Monnaie d'échange [Post commun]

Un annonce. Elle avait attiré l'attention d'Eliott un instant, se rendant compte qu'il était vsé dessus.

" Par ordre de la reine,

Le Masque d'Argent est prié de se rendre à Edoras dans deux jours précis si il désire revoir vivant son compagnon Vif argent. Il est demandé comme monnaie d'échange. "

Et rien de plus... La plupart des villageois le connaissant l'avait supplié de ne pas tomber dans le piège. Mais celui-ci ne leur avait répondu que par un léger sourire rassurant. Il avait longuement discuté avec ses compagnons et avait finalement décidé d'y aller.

C'est donc le matin après avoir laissé passer deux jours qu'il se rendit à Edoras. Les deux gardes à l'entrée le reconnurent imédiatement grâce à on masque. Il se précipitèrent vers lui pour le fouiller. Mais Eliott avait déjà pris la précotion de n'apporter aucune arme. Lentement il le laissèrent traverser le jardin, se tenant derrière lui les armes pointées sur son dos.

De son côté Anya attendait dans la grande salle de bal. Oh elle était loin d'être seule ! Chaque noble, chaque bourgeois et chaque courtisan de la cour se tenait de part et d'autre du milieu de la salle, laissant un chemin qui menait jusqu'à la reine et son fils assis l'un à côté de l'autre. Toute la cour était impatiente de voir le Masque d'Argent, la plupart ne l'avait encore jamais vu...

C'est alors que la porte s'ouvrit. Le silence emplit immédiatement la salle, tous tournèrent la tête vers l'entrée.

Il était là, se tenant droit, la tête haute, son masque fin lui cachant le tour des yeux. Mais on pouvait voir ses yeux fixes, observant la reine d'un air de défi. Il s'avança sans la quitter des yeux, ne prenant pas d'attention pour les personnes sur les côtés. Il arriva à cinq mètre environ de la famille royale.

Mélodie était parmi les Courtisans qui entouraient l'allée centrale. Elle était inquiète pour Eliott. Lorsqu'elle le vit entrée son coeur battait à vive allure. Elle se demandait ce qu'il allait devenir et ce que la révolte allait devenir sans lui.

La reine se leva et ne prit pas la peine de saluer Eliott qui pour se moquer d'elle joua le jeu. Elle leva la main et fit un signe. Un garde entra suivit de prêt par deux autres gardes. Au milieu d'eux, Vif argent enchaîné comme un animal.
Les poignets dans le dos entouré de fermes solides et un troisième fer autour de son cou suivit du chaine que le premier garde avait dans la main. On aurait cru un animal sauvage qu'il fallait à tout prix contrôler. Ils avancèrent tellement vite qu'il tomba et que les deux autres gardes le relevèrent en le tenant par les bras sans attention. Il était en piteuse état. Tenue comme un animal. Le premier garde avança jusqu'à côté de la reine sans prendre le soin de ralentir pour vif argent qui chutait.

Le garde fit un sourire au masque d'argent en montrant sa chaine et en montrant vif argent qui tomba à genoux à bout de force. Les deux autres gardes le forcèrent à se relever.

Mélodie dans l'assistance retena son souffle. Elle avait peur de la situation qui risquait à tout moment de s'envenimer.

"Voici comme convenu le sauvage traitre: Vif argent!! Cet animal est bien ce que vous désiriez?"

Gabriel ne releva même pas la tête tellement il était à bout de force. Pour prouver qu'il était bien vif argent, un garde le força relever la tête. Son visage derrière une barbe de quelques jours montrait des marques d'équimoses. Il avait été frappé à plusieurs reprises. Le garde qui avait tirer sur ses cheveux pour relever sa tête, lacha sa tête brutalement. Vif argent ne réagit même pas. Il était à peine vivant, à genoux à terre.
A bout d'un moment, la reine se tourna vers lui.

"Ton ami va se rendre pour toi! Otez votre masque!"

hurla t-elle à l'intention du masque d'argent. Vif argent releva avec difficultés la tête et se mit à hurleravec ses dernières forces

"NON !! Ne fais pas ça , tu te bat pour une cause meilleure que la mienne!"

La reine baissa les yeux vers les gardes comme un ordre.Un garde se mit devant lui et lui donna un violent coup dans la poitrine lui coupant le souffle et le faisant tomber à terre.

Mélodie voulut intervenir mais si elle intervenait elle mettait Eliott en danger tout comme elle ce qu'elle voulait éviter. T'autant que son père regardait ses réactions d'un mauvais oeil. I lui prit la main pour la controler.

[Mais en fait Laurie c'était à toi de répondre ^^ Bon allez j'prends un peu le rôle de la Reine XD]

Toute cette journée devait se dérouler selon ses plans.
D'abord, éloigner Nathaniel et son frère, qui ne seraient évidement pas du tout d'accord avec cette manoeuvre.
Les pauvres, ils n'entendaient rien à la politique...
Zach, cela n'avait pas été difficile, une simple mention d'un combat, à l'extérieur de la ville, d'un besoin urgent de ramener la paix dans un petit village...
Il avait sauté sur son cheval.
Nathaniel, comme toujours, s'était montré plus méfiant.
Mais il n'avait guère eut le choix car il se trouvait coincé avec de nouvelles leçons en compagnie de précepteurs soporifiques.

Ensuite, le piège avait été mis en place...
Il allait se refermer sur eux sans qu'ils n'y comprennent rien.
Et les pauvres oiseaux affolés seraient enfin mis en cage, là où il convenait qu'ils soient.
Et ce Masque, cet aigle, ne volerait plus très longtemps lui non plus, elle s'arrangerait pour lui couper les ailes...
Mais avant cela elle voulait voir son visage.
Revanche personnelle.

Enfin, tout était prêt.
Et le Masque arriva.
Les gardes l'entouraient, mais il semblait s'en moquer.
Un sourire horriblement exaspérant se lisait sur son visage, pourtant dissimulé.
La reine fit signe aux gardes de s'en aller, et ils refermèrent les portes.
La salle de balle ne comportait plus que la Cour, inquiète et chuchotante.
On apporta alors le prisonnier.
Elle fit signe de lui relever la tête, et la Reine se tourna vers Ely.

" Il s'agit bien de votre ami, n'est ce pas? "

Elle avait appuyé sur le mot "ami" comme si elle avait dit "vermine".
Elle fit signe de relâcher Vif Argent.

" J'ai rempli ma part du contrat, remplissez la votre, avancez vous, et ôtez votre masque. "

La foule se fit alors muette...

Eliott observa la reine du coin de l'oeil et se tourna à l'arrivée de Gabriel. Il fronça les sourcils. Avec quelle cruauté avaient-ils fait cela ? Il était vraiment en piteux état... Il reporta ses yeux sur la reine, avant ils étaient plein de malice et de défi, désormais ils lançaient des éclairs de défi.

- En effet, c'est bien mon ami. -

Il fit mine de ne pas entendre Gabriel crier, mieux valait ne pas engager une conversation maintenant... Il reporta alors son attention sur le reine. Mais quelque chose n'allait pas. Elle avait une mimique qui dérangeait Eliott, comm si elle attendait réellement quelque chose. Et bien que son visage l'interesse, il était sûr queça n'en était pas la cause.

- Allons ma douce *raclement de gorge* reine, l'impatience n'est pas bon... -

Non il ne fallait pas qu'elle découvre son visage, pas maintenant. Et les révolutionnaires qui n'étaient pas encore là, que faisaient-il par tout les dieux ! Il fallait donc faire durer la conversation...

Un fin sourire se reforma sur ses lèvres, sourire exaspérant qui sembe se moquer de vous. Oh pour cela Eliott n'avait aucune gêne ! L'inconscience encore une fois... Mais au fond il savait tout les risques qu'il prenait en parlant ainsi à la reine.

- Mon masque... Mais je vous en pries, venez l'ôter vous même si vous êtes si impatiente que cela... -

Des petits cris de stupeur s'élèvèrent dans la foule et le sourire du Masque d'Argents'élargit. Ils devaient bien s'ennuyer ces pantins pour être choqués pour si peu...

Anya qui se tenait non loin de la reine observait attentivement Eliott, elle aussi envieuse de connaître ce fameux visage. Elle laissa échapper un petit cri amusé à ses paroles et fut gracieusement réprimandée d'un regard noir de la part de la reine. Elle eut un petit sourire innocent mais au fond d'elle, elle riait bien et ce masque elle n'aurait pas eu de gêne elle même pour aller l'enlever... Si vous voyez ce que je veux dire

Eliott leva un sourcil qui se traduisit par un demi-sourire visible au public. Mais il était intrigué. Pourquoi le roi n'était pas présent ? Il se tramait quelque chose et le fait de ne rien savoir le dérngeait horriblement.

Il tourna un instant les yeux vers les fenêtres. Enfin, ils étaient là. Il reporta alors son attention sur Gabriel, espérant que celui-ci le regarde. Il cligna deux fois des yeux, signe qu'il devait lui faire confiance.

- Mais si vous insistez ma reine... -

Il leva lentement sa main por la porter vers son masque, le silence retomba dans la salle et tout les spectateurs semblèrent retenir leur soufle et tenter de s'aprocher por mieux voir....

La Reine regardait d'un air pincé cet énergumène qui se permettait de faire l'insolent alors qu'il courait droit vers la mort...
Qu'importe sa langue fourchue ! Nous verrons s'il fera autant le malin en se balançant au bout d'une corde....
Généralement, les cadavres perdent tout humour.
Pleine de ces pensées morbides, la Reine sourit, étonnant son entourage, qui l'attendait à la voir s'énerver.

" L'impatience? Releva t'elle, mon jeune ami, dans cette affaire, le plus impatients des deux est vous je crois... vous vendez la peau de l'ours avant de l'avoir tué ! Faites attention à ses griffes, car... "

Elle fit un large signe du bras.
On entendit un bruit de chaîne clore la porte.
Un guetteur avait surveillé son signe à la fenêtre, et les soldats restés derrière la porte l'avait cadenassée.

" ...Parfois elles se referment sur vous ! "

La Cour se mit à chuchoter abondamment, à crier même pour certains, car bien sûr aucun n'avait été prévenu du piège.
En voyant l'expression de la Reine, ils se demandaient si elle n'était pas soudain devenue folle.

" Votre visage? Nous aurons tout le temps pour l'admirer.... Je me demande bien qu'elle expression aura votre cadavre, jeune insolent ! "

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" Dépêchez vous ! "

Lestes comme des chats, une quinzaines d'hommes et trois femmes se laissèrent glisser du mur principale et attèrirent souplement sur l'herbe.
Ils coururent à toutes jambes, toujours aussi silencieusement, en direction du château, se dissimulant dès qu'ils croyaient apercevoir quelque chose.
Mais exceté les gardes à l'entrée, tout semblait avoir été déserté.
Eléa fronça les sourcils.
Avait elle dirigé toutes ses forces autour de la salle de bal? C'était étrange... Mais il ne fallait pas s'arrêter à ça, à l'heure qu'il était, Eliott et Gabriel étaient en danger...
Enfin, Eliott, sur le coup, ce n'était pas trop grave ! Car elle se sentait capable de l'étriper de ses propres mains...

Ils arrivèrent enfin à l'endroit convenu, et s'en approchèrent silencieusement, dissimulés.
Eléa tenait la main d'Emilie.
Elle n'avait pas l'habitude de ces assauts, et il ne fallait pas qu'elle fasse un faux pas qui aurait pu tout gâcher.

Les gardes n'étaient pas si nombreux finalement.
Une vingtaine tout au plus.
Ils les auraient facilement...
Eléa donna le signal du départ... Et ce fut la curée.
Dix-huit démons hurlants se précipitèrent sur les gardes, toutes armes dehors.
Eléa ne fut pas en reste.
D'emblée, elle saisit l'un des gardes, l'attrapa par la nuque, posa sa lame contre sa gorge...
Mais au dernier moment, sa main fut retenue.
Elle se contenta de l'étrangler jusqu'à ce qu'il perde conscience.
Les autres achevaient le boulot.
C'étaient des machines à tuer.
Pas elle, elle ne pouvait pas.
Mais personne n'avait remarqué sa faiblesse.
Elle ne laissa rien paraître, et fit signe de monter aux fenêtres.

L'escalade fut déjà moins aisée, l'un des révolutionnaires faillit tomber et son compagnon le rattrapa au dernier moment.
Heureusement, il n'avait pas crié.
Ils avaient appris à mourir en silence s'il le fallait.
Ils se postèrent donc aux fenêtres, deux par deux...
Eléa de nouveau avec Emilie...
Le Masque porta sa main à son fin déguisement...
La Cour retenait son souffle...

Il y eut un immense fracas de verre qui résonna dans la salle et ils tombèrent des fenêtres.
Les cordes avaient été préparées durant le cours laps de temps qu'ils avaient passé aux fenêtres, et ils pouvaient s'enfuir aisément.
Eléa se redressa avec un fin sourire aux lèvres, les mains sur les hanches, défiant la Reine du regard.
Le silence était total, certains s'étaient évanouis.

Et la Reine souriait.

[J'arrête là j'en peux plus XD Amélie faut que tu réponde aussiiiiii ^^]

Gabriel vit qu'Eliott n''en avait rienà faire de ce qu'il pourrait dire. Il était trop tétu. Mais si il se comportait ainsi c'est qu'il avait prévu quelque chose. Gabriel sourti à son tour ce que les gardes n'avaient pas apprécier et qui lui valu un autre coup au visage.

L'échange commença. Gabriel fût mit debout devant toute la Cour. Ses chaînes n'étaient pas oter et la reine n'avait pas l'intention de le faire. Il le poussèrent de quelques pas vers Eliott.

"Si c'est que vous voulez masque d'argent, le voici mais vous devez payer par votre masque!"

Gabriel était ûre que n'était qu'une entourloupe des deux parties. Il regarda vers la fenêtre se disant qu'il n'était pas prêt de revoir la lumière du jour. Il vit éléa et comprit.

Il s'abaissa au sol lorsque les vitres volèrent en éclats. Il se releva et les gardes qui l'entourèrent furent summerger. Il chercha le chef dans le but de trouver lsa clé pour se libéré. Il se retourna et vit la reine reculer de plus en plus entourer de gardes plus nombreux que prévu. Elle regarda Gabriel la clé à la main.

Il hurla et fonça sur elle les gardes trop occuper à sauver les courtisans. Il se trouva face à la reine. Les mains et le cou ligoter par une chaine. Il n'avait pas de quoi se battre.

Dès qu'Emilie vut la Reine, elle sut.Rien qu'en dévisageant le visage de la Reine, elle comprit que quelque chose n'allait pas, et c'était pour eux que ça n'allait pas...

Cette affreuse vipère souriait de son sourire de serpent et elle sifflait de bonheur.

C'était un piège...

Elle essaya d'attraper la main d'Eléa, pour la prévenir, de changer de plan, de trouver autre chose, d'improviser...
Eléa s'avançait déjà...elle était trop loin...

La scène était silencieuse, personne n'osait bouger, il n'y avait que les regards qui couraient, de visage en visage, de différence en différence...

Pourtant il n'y avait que quelques gardes, aucun danger à l'horizon, que du ciel bleu, à part ...
...si les nuages seraient devenues bleus...
Et la Reine ouvrit son affreuse bouche de serpent...

Eléa se retourna pour chercher Emilie du regard.
Dans la cohue qui avait suivie leur entrée, elle n'avait eut d'autre choix que de lui lâcher la main, et était angoissée à l'idée de la perdre, aussi ses yeux furetaient dans tous les coins pour la retrouver, en vain.
Elle se tourna vers Eliott, qui restait à fixer la Reine, lui jeta à son tour un coup d'oeil, en passant, pendant que Vif Argent tentait avec un cri de rage son ultime combat...

Oh non, elle n'aimait pas du tout le sourire radieux de sa perfide ennemie.

Elle claqua des mains, et soudain tout s'arrêta.
Même si les révolutionnaires ne l'aimaient pas, il ne pouvaient qu'être attirés de l'autorité qui se dégageait de s'être femme et l'écouter.

" Félicitations, vous nous avez si bien joué ! Que d'esprit, que de coeur ! Mais je crain bien que cela ne suffira pas... "

Large sourire.

" Je vous avez bien dit, pourtant, de ne pas crier victoire trop tôt. Monsieur De Beaufort ! "

A ce moment, plusieurs nobles et courtisans s'avancèrent soudain... Et tous retirèrent leurs épées de dessous leurs costumes.
Un leurre, tout n'avait été qu'un vaste artifice.
C'étaient les soldats, ils avaient été piégé, ils étaient foutus...
Eléa regarda autour d'elle, affolée, quand, soudain, s'avança un homme...

* Non. C'est impossible. Je vous en prie ce n'est pas vrai ! *

Edward, Edward, il était là... Il était de Leur côté ! Il était leur Ennemi ! Non ! Non elle ne le voulait pas !
Elle lui jeta un regard à la fois blessé et furieux.
Non !

" A vous maintenant ! " Lança la Reine, dévoilant enfin sa rage.

Et la bataille commença...

[Vous répondez toutes les deux et je fais intervenir quelqu'un XD]

La matinée ensoleillée était passée aussi vite à une matinée très brumeuse, que les aiguilles sur la grande horloge
on ne voyait plus rien, et il n'avait plus de temps...
Leur avenir était confu, il n'y avait plus le soleil.
Edward et ses gardes durent donc se procurer, très vite des habits des courtisans et préparer la salle...
Pour le grand bal.

Il arriva juste à temps, la Reine, déjà dans la salle, souria en le voyant, d'un sourire, si maléfique...
Il frissonna...

"Capitaine de Beaufort !
Je vous attendais...impatiement!

Elle prononça ce dernier mot, avec un demi sourire...qu'il le fit trembler, des pieds à la tête.

Vos hommes sont avec vous ?"

Pendant deux secondes, il crput qu'il s'adressait au diable en personne, cette femme était telemnt maléfique, tellement vicieuse...
C'était le diable, en personne.
Et lui, le tout petit capitaine de Beaufort, il ne pouvait rien contre le diable, il était forcé...
...de faire un pacte avec le diable...

Il déglutit, repris ses esprits, et dit de sa belle voix enivrante :

"Mes hommes sont juste à l'entrée de cette salle, peuvent-ils entrer ?"

"Oui bien sur, sont-ils habillés ?
Je vois que vous-même avait sorti la plus belle chemise du placard pour l'occasion , n'est-ce pas ?"

Elle sourit encore de son sourire vicieux...

Edward fronça les sourcils.
Sa rage fut soudaine... Comment osait-elle ? Elle n'avait pas le droit de le rabaisser ainsi... Quelle mostrueuse femme, comment un tel monstre pourait respirer sur cette terre.

Maintenant il comprenait tout. C'était cette femme qui dirigeait ce monde de misère, elle en était la Reine.

"Mes hommes et moi même sont prêts à passer à l'action Madame, et ce n'est pas ma plus belle chemise, mais la seule qui me reste."

Et il fit signe à ses hommes de rentrer dans la salle, de rentrer dans l'enfer...

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Edward frissonna encore en repensant à cette entrevue...
Maintenant il voyait les inconvénients de servir le royaume...
Il ne servait pas le Roi...mais la Reine, le diable.

Lorsque le masque d'argent arriva, il se trouvait à un mètre de lui, juste derrière le premier rang, il pouvait encore lui souffler de s'en aller, de déguerpir au plus vite ... Mais il était trop tard...
Comme on disait, la mort est en marche, et rien ne l'arrête.
De toute manière, ce ne serait sûrement pas lui, le pion du diable, un simple capitaine déguisé en noble qui pourrait arrêter le masque d'argent, qui a pris sa décision...
Le silence s'installa dans la salle, tout le monde écoutait avec attention.
Le masque d'argent s'avait parler, il gagnait du temps.

Puis tout s'enchaîna très vite...
D'un coup, interrompant le silence de suspense qui c'était installé, une fenêtre se brisa, des éclats de verre volèrent sur les courtisans.
Les rebelles étaient là.
Et en tête...
Oh non!

pas elle!!!!!

NON!

C'était son ange, qui venait se battre contre lui, c'était Eléa !
Mais que faisait-elle là ?
Pourquoi n'était-elle pas tout simplement ailleurs, loin d'ici...
Il se tourna vers la Reine, elle se comtenta de sourire.

*OH cette vipère !*

Eléa se tourna vers lui, il la regarda dans les yeux pour lui faire comprendre son affreux dilenme...
Elle tourna la tête, effrayée...
Elle n'avait pas compris.

Alors la Reine parla :
Je vous avez bien dit, pourtant, de ne pas crier victoire trop tôt. Monsieur De Beaufort !
A vous maintenant ! "

Edward n'avait pas le choix, il pris son épée à une main, et la sortit de son fourreau.
Ses hommes firent de même, et la bataille commença...
Partout où sa lame passait, partout il y avait du sang.
Il fallait que cela cesse, il se battait contre son peuple, contre lui-même.
Des larmes coulaient à présent sur ces joues, c'étaient des larmes de sang, mais son épée frappait toujours aussi adroitement, toujours au bon endroit, au bon moment, il ne voyait plus rien.
Rien à part le sang.
Ce sang toujours aussi rouge, aussi chaud...
A présent ces joues étaient ruisselantes.
Ses adversaires tombaient les uns après les autres.
Il ne voyait pas comment la bataille avançait, la Reine était montée se réfugier sur son estrade, entourée de quelques soldats.

Quand, tout d'un coup, le bruit cessa, cette infame bruit de guerre, tout cessa, au début, il crut qu'il était mort... mais non, il voyait encore, il respirait toujours, il pleurait toujours...

Le soleil venait d'entrer dans la salle.

C'était ça. La reine leur avait tendu un piège. Mon dieu qu'il avait été sot de croire qu'elle ne réagirait pas à cette invasion ! Il serra les poings et fonça les sourcils, mais garda la tête haute, dévisageant la reine. Jamais il ne se serait incliné. Et s'il fallait se battre jusqu'à la mort il le ferait.

Les révolutionnaires jetèrent des épées à Eliott et Gabriel qui ne sefirent pas prier pour commencer à combattre. Le Masque d'Argent tourna ses yeux vers Eléa et suivit son regard, elle observait leur chef. Il fronça les sourils et courut vers elle, l'attrapant par la main.

- J'espère que tu es armée, parce que ta leçon de combat commence maintenant. -

A peine avait-il finit ses paroles qui lui caressa brièvement la joue et s'écarta, et tourna les yeux vers Edward.
Il attendit qu'elle soit éloignée et s'avança vers Edward. Il leva des yeux malicieux vers lui et les planta dans les siens. Lentement il leva son épée vers lui.

- Je regrette de devoir vous affronter, car vous semblez connaitre ma chère amie. Mais je me dois de protéger mes proches. -

Il n'attendit pas sa réponse et croisa sa lame contre la sienne. Raprocha son visage du sien et croisa ses yeux d'encore plus près.

Il allait lever son épée pour toucher Edward lorsque la grande porte s'ouvrit en trombe. Eliott n'aurait d'habitude jamais arrêté le combat mais l'homme qui entra dans cette pièce était d'une telle importance...

Eléa se sentait presque défaillir de rage, d'impuissance et de tristesse.
Allaient ils donc finir ainsi?
Et pour Edward, s'était elle vraiment trompée à ce point?
Il lui avait parut tellement gentil, tellement différent des autres....
Il n'était rien de moins qu'un... que...
Elle ne trouvait plus ses mots.
Il était allié avec la Reine ! Seul cela comptait.

Elle se retourna vers Ely.
Ely, son seul secours, comme d'habitude.
C'était devenu un réflexe à force.
Armée? Ah oui, oui bien sûr.
Elle sortit sa dague.
Lui attrapa brièvement la main.
C'était le moment qu'elle haïssait.
Parce que c'était peut être un adieu.
Il suffisait d'un oubli, d'une inattention, d'un ennemi plus fort...
Et c'était la dernière fois qu'ils se voyaient.
Elle l'enlaça très fort, une seconde, puis se jeta en courant sur un garde qui menaçait l'un de ses amis désarmé.
Mais elle ne le tua pas, encore.
Elle fut juste... très brutale?

Le reste du combat fut totalement chaotique.
Parfois, on ne savait qui l'on frappait... Ami ou ennemi?
Elle tourna soudain la tête, comme avertie par un sixième sens...
Edward et Ely.
Non !
Alors qu'elle s'apprêtait à intervenir, la grande double porte, jusque là cadenassé, s'ouvrit, et la lumière entra à flot dans la pièce.

" Il suffit ! "

Le voix, sèche, forte, avait claqué avec une telle puissance et une telle autorité que tout le monde s'arrêta, stupéfait devant l'apparition.

Etre à la hauteur
De ce qu'on vous demande
Ce que les autres attendent
Et surmonter sa peur...

Nathaniel marcha à travers les hommes d'un pas mesuré, calme, mais énergique. Pourtant, il prenait son temps.
Tout le monde pu enfin alors admirer sa prestance de roi comme il l'avait toujours eue, mais jamais montrée.
Il était tout vêtu de blanc, et la lumière semblait rayonner sur lui à cet instant.
Fils du soleil...

Arrivé devant sa mère, il la toisa d'un air si sévère que la femme, pendant un instant, se sentit gênée.
Puis il se retourna.

" Hé bien? Qu'est ce que ceci? On règne des différents dans le sang à présent? "

Il haussa un sourcil à l'intention d'Ely et d'Edward, et s'avança jusqu'à eux.
Il posa ses deux mains sur chacun des bras, et abaissa les épées.

" Cessez ceci s'il vous plaît. "

" Mon fils ! De quel droit vous permettez vous.... "

Elle s'était levée de son siège et paraissait folle de rage, mais un regard de Nathaniel suffit à la faire taire.

" De quel droit mère? De mon droit de royauté. Si je ne puis encore accéder à mon trône, et cela parce que vous faites obstacles, il n'est pas dit que je ne réagirais pas. "

il baissa la voix d'un ton, mais sa phrase n'en fut que plus impressionnante.

" Il n'est pas dit que cet obstacle, je ne l'éliminerais pas. Vous voilà avertie. A partir de maintenant, fit il en s'adressant à tous, les choses vont quelque peu changer ici. "

Il avait l'air si sûr de lui.... Pourtant, il sentait ses jambes trembler.
Mais rien ne se voyait.

" Maintenant, messieurs, regagnez le village, et ne faites pas d'esclandre sur la route. Vous, soldats, retournez à la caserne. A vous, je ne vous tiens aucune rigueur de ces évènements, ce n'est pas vous qui l'avez enclenché. Mère, en revanche... "

Il ferma un instant les yeux.

" Nous en reparlerons plus tard. Allez ! " Lança t'il en s'adressant aux autres.

Il s'assit lentement sur un siège à droite de sa mère.

Eléa le regarda un long moment en silence.
On pouvait lire une grande admiration dans son regard.
Elle se tourna vers les autres avec un grand sourire.
" On y va? "

Gabriel attrapa une épée dans son dos mais ses mains toujours ligotter. Il vit un garde arriver vers la ferme intension de mettre un terme à sa tentative de fuite. Gabriel lu itourna le dos et le garde coupa par mégarde les liens. Gaabriel se retourna et enfonça sa lame dans le ventre du garde. Il chercha la reine du regard.

Il vit Eliott entouré de gardes et il alla le rejoindre en courant laissant pour mort un ou deux gardes. Ils étaient tous les deux entourer de gardes et était dos à dos.

"Heureux de te retrouver!!"

dit-il comme si la situation prêtait à rire. Ils tournèrent touchant toutes les lames qui les entourèrent.

"Et si on se faisait une petite parade de la menthe religisue ?"

C'était l'une des bottes secrètes de Gabriel. Ils se préparèrent mais Beaufort se chargea d'Eliott et Gabriel fût entoure de plusieurs gardes.

"J'adore les défis"

Il souria pour énervé les gardes et les attaqua. Il adorait se battre contre plusieurs hommes d'un coup. Il prit une deuxième lame à un mort et s'attaqua.

Nathaniel arriva et hurla "il suffit!". Les regards trounèrent tous vers Nathaniel.

Mélodie le voyant de loin n'arrivait pas à reconnaitre l'homme qui lui avait parler avant son arrivée à Edoras.

Gabriel Se disait qu'il n'avait pas du tout l'intention de se retrouver encore les pieds et point liés. Plutôt mourir au combat. Gabriel regarda longtemps Nathaniel discourir. Il ne savait pas où il voulait en venir et avait peur que ce soit un piège. Il regarda autour de lui. Les trois chefs de la résistance ( Eliott éléa, et gabriel ( me permet)) étaient à la merci de l'ennemi sur son territoire. Ils étaient séparés au quatre coins de la pièce.

Gabriel fit un signe à Eliott et éléa un signe qui voulait dire Cassons nous pendant qu'on le peut!!!

"Il suffit "

Edward se retourna aussi vite qu’il put, et soupira de soulagement lorsqu’il aperçut d’où émanait cette voix si autoritaire.
Enfin , c’était celui qu’il était sensé servir, il était bien là, présent, vivant.
C’était le Roi. Dit le Roi d’or.
Edward comprit alors pourquoi on l’appelait ainsi, ce n’était pas un Roi comme les autres, Lui, Il apportait la lumière avec lui, le soleil qui était parti derrière les nuages, Il apporte de l’or en ce monde.

Edward sourit même lorsque le Roi parla de cette même manière autoritaire qu’au peuple à cette vipère, à ce serpent, à sa mère perfide et vicieuse, à la Reine.
Il savait. Le Roi savait la cause de cette bataille sans cause, la Reine, cette Reine qui siège en enfer.

Un grand silence se fit dans la salle, et ce silence n’exprimait qu’une chose, le peuple était à l’écoute de son Roi.
Et il l’admirait.
Edward aussi. Il s’était montré au bon moment, juste où le masque d’argent allait le toucher au flan droit.
Edward le savait, mais à quoi bon parer une fois de plus ? Pour tuer ? Encore et toujours ? Non.
Il ne voulait plus massacrer son peuple. Lui aussi en faisait parti.
Le masque d’argent était juste à côté de lui, il le regarda du coin de l’œil, il portait son attention sur les propos du Roi.
Il les avait vu. S’enlacer toux deux avant le combat.
Il aurait du en douter…Eléa était une belle femme, elle ne serait sûrement pas seule.
Il avait eu trop d’illusions. Et avec le masque d’argent, cela ne l’étonnait même pas ! Qu’ils ne se privent pas leur petits plaisirs devant tout le monde!
Oui Edward était jaloux, c’était sûrement la première fois de sa vie qu’il éprouvait se sentiment si orageux si dévastateur…
Ses doigts se serrèrent sur le manche de son épée.
Non . Il ne pouvait pas relancer le combat. Il ne voulait pas tuer. Il ne voulait plus tuer. Ne plus ressentir ce sentiment si intense, d’arracher la vie de quel qu ’un .
Il porta son regard autour de lui, des hommes étaient allongées sur le sol de marbre, il n’y avait plus aucun signe de vie qui émanait de leurs corps.
Et c’était sa faute. Pourquoi n’avait-il pas dit non à la Reine ? Au pire il aurait perdu son poste , et alors ? Que valait sa vie par rapport aux nombres de vies qu’ils avaient arrachés dans cette salle ? Rien.
Il regarda sa chemise, elle était rouge de sang, du sang rouge qui n’est pas le sien.
Ses larmes avaient séchées sur son visage, mais pas les larmes de son cœur. Plus il comprenait le bien et le mal de la vie, plus il allait vers le mal.

*Tout ça, tout ça à cause de cette vipère qui ne peut pas s’empêcher de collectionner dans sa prison les révolutionnaires qui font parler d’eux.*

La rage se crispa sur son épée, il se dirigea vers la Reine, qui elle aussi était fâchée rien qu’à voir sa tête, il sourit, et cela le détendit un peu.

Il s’inclina juste devant le Roi et murmura:
Majesté je suis navré d’avoir participer à ce massacre contraire à vos attentions. Voulez- vous bien accepter mes humbles excuses qui j’en suis conscient, ne réparons pas le mal qui a été commis.

Le Roi le regarda avec attention en silence puis répondit :

"Heureusement pour vous que j’ai été averti à temps, mais vous n’êtes pas le responsable de ce coup, j’accepte vos excuses même si, comme vous dîtes, cela ne réparera rien.
La prochaine fois assurez vous que ce sont à mes ordres que vous obéissez, et pas à une autre personne"
, il tourna sa tête vers sa mère.

"C’est bien moi, que vous servez ?"

"Oui, majesté."

Edward se tourna lui aussi vers la Reine, et sourit.

*Bien fait pour toi serpent!*

La Reine s'était déjà levée de son siège, pour continuer son chemin vers l'enfer, elle n'avait pas l'air blessée du tout.
Mais le Roi la rappela.

" Mère ? Pouvez vous restez un peu ? J'ai à vous parler"

Il se détourna, et se dirigea vers la sortie.
La journée s’annonçait belle.

[Amélie tu n'as pas droit de jouer mon personnage tu sais? XD Pas grave je referais sinon très bien ^^ Ne sois pas jaloux mon p'tit Edward Monnaie d'échange [Post commun] 383808

]

Eliott se tourna vers le roi. Il l'observa parler attentivement. Il était vrai que le souverrain avait tout pour lui. Pendant un instant son attention dériva vers Eward et le vit serrer ses doigts sur son épée. Un fin sourire naquit sur les lèvres du Masque d'Argent et il ne tourna même pas la tête pour murmurer, observant toujours la majesté.

- Je ne ferais pas cela à votre place. -

Il tourna sa tête vers Edward qui faisait exactement sa taille. Cette fois-ci il l'observa droit dans les yeux. Son regard se fit dur quelques secondes. On ne touchait pas à Eléa... S'en avait été ainsi depuis qu'il la connaissait et il faudrait sa mort pour atteindre la belle.

Il reporta son regard sur le roi et son sourire s'élargit aux paroles de Nathaniel. Il s'aprocha légèrement de lui et le fixa droit dans les yeux, un large sourire sur les lèvres. A cet instant la salle retenait sa respiration et les yeux étaient rivés sur les deux personnage. Eliott porta une main à son coeur et s'inclina devant le roi. Il se redressa, paraissant soudainement très sérieux.

- Le peuple espère que sa majesté prendra compte de ses souffrances. -

Sur ces mot il fit demi-tour et se raprocha du groupe de révolutionnaires. Certains étaient tombés a combat et déjà leurs corps étaient portés par d'autres. Eliott observa Eléa et Gabriel avec un sourire complice.

- VIVE LE ROI ! -

Les révolutionnaires avaient criés en même temps, tous le poing serré en l'air. Un air satisfait sur leurs visage. Ils sortirent tranquilement de la salle mais Eliott marqua un temps de pause. Il adressa un sourire ainsi qu'un clin d'oeil à Mélodie qu'il venait de voir dans la foule.

Le peuple sortit du château d'Edoras en chantant un chant victorieux. Eliott tenait Eléa fermement par l'épaule. Il observa Gabriel avec un air moqueur.

- Alors Gaby, on a passé du bon temps au Mouroir à ce que vois ! -

Lança t-il en voyant toutes les blessures de son ami. Il tourna ensuie les yeux vers Eléa, une lueur un peu colérique traversant son regard vert.

- Quand à toi, veille à ne pas fréquenter tout le monde... -

Il lui adressa finalement un sourire et se tourna, voyant arriver Edward. Il ne resta pas longtemps à l'observer et partit dans une conversation avec Gabriel.

Lorsqu'Edward sortit, à deux mètre devant lui, se trouvait le masque d'argent, qui glissa une phrase à Eléa.
Celui-ci se retourna pour le remarquer, puis continua sa route en compagnie d'un autre révolutionnaire.
Edward courut alors, passa devant Eléa sans la voir, même si, son coeur, lui, ne regardait qu'elle.
Il rattrapa le masque, se mit à marcher à son hauteur, et lui murmura :

"Je ne comptais pas le faire"

Il lui sourit de son sourire en coin qui voulait tout dire, puis se mis à marcher dans la direction opposée du masque de fer, pour se diriger vers son cheval au poil couleur geai, Etoile noir.
Il monta sur son cheval rapidement.
Il voulait quitter ses lieux le plus vite possible.
Il se mit à galoper vers la forêt de Broceylian, la nature le réconfortera peut-être, à part, si c'était comme l'autre fois.
Une larme coula sur sa joue, une larme de plus.
Il avait ,pour une fois, besoin d'être seul.

Nathaniel ne s'était jamais senti aussi vidé, aussi terrorisé, aussi heureux de toute sa vie.
Jamais senti aussi extraordinaire.
Voir ces visages respectueux, attentifs, admiratifs pour certain, comme cela flattait son orgueil de jeune roi !
Evidement, et heureusement, il ne s'oubliait aucunement dans cette gloire soudaine, il savait bien que, non seulement, beaucoup de travail était à fournir, mais qu'encore, ça allait être très dur...
Mais il y arriverait. Maintenant, il en était certains.
Restait à affermir son autorité... Car la Cour, en général, n'était pas pour lui, et en ces temps troublés, on ne pouvait risquer un soulèvement.

Il vit alors Edward s'avancer vers lui, s'agenouiller, manifestement brisé.
Il sentit son coeur se serrer pour lui mais n'en laissa rien paraître, il se devait de rester rigide en présence de tant de monde.
Pourtant, sa bonté ne put être refrennée.
Il saisit gracieusement la main d'Edward et la serra, le faisant se relever en même temps que lui.
Il se rappelait fort bien les jeux communs dans leur enfance, avec son frère et sa cousine Anya.
Il était un roi qui avait bonne mémoire.

" Ne soyez pas si dur envers vous-même, il est parfois bien difficile de choisir son camp, j'en sais quelque chose, bien que, vous ayez raison, cela ne réparera pas votre faute, j'accepte vos excuses. Cependant, veillez à faire le bon choix maintenant, et à reconstruire ce que vous avez détruit. "

Il avait mis dans son ton un juste dosage de sévérité et de bienveillance.
Ensuite, il se tourna vers Ely.
Les deux se dévisagèrent.
Nathaniel était curieux et excité de rencontrer ce personnage presque légendaire à la Cour, et l'autre du le sentir dans ses yeux.
Il se sentit même émerveillé lorsque le jeune homme s'inclina.

Il s'inclina à son tour, et il y eut quelques murmures de surprise.

" Ne croyez pas que je n'y ai jamais songé ; maintenant je peux agir. A partir d'aujourd'hui, lança t'il en se redressant, le royaume, c'est moi. "

Il posa sa main contre sa poitrine avec orgueil.
Les vivas du peuple le firent sourire.

" Mon autorité ne sera plus contestée, j'ai été fait roi par les liens du sang et par les liens sacrés, personne ne dois s'opposer au représentant de Phoebus sur Terre. Je prends mon titre ! "

[Wéééééééé XD j'ai trop pas pu m'en empêcher n'empêche ^^ ça fait classe Roi lion Monnaie d'échange [Post commun] 383808

]

Et le peuple sortit.
Eléa accompagna Ely en se mêlant à la joie collective, prenant Emilie par la main.
Elle s'arrêta lorsqu'elle entendit une voix frôler son oreille.
Et ne repartit pas, pas tout de suite, laissant les autres partir devant.
Sa joie était envolée soudain.
Elle se retourna...
Le vit. Edward.
Elle voulut détourner le regard, mais le fit moins vite qu'elle n'aurait voulu.
Et, secrètement, elle espérait qu'il avait vu qu'elle l'avait regardée... aussi stupide et puéril que ça puisse paraître, surtout lorsque l'on sait qu'ils étaient ennemis.
Mais il faudrait qu'elle le revoie. Pour mettre ça au clair.
Et peu importe ce qu'Eliott en dirait.

"Eléa ?"

Emilie appelait désepérément depuis que tout était fini, depuis que le Roi était enfin intervenu...
Heureusement qu'il s'était montré celui-là! On ne sait si ce carnage aurait continuer longtemps, même si son intuition, lui disaitq ue cétait bientôt fini....
Et voilà, maintenant, elle se retrouvait avec une tonne de blessés et de presque morts à guérir le plus vite possible... Et pourquoi ? Oh mais simplement que la Reine voulait inaugurer sa belle salle de bal avec un bain de sang !
Tu parles!
Elle ne savait pas ce qu'elle ferait si elle avait la Reine juste devant elle.
L'étrangler et sûremnt trop gentille... non, il faudrait lui prévoir plus de choses à celle-là, aprés tout, c'était une Reine, mais de quoi ? Sûrement pas de Galicia! De l'enfer, oui peut-être qu'elle a une chance dans ce rôle là...

"Eléa ?"

Emilie appela son amie tout doucement
Son amie était assise sur un muret du parc, la tête baissée, elle n'avait pas l'air...bien
Tout ce qui a de plus normal d'ailleurs avec tout ce qui s'est passé!

"Qu'est-ce qu'il y a ? "

Emilie n'était pas comme ces dames de la cours, pour demander si ça allait alors qu'elles voyaient très bien, par leurs propres yeux que ça n'allait pas !
Emilie méprisait ses dames, elles étaient si fausses.
Elle ne disait pas que toutes les dames de la cour étaient comme cela, au contraire, mais la plupart, avait de ces réactions ...si imbéciles!
Emilie, elle allait droit aux buts, posait la question à laquelle elle n'avait pas de réponses pour qu'elle puisse comprendre.

Eléa, pour toutes réponses éclata en sanglot.

[Je rattrape donc XD Mais évite de jouer mes personnages hein la prochaine fois ^^]

Finalement, ne parvenant pas à participer à la joie, générale, malgré les nombreux morts, elle se laissa un moment emportée par la foule, jusqu'à sortir du château, et arrivée aux abords du village, elle se déporta sur le côté et s'assit sur le muret d'enceinte.
Elle se rendit alors compte qu'elle avait toujours sa dague à la main, et la posa près d'elle.
Elle se sentait complètement perdue.
D'un côté, il y avait Eliott, Eliott qui semblait avoir changé, qu'elle aimait, d'un amour passionné, puissant, irraisonnable, cet Eliott qui la faisait tant souffrir et dont elle savait qu'il ne resterait pas longtemps gentil, attentionné et fidèle... Il partirait, de nouveau.
Et elle ne savait pas si à un moment ou un autre il déciderait de ne plus revenir.

Et puis, il y avait cet homme, rencontré récemment.
Bourré de charme, beau, très beau même, avec une incroyable voix qui lui donnait l'impression de couler sur elle comme du velours.
Il paraissait si gentil, prévenant, attentionné, un peu "poète maudit" aussi avec ses yeux tristes et souffrants...
Mais il avait un tel sourire !
Elle ne pouvait pas dire qu'elle soit amoureuse de lui, non, si elle était d'un genre passionné, ce n'était pas pour autant qu'elle soit fleur bleue ou nymphomane.
Même s'il lui arrivait stupidement de rêver au Prince Charmant, elle n'espérait pas le rencontrer, et même si cela arrivait elle se disait qu'elle n'en tomberait pas amoureuse.
En revanche, elle avait pensé qu'ils puissent devenir amis... Non?
Mais il était dans l'autre camp...
Même si elle éprouvait de l'admiration pour le Roi et que celui-ci avait pardonné à Edward, elle ne se sentait pas prête à le faire elle.
Pas tant qu'ils n'auraient rien tiré au clair.

Et il y avait le village, les guerres, la maladie, la famine qui s'annonçait et...
C'était trop !
Elle sentit toute la tensions du combat se relâcher, mit sa tête au creux de ses mains et laissa couler des larmes qu'elle espérait libératrices.
Elle n'avait pas entendu Emilie, mais ellle sentit en revanche une main se poser sur son épaule.
Elle redressa la tête et la regarda un long moment.
Parler? Non elle ne voulait. Elle ne pouvait.
Elle tenta alors un sourire, mais même si ça ne marchait pas elle ne dirait rien.
Elle sauta du muret, reprit sa dague, la rangea.

" Viens, rentrons. Ca ira mieux demain. "

Elle lui tendis la main.

[mais j'ai pas jouer ton pers ! (bon ok juste le Roi, mais je voulais que ça aille plus vite) et j'ai pas jouer Eléa ! Monnaie d'échange [Post commun] 415804

]

[Bah si t'as dit que j'étais assise sur un muret et que j'éclatais en sanglots XD Mais bon pas grave... pour cette fois niark XD Bon on arrête là, tout le monde est d'accord?]

[Atta Gaby a pas répondu]

{Bon du coup moi j'étais à la masse et j'ai pas eu le temps de causer mais bon tant pis je ferais des efforts pour le prochain post commun désolé Monnaie d'échange [Post commun] 266325

}

Gabriel n'avait pas trop confiane en ce roi d'or. après tout, peut-être était-il complice de sa mère et toute cette mascarade avait été monté de toute pièce pour que Nathaniel est le soutien des révolutionnaire. C'était gros mais Gabriel ne put s'empêcher d'imaginer toutes les situations. Lors qu'ils sortirent de la salle Eliott rattrapa Gabriel pour lui parler.

D'un ton neutre Gabriel se retourna pour regarder Eliott. Il leva un sourcil et sourit. puis sur unt on sarcastique il répondit.

"J'avoue m'être beaucoup amuser ! Ils n'ont pas finis d'entendre parler de moi."

En entendant Eliott réprimander éléa, Gabriel ne put s'empêcher d'intervenir.

"C'est toujours l'amour fou vous deux à ce que je vois. Laisse la un peu respirer Eliott!! Quand a toi, éléa, je sais que tu as confiance en la bonté au fond des gens mais ne fonce pas en aveugle. S'il te plaî.

Il avait prit la main d'éléa et lui avait baiser. Puis Gabriel avança pour parler à Eliott

"Quelle nouvelle as tu de la Révolte en dehors de cette journée plus folle? "

Puis voyant le soleil se coucher et se souvint que son grenier allait être surveiller désormais. Les gardes de la reine n'auront pas de cesse de le traquer.

"Cette nuit je dormirais à la Cour mystérieuse [sorte de cour des miracles ou les gueux et révolutionnaire s peuvent se cacher faut imaginer ptdr !!!] vu que mon grenier est volé par ses maudits gardes!! Eliott qu'est-ce qui se passe avec éléa?"

Gabriel comprenait bien qu'entre Eliott et éléa il y avait un problème. Les eux avaient une des ses têtes.

Eliott faillit sursauter en entendant le murmure d'Edward. Mais lorsqu'il fut éloigné, il eut un petit sourire, finalement ce capitaine n'était pas si horrible que ça... Il pouvait même être sympathique, ha les clichés je vous jures !

Il leva un sourcil en entendant Gabriel parler et éclata de rire. Cela faisait du bien de le retrouver... Il se tourna vers Eléa et observa Gaby baiser la main de la demoiselle, un petit sourire en coin s'intalla sur ses lèvres. Il croisa le regard d'Eléa et roula des yeux.

- Je crois qu'on aurait dû le laisser au Mouroir, j'en avais oublié à quel point il pouvait être attentionné à notre relation ! -

Il jeta un coup d'oeil en coin à Gabriel qui les observait. Alors qu'Eléa s'était éloignée, Eliott se tourna vers son meilleur ami et l'écouta attentivement. Oué la révolution... Hum là où il va dormir...HA ! Il trouvait bizarre que Gabriel n'est pas encore parlé d'Eléa et lui ! Toujours à se mêler de ce qui le regardait pas celui là XD Mais bizarrement cla n'aggaçais pas le Masque d'Argent, au contrair ça l'amusait même !

- Entre Eléa et moi ? Rien... Il n'y a rien du tout... Enfin rien de plus que lorsque tu nous as quitté ! -

Rien n'avait changé...Enfin presque ! Mis à part qu'Eléa était attirée par quelqu'un d'autre, Eliott avait sentit quelques sentiments naître pour la jeune femme...