retrouvailles sous les étoiles

Mélodie fit semblant d'aller se coucher et, sitôt la nourrice partie, elle se releva et alla chercher sa cape. Discrètement elle entrouvrit la porte pour voir si la nourrice était bel et bien couchée. Elle referma la porte et prit le passage secret.

Elle descendit rapidement les escaliers. Elle était aller tellement vite pour retrouver Ixia pour discuter qu'elle en était rester en tenue de nuit. Elle sortit et descendit les escaliers extérieurs. Elle rejoignit une pièce d'eau au coeur des jardins et s'assit. Regardant la vie dedans, elle caressa les ondes délicates de l'eau. Puis en attendant Ixia, elle s'allongea sur le ventre au bord de l'eau et regarda au loin le ciel rencontré la terre. Les étoiles frolaient presque le sol.

Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 05/01/2008

La lune éclairait de sa pale lumière les jardins. Une douce odeur s'en dégageait. Une odeur de nuit.
Je sentai quelques papillons venir batifoller sur mon visage fatigué.
Les journées étaient longues. Le travail m'occupait bien plus que l'on ne pouvait l'imaginer, et les fêtes du Roi m'exaspérait au plus haut point. Il était impossible d'avoir le calme avant bien deux heures du matin minimum.

J'avancai lentement, jusqu'au niveau de la fontaine.
Mélodie était allongée à plat ventre, à caresser du bout des doigts l'eau claire et bruyante.
Je ne fis aucun bruit et me penchai sur elle en silence.

La journée avait été mouvementée.

- Me voilà ...

Mélodie sursauta. Elle n'avait pas fait attention qu'elle était à découvert. Elle se retourna et vit Ixia. Elle souffla rassurée.

"Vous m'avez fait peur! Vous n'avez pas eu trop de mal à vous libérer de vos devoirs?"

Mélodie souriait. Ixia était apparue derrière elle tel un fantôme qui enveloppait sa rpoie. Il avait une cape noire. Le froid les forçait à se couvrir bien que les nuits s'adoucissaient peu à peu.

Elle s'assit et invita Ixia à s'asseoir auprès d'elle. Ele baissa les yeux et dit.

"Je vous demande pardon pour le comportement de mon père àvotre égard tantôt. Il est ainsi et il faut apprendre àle supporter."

Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 05/01/2008

Je souris et m'assis sur le bord de la fontaine.

- Non non ! Et puis impossible de travailler avec tout ce brouhaha ...

Je tirai légèrement ma cape sur mes épaules.
Il faisait un froid mortel en ce début d'hiver, bien que j'en ai connu des plus rudes.

- Il faudra qu'ils apprennent le silence ...

Je me tournai vers elle :

- Votre père ... Il a l'air d'avoir un sacré caractère, mais je dois dire que je me suis bien amusé. Il n'y a qu'un noble pour oser me tenir tête ainsi, mais je suis du genre tenace comme vous aurez pu le remarquer je crois ...

Mélodie sourit. C'est vrai qu'il était tenace. Il avait réussi à faire sortir son père de ses gonds. Il était très doué. Avant lui, personne en dehors de Mélodie n'avait réussi cela.

"Certes vous avez un grand caractère! Lui tenir tête ainsi après tous les soutiens qu'il a ici, c'est dangereux! Vous devriez prendre garde! Tout comme moi !"

Mélodie baissa la tête. Elle songeait que si elle ne s'assagisait pas, son père l'enverrait au couvent ou pire, la forcera d'épouser uun homme des plus violent qui n'en veut qu'à sa dote.

"Comme je vous envie d'être né homme."

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- Il n'y a pas que des choses à envier ... Je porte la lourde responsabilité de conserver le titre de la famille. Et un titre pas des plus faciles. Je crois que notre famille n'a jamais été très bien vu des autres courtisans : trop de caractère, et sans doute trop doué au combat. C'est parfois difficile. De tout devoir assumer.

Je fis une pause.

- Seul.

Je levai les yeux vers les étoiles :

- Mes parents sont tous les deux morts, cela fait trois ans maintenant que je dois tout gérer, et certains jours : j'aimerai mieux être pendu ! Mais il faut continuer ...

Il était clair et dégagé.
La journée de demain serait froide mais belle.

- Parce qu'il y a toujours quelque chose au bout ... Mais les rumeurs de la Cour ne me font pas peur pour autant ! J'ai assez d'argent pour m'exiler de moi même et vivre confortablement. Alors vous voyez, je n'ai pas de raisons d'avoir peur ...

Mélodie hésita un instant et réfléchit bien à ce qu'elle allait dire. Elle avit quelque chose sur le coeur et il fallait que ce soit dit.

"Si tout ceci vous insupporte de le faire seul, pourquoi ne pas avoir pris une épouse pour vous aider? Je veux dire une femme comme vous, une femme de caractère."

Mélodie regardait gravement Ixia. Elle ne voulait pas que sa question le gène.
Elle sentait en elle un changement. Elle s'attachait àlui. Bien sûr ce n'était pas au premier regard comme pour Eliott mais c'était plus plausible et différent. Une amitié ou plus? Elle l'ignorait.

Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 05/01/2008

- Pourquoi ?

J'ouvrais de grands yeux.
On m'avait maintes fois posé la question, mais je n'y avais jamais attachée aucune importance. Je me disais juste que la route devait être ainsi faite et qu'on n'y peut rien changer.
Mais, au fond, c'était plutôt ma manière de fuir à moi.
Ma manière d'éviter le sujet.

En temps normal, je lui aurai répondu que cela m'importait peu et que le destin ferait son oeuvre.

- A vrai dire ...

Je marquai un temps d'arrêt.
Comment le dire ?

- Je n'ai pas eu la chance de rencontrer de telles femmes jusqu'à présent !

[Attention aux 10 lignes Mélodie ! ]

[A une ligne ou deux prêt!! Je ne vais pas flodder des conneries le masque d'argent mais je vais essayer de blablater plus. En plus je crois que je poste alors que je suis censée soit être en cours soit être piotter lol!!!]

Mélodie fut étonnée de ces propos.

"Comment ça vous n'avez jamais rencontrer de telles femmes? Les femmes de Cour sont-elles aussi semblables et communes qu'elles ne vous attirent point? Si tel est le cas pourquoi ne pas regarder vers le peuple. Vous savez bravé les règles de l'étiquette pourquoi ne pas le faire ainsi?"

Mélodie savait que les femmes de la Cour n'intéressaient pas Ixia mais elle se disait que les femmes du peuple seraient peut-être plus intéressante à ses yeux. De plus, il avait tendance a savoir tenir tête aux autres. En épousant une fille du peuple, il aurait été le plus loin possible dans son opposition.
Mélodie était charmé par un tel homme.

Nombre de messages : 78 Date d'inscription : 05/01/2008

- Je ne suis pas pressée : les mariages d'argent ne m'intéressent pas ! Je veux être mon libre arbitre et pouvoir décider de mes propres choix ! De plus, rien ne me presse ... Je n'ai que vingt ans après tout !

Je souris.
Je plongeai le bout de mes doigts dans l'eau. Elle était froide, mais pas autant que l'air qui nous entourait. Il était glacé, bien qu'une légère flamme semblait briller entre nous en ces instants précis.

- Pour un homme, il n'est jamais trop tard contrairement aux femmes dont la morale veut qu'elles soient marriées jeunes. Regrettable qu'elles ne puissent faire leur propre choix. Peut on seulement espérer qu'un jour un semblant d'égalité apparaisse ...

Je relevai les yeux sur elle, scrutant attentivement ses traits dans cette semi-obscurité. Je n'en distinguais pas tous les détails malgré tout.
Mais il semblerait qu'elle ...

[ Pas toujours facile de faire 10 lignes aussi ... retrouvailles sous les étoiles 847391

]

Mélodie avait le visage sombre. Elle se mordilla la lèvre du bas. Elle releva les yeux vers Ixia. Allait-elle le faire? non..pas maintenant.. après tout..si ça ne lui plaisait pas elle s'enfuirait en courant.
Très lâche comme réaction!!
Elle soupira et leva les yeux ciel. * Après tout vivons dangereusement c'est toujours ce que j'ai dit* pensa t-elle.
Elle toucha l'eau prêt de la main d'Ixia. Elle se regarda:

"Vous n'avez jamais rencontré l'amour?"

Non s'en était trop! Mais elle avait quelques chose pour Eliott. N'était-elle donc qu'une jeune fille écervelé qui change de coeur comme de robe? En y réfléchissant, elle n'avait jamais autant parler avec un homme et Eliott était captivant par son ambition, ses rêves.. mais Ixia dans tout ça...

Mélodie se redressa alors qu'ixia avait le regard ailleurs et elle l'embrassa fouguesement. Elle se remit à sa place et rougit. Elle était génée et maintenant qu'elle avait fait cela elle ne savait plus ou se mettre et était incapable d'aller courir comme elle le pensait faire.

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