curieusement sur ce médaillon, noir, à son cou.
Peut-être que son coeur était déjà pris. Ailleurs, dans un autre monde...

Elle se sentit alors mal, un cours instant, elle ne devrait pas être ici, ça se trouve, cela lui faisait mal d'être avec elle...

Alors juste à ce moment, où elle se retourna pour partir, pour ne plus lui faire de mal, même si c'était pour s'en faire à elle...
Elle entendit quelquechose tomber dans l'eau, elle bondit prête à se défendre au cas où ce serait...
Gaby.
Tout d'abord elle éclata de son rire crystalin qui résonna dans la nature jusqu'a ce qu'il dise...

"Elle est fraîche mais c'est agréable! Tu viens ?"

Venir? Elle ? La dedans? Avec sa robe? Pas question! même si le vent était chaud et doux, ce n'est pas une raison pour aller dans... cette eau...

Elle l'observa nager attentivement, vers l'autre rive puis revenir avec cette fleur.
de saison.

"C'était idéal pour le parfum des femmes! C'est la fleur la plus pure à mon goût!"

Devant un tel présent Emilie ne sut que dire. Ce geste, elle l'avait attendu depuis si longtemps...

" Je... merci"

Puis elle rougit. Elle s'énervait elle-même de cette réaction trompeuse sur ses sentiments.

La fleur dans les mains, Emilie la regarda attentivement, elle était blanche avec de légères ligne roses, comme ses joues, encore rouge.

"Oh le temps a tourné je compte les pousses
Des autres fleurs de saison
Je ne sortirai pas encore de la mousse,
Pas plus qu'une autre fleur de saison"

Chantant à sa fleur, à elle-même, à son amour.
Elle leva les yeux vers Gaby, la couleur de l'eau lui allait bien, tel un poisson dans l'eau, comme s'il avait déjà nagé dès sa naissance.
Elle était assise sur le tapis de mousse, sa seule pensée étant le présent de Gaby.

"Je dois te paraitre étrange, presque lunatique!"

La voix de Gaby, la fit sortir de sa torpeur. Lui lunatique ? Elle l'était sûrement autant que lui, pensant à dix sujets en même temps.

Elle le regarda dans les yeux, jouant au jeu de celui qui lache le regard perd, elle ne remarqua pas qu'il était juste dvant la rive, le visage tout dégoulinant, lorsqu'il lança de sa belle voix limpide, tel de l'eau pure:

"Approche"

Elle laissa tomber son regard vert vers le sol, et constata qu'il était tout près d'elle.

" Encore? Tu es déjà trop près"

lança-t-elle de son beau petit soprano, c'était un chochotti, afin de se moquer de lui.

" Tu ne sais vraiment pas que l'on doit être à plus d'un mètre d'une femme ?"

Lorsqu'elle prononça ces mots, elle se pencha encore, jusqu'à attraper les bras de Gaby.

Elle n'aurait pas du.
Son regard vert clair, devint rieur, jusqu'a ce qu'elle se sente chavirer, dans.....
L'EAU!!!!!!!!!!

Tout fut si noir.
L'eau la submergeait de partout, sa robe, pourtant si légère pesait des tonnes.
Elle voyait la surface s'éloigner au fur et à mesure d'elle.
Etait-ce cela que sa grand-mère avait senti ?
Est-ce que cela l'avait rendu libre?

Couler...couler vers les profondeurs de la Terre.

* Non je ne veux pas couler, je suis innocente, et Grand-mère aussi!!*

Une larme se fixa alors dans l'eau.
Ses jambes se remuèrent enfin, bien qu'elle ne savait pas nager, elle vit la surface s'approcher d'elle au fur et à mesure.
Son souffle était plus petit, ses poumons lui faisaient mal...si mal...

Enfin, elle arriva à l'air libre, s'accrochant à la rive, puis se laissant chuter dans l'herbe douce.

Elle repris sa respiration, comme si c'était la première fosi qu'elle respirait depuis... longtemps.

Ce que c'était bon l'air...

Gaby s'approcha alors d'elle:

" Ca va ?"

appela-t-il.

Elle ne répndit pas ne sachant comment réagir.

Puis finalement elle se décida à dire:
" Moi je trouve qu'elle est plutôt froide"

Sa voix était cassée, mais ele n'en restait pas moins bellle.

Puis elle pencha la tête vers lui, le corps en étoile dans l'herbe, souriant de ses belles dents blanche.

Emilie remercia Gabriel pour la fleur. Il lui sourit et replongea dans l'eau pour se rafraichir les idées de peur de s'être trop dévoiler à la belle. Elle se mit à chanter mais il ne l'entendit pas car il nageait sur le dos. Ses oreilles dans l'eau.

Leur conversation continua après. Il lui demanda de s'approcher mais elle résistait. Il n'était pas trop prêt d'elle du moins pas à son goût.

" Tu ne sais vraiment pas que l'on doit être à plus d'un mètre d'une femme ?"

Gabriel se dit mais qui a pondu une telle règle qu'il avait envie de défiait avec Emilie. Elle n'était aussi dangereuse qu'elle voulait le faire croire par cette phrase. Gabriel était troublé par sa présence et sa réaction. IL l'attrapa et la plongea son l'eau.

Elle semblait avoir du mal à remonter et Gabrieol se dit qu'il avait peut-être fait une erreur en voulant jouer ainsi avec elle. Il plongea pour aller la rechercher et la remit sur la rive. S'inquiétant de sa santé, il attendit patiemment qu'elle lui réponde.

" Moi je trouve qu'elle est plutôt froide"

Gabriel sourit. Elle semblait aller bien. Elle s'allognea dans l'herbe et Gabriel le torse nu et humide s'allongea prêt d'elle. Il posa sa main et frôla celle d'Emilie. Il s'assit brusquement comme gêné par ce qu'il venait de faire.

"Excuse moi!"

C'était la première fois qu'il s'excusait d'un de ses gestes tendres envers Emilie. Pour éviter qu'elle le voit rougir de honte, il replongea dans l'eau fraîche. Il remonta à la surface et de ses deux mains il remit ses cheveux en place. Dans sa tête, le temps qu'il était sous l'eau, une chanson raisonnait. Ce chant céleste qui le guidait revenait en lui.

Il regarda Emilie et fit un sourire. C'en était trop. Il ne pouvait plus se retenir.

"Tu es une très belle femme."

Cette fois il avait envie d'être sérieux. Il s'assit à côté d'elle sur la rive. Elle était toujours allongée mais il resta assis. Il avait le regard vague et tourner vers l'eau où le soleil trouvait son miroir.

Après un moment de silence, il s'allongea à nouveau. La chaleur douce du soleil sécha peu à peu les fines gouttelettes d'eau sur son torse. Il ferma les yeux à cause du soleil.

"Tu me donnerais des cours, pour... les potions?"

Il tourna la tête vers elle et ouvrit un oeil. Il sourit à la belle jeune femme.

Le vent était si frais, et Emilie se sentait presque plus son nez, mais elle ne voulait plus bouger.
Juste respirer.
vivre.
rire.
aimer.
pleurer.
Gaby.

Elle posa ses yeux verts dans les siens. Un sentiment de réconfort l'envahie.
Son gène lorqu'il la toucha la fit sourire.
Et hop, il replonge.
Un enfant.
Une vie.
Etait-cela l'amour? Une envie de rire à chaque instant, une envie de le serrer dans ses bras à jamais, de le protéger, bien qu'avec sa petite force, cela ne servira à rien.
Mais juste le geste compte.
Pas le résultat.
La vie compte.
Pas comment nous la quitteront.

"Excuse moi!"

Une voix qui résonne ...dans son coeur.
Dans son souffle.

"Gaby je..."

Impossible à dire, impossible à faire.
Elle se reprit, inspirant une longue bouffée d'air frais puis dit:

"J'adore cette sensation, de ne pas savoir où je suis exatement, rien que mes pensées et le ciel, allongée je ne sais où, respirant ailleurs."

Tourner.

Elle parlait pour elle seule, même si Gaby était revenu à la surface.

" Je veux vivre Gaby, respirer comme toutes ses dames de la cour, sauf que je ne serais pas aussi bête et stupide, je serai différente, mais vivante"

Elle souris dans le vide, souriant au ciel bleu, aux oiseaux joyeux volant dans ce ciel.

Puis il la regarda attentivement, elle le savait et le laissa faire.
Sa robe mouillée laissait apparaître des formes avantageuses...
[petit vicieux!!!! réveil brutal 538233

]

"Tu es une très belle femme."

Bizarrement elle ne rougis pas, elle était juste heureuse de vivre ce moment si intime avec ...lui.
Elle lui souris chaleuresement, puis releva les yeux, pour contempler le ciel, la vie.

"Tu me donnerais des cours, pour... les potions?"

Elle détacha ses yeux de ceux du ciel, pour les poser dans les siens.

" Bien sur que oui!"

Elle sourit, ses cheveux trempés, lui collaient au visage, mais elle était toujours aussi belle.
Aussi belle que la fleur...
...blanche et une ligne de rose, une marque de bonheur.

[a lire absolument avec http://fr.youtube.com/watch?v=8nrI2ttkM-U]!!!!

[ta vidéo youtube c'est goodbye Lenin. J'ai le dvd et j'ai du en faire un exposé en allemand]

Gabriel s'excusa. Il y était peut-être aller un peu fort. Emilie était une femme fragile après tout. Il fallait en prendre soin. Il baissa la tête un peu honteux de sa conduite. Et plongea dans l'eau.

" Je veux vivre Gaby, respirer comme toutes ses dames de la cour, sauf que je ne serais pas aussi bête et stupide, je serai différente, mais vivante"

Gabriel ouvrit des yeux tout rond. Emilie était étrange. Il était à la fois perdue et choquée. Il lui sourit. C'était amusant de voir les différentes facettes de cette jeune femme telle la lune. C'est alors qu'il la complimenta ce qui ne sembla pas la déranger.

Il s'assit à côté d'elle. Elle avait le regard dans le ciel et il la dévisagea. Il perdit son sourire car il était sérieux avec lui même. Au fond de lui, quelque chose le faisait dire "non soit fidèle à elenwë! Fidèle!"

Mais la douceur d'Emilie était trop attirante. Elle était si belle les cheveux humide qui ne salissait pas son élégance. Sa folie calme était apaisante pour Vif argent.

Ses vêtements humides révélaient son corps féminin. Sans qu'elle s'y attende, il posa ses mains sur le sol de chaque côté de sa taille. et se mit audessus d'elle. Il l'embrassa avec une extrême tendresse. Son esprit était donc plus faible que son coeur. Il l'embrassa avec passion.. voir même avec fusion.

Tout dansait autour d'eux. Gabriel se sentait transporter. La douceur d'Emilie le dominait et le domptait. Il n'avait pas senti la douceur d'une femme d'aussi prêt depuis longtemps. Tellement longtemps. Il en avait oublier le goût sucré de cette douce vanille.

C'était si bon qu'il avait passer sa main dans les cheveux d'Emilie. Il la posa sur sa délicate nuque et alongea la belle aux cheveux de l'eben sur l'herbe. Son corps humide goutelait sur celui d'Emilie tout aussi humide. Ils s'en moquaient tous les deux.

Puis, comme resdescendant de son nuage doré, il recula. Il regarda Emilie les yeux perdus. Les joues rougient.

"Je... Je n'aurais pas du. Pardonne-moi"

Il remit sa chemise et reprit sa veste qu'emilie avait abandonner. Il se leva et s'appreta à partir. Il se dit qu'il était peut-être aller trop loin... trop vite. Elenwë devait s'en retourner dans sa tombe. Qu'avait-il fait? Il était perdu.

Un silence s'installa entre eux, indétrônable.
Avait-elle dit quelque chose d'intolérable.
Mais elle état si bien installé, le vent caressant ses cheveux humide,le soleil réchauffant sa peau de cristal.
Les nuages tournant au dessus de sa tête.
Que pouvons demander de plus à la nature que de vivre?
C'est si beau.
Le chant des oiseaux dans une oreille, et dans l'autre le chant d'un ruisseau lointain.

Soudain, tout se passa très vite, elle n’eut même pas le temps de refermer ses paupières avec délicatesse, que Gaby se retrouva sur elle, ses mains entourant sa taille.
Fixée sur place, elle n’osa plus bouger ni respirer.
Que lui arrivait-il ?
Elle ne s’avait rien de son passé, mais quelque chose, sûrement ses intuitions, qui ne se révélaient presque jamais fausses, qu’il avait souffert peut-être bien plus qu’elle.

« Gaby, tu… »

Elle n’arriva pas à finir sa phrase, les lèvres de Gaby étaient déjà sur les siennes.
Une chaleur immense envahie alors son corps.
C’était la première fois.
Une flamme naissant dans son cœur, et maintenant, elle savait que seul Gaby pourrait l’éteindre.
C’était à la fois doux et chaud, réconfortant et heureux.
C’était un pacte, le geste d’une union.
Complètement enivrée, Emilie passa ses belles mains dans les cheveux de Gaby, chaque parti de son corps épousait celles de Gaby.
Elle sentait celles de Gaby dans ses cheveux, n’en demandant qu’encore plus.
Tel un puzzle qui retrouvait enfin sa pièce perdue. Enfin, elle arrivait à respirer à plein poumons, entière.
Et soudain tout s’arrêta.

Ce fut comme si on avait coupé la respiration à Emilie, comme…dans l’eau.
Elle savait maintenant, qu’ils ne pourraient vivre séparés, car sinon, elle ne respira plus jamais.
Alors que c’était si bon.
L’air pur de la nature.

"Je... Je n'aurais pas du. Pardonne-moi"

Emilie se releva, complètement bouleversée par ces gestes si rapides.
Elle ne comprenait plus rien.
Elle regarda alors son dos, fixement, comme pour essayer de voir à travers.
Mais elle ne pouvait s’en empêcher maintenant qu’elle avait goûté à la pomme…

Elle lui attrapas la main, et le serra contre elle avec ses bras.

center]« Dis moi tout »[/center]murmura-t-elle au creux de son oreille.

Gabriel remit sa chemise. Il n'avait pas attaché les boutons lorsqu'Emilie lui attrapa la main pour lui parler. Elle lui murmura à l'oreille le faisant frémir. Il en avait la chair de poule. La douceur d'Emilie poser ainsi dans son oreille était .... parfait.

Gabriel ne se retourna pas malgré qu'elle voulait le prendre dans ses bras. Il rest rêveur. Il se sentait tellement coupable. C'était devenu un traitre à ses yeux envers Elenwë, envers lui , envers Emilie. Il n'avait pas pu résister au charme de la douce flamme qui dansait dans les yeux d'Emilie. Il était bfaible. Il ne pouvait pas trahir Elenwë.

"Je ne peux pas, Emilie!"

Il poussa un long soupir. C'était plus fort que lui il ne pouvait rien lui dire. Il ne s'en sentait pas prêt. Pourtant, il aurait fallu tout lui dire pour ne pas la laisser ainsi perdu au milieu des pensées sombres de Gabriel.

Il finit de reboutonner sa chemise et reprit sa veste au sol. Il la remit sur ses épaules et alla rechercher son cheval avant de tendre la main à Emilie.

"Veux-tu qu'on y aille?"

Gabriel ne sourit pas. Son esprit était trop troublé. Emilie hésita et Gabriel comprit qu'elle n'était pas du genre à abandonner sur la malheureuse phrase qu'il lui avait dite. Il pousa un long soupir et là il fit un sourire mais ce sourire était triste. Il baissa son bras qu'il avait tendu vers Emilie.

"Tu ne me laisseras pas en paix tant que je ne t'aurais rien dis.-il soupira- si je ne te dis rien c'est que ... je n'y arrive pas. Je te demande juste de pardonner mon geste et que cela n'entache notre... je ne dirais aps notre amitié car ce serait te mentir mais ... notre relation."

Il fit un pas vers Emilie et prit ses mains. il les serra contre son coeur. Son regard était triste et profond. IL n'allait pas pleurer et n'en avait pas l'envie mais son coeur s'était fragiliser. Emilie avait ébranlé la carapace de son coeur et avait, telle une petite fourmi, percé un trou dans cette caracpace pour entrer dans le coeur de Gabriel.

"J'ai fait une promesse que je ne peux trahir... même avec toi!"