le chef prépare

Comme à son habitude, Antonio Bertuccio préparait un bon petit plat pour les révoltés. Il vivait à la cour mystérieuse, un endroit secret pour les révolté. Alors que la prochaine réunion de mission était en préparation, Bertuccio choisissait de quoi rassasier les convives. On l'accusait souvent de vouloir trop bien les nourrir et que c'était un moyen de les hypnotiser.

Il préparait pour ce soir du faisan piqué dans les forêts roayles. Tant pis pour la reine qui s'engraissera moins. Le fumé était exquis mais Antonio n'y goutait que lorsqu'il pensait que c'était prêt.

Il se joignait au réunion du soir pour sa cuisine maiségalement pour son esprit rusé et vif. Il était dans la révolte depuis prêt de 6 ans et avait déjà fait ses preuves en matière de ruse.

Donc, il était en train de préparer un faisan dont il avait le secret et le fumé avait du appeler l'estomac le plus gourmand qu'Antonio connaissait: Le masque d'Argent. Il savait que cette odeur l'appelerait et entendit des pas derrière lui. Sans se retourner, il avait compris que l'intrépide gourmand était derrière lui en train de voir ce qu'il faisait.

"Tu veux goûter?"

Il avait redresser la tête et fixait le mur face à lui. Il avait dit cela avec un sourire et se retourna. Le masque d'argent lui était venu en aide à leur rencontre alors qu'il s'était fichu dans un mauvais pétrin pour son ami et maître. Mais à sa grande surprise ce n'était pas le masque d'argent, c'était...

Eulalie marchait dans la ville à la recherche d'une veine occupation.
elle sentit soudain un fumé exquis lui lécher les narines. Quels était donc c'est succulentes odeurs qui lui tiraillait un ventre plutôt vide.
Elle s'approcha silencieusement d'une porte d'ou semblait provenir ses odeurs.

Totalement surprise en ouvrant la porte , elle remarqua qu'un homme cuisinait un somptueux festin a lui tout seul.
Son estomace gargouilla. Elle se rapprocha encore.

L'homme avait dû l'entendre car il lui adressa quelques mots.

"Tu veux goûter?"

Une question qui ne se poserai sans doute pas s'il avait vu la tête d'une Eulalie affamée avec ses cheveux déjà emmélés, qui lui donnait l'air d'une sauvage.
Il s'était alors retourné et l'avait regarder. Bien sûr elle remarqua tout de suite que ce n'était la personne qu'il attendait.

"Excusez-moi la porte était ouverte... J'ai sentie l'odeur de l'extérieur et je cherchait d'où provenait ce fumé délicieux. "

Elle ne baissa cependant pas les yeux, assaillie par les odeurs alléchante.
l'homme lui semblait surpris et surprenant.
Comment pouvait-il parvenir à faire des plats sans doute tels que les cuisiniers de la Cour ?

"Mais pusique vous m'avez proposée de goûter, même si je n'était surement pas la personne que vous attendiez, Puis-je quand même goûter?

Elle lui adressa un sourire malicieux qui ne lui arrivait pas souvent mais la faim lui faisait oublier sa timidité passagère.
Ce qu'elle espérait pour l'instant le plus était de goûter ce fameux plat !"

Passé le choc de la rencontre inattendue, Antonio sourit et approcha une suillière des lèvres délicates de la jeune femme.

"Vous m'en direz des nouvelles charmante inconnu? Vous semblez affamé: Je vais vous servir à manger en échange dites-moi votre nom délicate fleur!"

Il sourit et prit un bol sur l'étagère. Il remplit le bol de la sauce avec des morceau de faisan des plus fondant. Le repas fumait doucement et il était juste à assez bonne température. Il passa le bol devant le nez de la jeune fille et alla poser le bol sur la table. Il était tellement distingué qu'il lui fit signe de s'asseoir en lui tirant la chaise et il lui montra comment mettre sa serviette.

Il s'assit enface d'elle. Il la regarda en la dévorant des yeux autant qu'elle dévorait son plat. Il aimait voir les gens dévoré ses plats ainsi.

"Vous mangez avec bon appéti! Depuis combien de temps n'avez-vous pas manger?"

Tout d'un coup, il entendit alors des bruits de pas et, reconnaissant les bottes du gros gourmand, il se leva pour préparer un autre bol. Et soudain arriva...

[...UN CAVALIER QUI SURGIT HORS DE LA NUIT ! ZORRO !!! XD]

En effet le claquement des talons sur le carrelage de la cuisine était celuides bottes d'Eliott. Le Masque d'Argent entra dans la salle, un fin sourire sur le visage. Il observa Antonio et lui fit un signe de tête. Ses yeux s'aventurèrent et tombèrent bientôt sur Eulalie.

Il croisa les bras et s'appuya contre l'encadrement de la porte, ses yeux s'étant reposés sur son ami.

- Et bien Antonio... Je te savais fin gourmet mais... -

Son regard d'un vert éclatant se perdit vers Eulalie qu'il observa du coin de l'oeil. Son sourire s'élargit lentement et devint taquin, ses yeux pétillèrent d'avantage.

- ..J'ignorais que cela pouvait aussi servir à attirer les belles femmes. Je prend note. -

Il eut un petit rire sincère qui sonnait très joliment vrai, il s'avança vers son ami et lui assigna une tape amicale dans le dos. Il ferma un instant ls yeux pour laisser la bonne odeur de cuisine s'impregnier dans ses narines et descendre jusqu'aux poumons.

Son attention se reporta sur la jeune femme et il s'assit à la table, prenant place en face d'elle. Ses beaux yex verts l'observèrent attentivement et avec curiosité. Son esprit se rendit compte alors d'une chose.

- On ne se connait pas jolie damoiselle... -

Fit-il remarquer, en effet ce n'était pas commun qu'Eliott ne connaisse pas quelqu'un du village, étant le rebel le plus connu, il se devait de tout connaitre.

[ Et ZORRO et arrivé sans se presser !! XD ]

Dès qu'il lui avait tendu le bol, elle ne s'était pas prié. Eulalie n'aurais jamais refuser une aussi délicieuse nourriture. Elle sentit que le cuisinier de ce suculent plat la regardait manger, mais elle préféra se remplir le ventre ce qui ne lui était pas arrivée de puis longtemps.

- Et bien Antonio... Je te savais fin gourmet mais... -
Elle avait tout a coup entendue une autre voix d'homme dans son dos. Eulalie failli recracher la bouchée qu'elle était en train d'avaler; la surprise était une arme fatale.
Elle cacha son étranglement par une toux qui se stoppa au bout de quelque secondes. La jeune fille ne pût s'empêcher de savoir qui avait voulut la surprendre ainsi ; peut-être n'étais-ce pas voulu ?
Antonio ? Les deux personne se connaissaient apparemment; et Eulalie connaissait maintenant le nom de l'un d'eux.
Elle tourna son regard dans la direction de la voix. Un homme se tenait contre l'encadrement de la porte; la fixant avec un regard vert et malicieux. Il sourit tout a coup.

- ..J'ignorais que cela pouvait aussi servir à attirer les belles femmes. Je prend note. -

Encore une phrase qui surpris la jeune fille mais cette fois-ci se fut sa gêne qui revint. Sa gêne qui la faisait rougir et regarder ses pieds, mais là se fut le bol de nourriture qu'elle fixa intensément. Toute les personnes qui l'a rencontrait s'amusaient-ils à la gêner exprès ?

Elle entendit les pas de l'inconu avancer un peu plus d'elle et d'Antonio. La nourriture l'avait sans doute attiré ici. Tel un rapace attiré par l'odeur de la chaire fraiche. Il lui faisait penser a un lion.

- On ne se connait pas jolie damoiselle... -

Non, il ne se conaissait pas, mais croyait-il connaître toute les personne de la ville ? Il était étrange.

" Non, je ne vous connaît pas. Cependant si je dois donner mon nom, il me semble que vous devrez en faire de même. Je ne... je ne veux pas rester face a des gens que je ne peux nommer. Ma curiosité m'en empêche."

Elle avait peut être été un peu plus agressive que d'habitude; c'est qu'elle lui en voulait de lui avoir fait peur. Et puis elle voyais son jeu, c'était un dragueur et qui plus est aussi curieux qu'elle.

" Je m'apelle Eulalie, Eulalie Messonier."

Elle adressa lui adressa un sourire furtif et timide. Puis repporta son attention sur Antonio le cuisinier hors paire. elle lui adressa un sourire des plus chaleurux et sincère.

" Je vous remercie pour ce délicieux repas. Il ne m'ait jamais arrivé de manger ce genre de nourriture, délicieuse et pleines de saveurs. Vous devez-être un excellent cuisinier ? Antonio si j'ai bien compris ?"

Son sourire ne s'effaça pas de son visage restant sur le moment graver comme dans du marbre.

Antonio se retourna à la réflexion d'Eliott.

- Et bien Antonio... Je te savais fin gourmet mais... ..J'ignorais que cela pouvait aussi servir à attirer les belles femmes. Je prend note. -

Le haussa les épaules et posa le bol d'Eliott sur la tablle. Il attendit qu'il s'assit et se pencha en avant vers lui posant ses bras croisés sur la table.

"Pour ça faudrait que tu cuisine divin !!!"

Il rit et s'éloigna vers ses plats pour les laisser migoter pour la réunion du soir.La jeune fille avait la langue bien pendue et un appéti d'ogre. Cela faisait plaisir à voir. Antonio avait remarqué la réaction d'Eulalie et comprit qu'elle n'était une de ses colombes qui tomberait dans les filets d'Eliott.

"Lui, ma chère! C'est le masque d'Argent. un indomptable! Qui oublie qu'il a le coeur occupé!!"

Il sourit et conna une petite atpe derrière la tête à Eliott Puis la jeune fille se tourna vers lui et il s'attendait à la même punition qu'Eliott. Il cessa de sourire.

" Je vous remercie pour ce délicieux repas. Il ne m'ait jamais arrivé de manger ce genre de nourriture, délicieuse et pleines de saveurs. Vous devez-être un excellent cuisinier ? Antonio si j'ai bien compris ?"

IL fut oulager que ce soit pour avoir un compliment. Il sourit et prit la main de la jeune fille pour la baiser. Il faut avouer: i lconnaissait les bonnes manières.

"Vous avez bien compris. Antonio Bertuccio! "

Ilsourit et de peur de se prendre une vanne d'Eliott il retourna à ses fourneaux. La belle avait fini son bol et bertuccio la voyant autant affamée lui proposa:

"Vous en revoulez? J'en fais toujorus assez !!"

Sans attendre la réponse, il lui reservit une louche dans son bol. Il la servit. N'oubliant pas Eliott son meilleur gourmand. Bertuccio regarda l'heure et se souvint qu'il devait avertir Eliott.

"Je n'assisterais pas à la réunion de ce soir. Le comte a besoin de moi. Je dois le mener chez mademoiselle Camille de la Richardière, sa nouvelle obsession. Tu te débrouillera pour ne pas encore t'attirer les mérite de ma cuisine."

Antonio rit. La dernière fois, Eliott avait tenter de faire croire qux autres révolutionnaires que c'était lui qui avait cuisine. Surement parce qu'éléa était parmi les convives, mais personne n'était duper. Il connaissaient tous les qualités de cuisinier de Bertuccio comparer à ceux d'Eliott. Cela ne faisait aucune comparaison.

Les yeux d'Eliott se mirent à pétiller en entendant Eulalie parler. Lorsque l'on disait que le Masque d'Argent était un coureur de jupon, on n'avait pas totalement tord ! Bien qu'il se soit amplement calmé depuis que son coeur s'était arrêté sur une seule personne. Son sourire devint plus fin, il croisa les bras et s'appuya sur le dossier de sa chaise.

Alors qu'il s'apprêtait à répondre de son nom, Antonio le dépassa. Il tourna ses yeux vers lui, curieux de savoir comment son ami allait le décrire. Son sourire s'allongea et il se repencha sur la table pour répondre.

- Hum... Tu fais là un bel éloge de ma personne Antonio mais je ne me qualifirais que de Eliott Haubert, homme au coeur pris. Oh je n'oublie pas qu'une charmante demoiselle a dérobé mes sentiments, je me dois juste d'accueillir les nouveaux arrivants en ville comme il se doit. -

A cette phrase, ses yeux retombèrent sur Eulalie et il eut un sourire plus tendre et moins taquin.

Il observa ensuite la présentation d'Antonio et aima voir à quel point il était galant. Il s'apprêtait en effet à lancer une petite pointe d'humour dans ce tableau parfait mais encore une fois, Antonio fut plus rapide que lui.

- Et bien, ce soir nous ne serons guère nombreux à la table ! Quand à ta cuisine, si j'osais te prendre le mérite, ce n'est que de courte durée, histoire de raviver les foules ! De toutes façon ces foules en question ne me croiraient pas ! Allez savoir pourquoi... -

Il se gratta légèrement le menton avec un air pensif, en effet le Masque d'Argent était peut être un exellent soldat mais il était aussi un piètre cuisinier ! La plupart du temps, il venait manger chez Antonio ou alors Eléa lui préparait quelque chose.

Dès qu'elle avait prononcé le nom d'Antonio, il avait parut soulagé. Puis, il avait déposé un baiser sur la main de la jeune fille, qui surprise, rougit comme à son habitude. Tentant de cacher son embarras, elle essaya de se rappeler les mots d'Antonio.

Masque d'argent ? Cela lui faisait penser à Vif d'argent. D'après ses premières hypothèses Vif d'argent faisait partie d'un groupe de rebelles.
Si Vif d'argent et Masque d'argent se connaissent, fait-il lui aussi parti des rebelles ? Est-ce le chef ? Trop d'hypothèses encore irrésolubles.

En même temps, elle trouvait étrange pour Masque d'argent, enfin, plutôt Eliott tel qu'il s'était présenté, de justement, d'une part donner son identité, surtout qu'il n'avait pas tellement l'air de se méfié d'une femme, et qui plus est à une étrangère. Allons bon! Un macho ? Nan ! Ou bien peut être avait-il donné un faux nom.... Ah ! Son cerveau la tourmentait trop. Elle allait devoir vérifier ses hypothèses en testant cet Eliott.

" Un indomptable ? Un bel éloge ? Eh bien ! Vous me paraissez tout de même plutôt dompté par cette demoiselle qui a prit votre cœur. Certes je suis nouvelle, mais je préfère que les gens m'accueille calmement sans les surprendre par exemple."

Elle repensait encore au moment ou elle avait failli s'étrangler de peur tout en mangeant le succulent repas.
Elle adressa un sourire amusée. C'est alors qu'Antonio lui avait resservit un bol; toujours fumant et répandant la délicieuse odeur du plat.

" Merci, c'est vraiment gentil à toi Antonio."

Elle avait réussi à le tutoyer, un exploit parmi les exploits, cela ne lui arrivait jamais aussi vite de tutoyer quelqu’un. Elle prononça ses mots et recommença à manger en faisant semblant de ne pas porter attention à ce qui l’entourait. Antonio et Eliott reprirent leur conversation accompagnée par les oreilles d’Eulalie.

Elle apprit alors qu’Antonio étant au service d’un comte. Il rappela alors a Eliott de ne pas s’attirer les mérites de sa cuisine, elle ne comprit pas bien le sens de cette histoire. Cependant, elle nota le mot réunion. Réunion ? Cela confirmait pour l’instant son hypothèse sur vif d’argent et masque d’argent mais apparemment Antonio était lui aussi au courant. Encore de nombreux mystères qu’elle allait tenter de résoudre.

Elle se demanda si Eliott réagirait si elle faisait exprès de se tromper en l’appelant Vif d’argent au lieu de Masque d’argent.

« Excusez-moi monsieur Vif d’argent ? Euh non… Masque d’argent il me semble. Ah je suis désoler je n’ai pas bien la mémoire des noms. »

Elle sourit intérieurement ne laissant rien paraître de l’extérieur. Bien sûr qu’elle avait une bonne mémoire pour les noms ; elle voulait juste essayer de voir sa réaction. Elle attendit quelque instant pour voir s’il allait commencer à se méfier. En même temps, tout le monde devrait se méfier d’une personne qui connaît l’un de vos proches.

« Je sais bien que je ne devrais pas écouter votre conversation ni même vous questionnez à ce sujet, mais je ne sais pas …. J’aime bien poser des questions ! Hum… de quoi parler vous ? »

Elle adressa un sourire plein de sympathie et de timidité à Eliott puis à Antonio qui venait de se retourner.

[Eh oui ca va ca vient, toujours obligé d’être timide]

- Hum... Tu fais là un bel éloge de ma personne Antonio mais je ne me qualifirais que de Eliott Haubert, homme au coeur pris. Oh je n'oublie pas qu'une charmante demoiselle a dérobé mes sentiments, je me dois juste d'accueillir les nouveaux arrivants en ville comme il se doit. -

" Un indomptable ? Un bel éloge ? Eh bien ! Vous me paraissez tout de même plutôt dompté par cette demoiselle qui a prit votre cœur. Certes je suis nouvelle, mais je préfère que les gens m'accueille calmement sans les surprendre par exemple."

Antonio rit. C'était amusant de voir comment Eliott tentait de justifier son dévergondage. Il tentait d'accueillir la nouvelle ainsi. pff à qui voulait-il faire croire cela? Puis Eliott parla de l'absence de monde ce soir ce qui surprit Antonio.

"Pourquoi ? Tu avais bien prévu une réunion pour la rpochaine offensive non?"

C'était surprenant car d'habitude les révolutionnaire étaient nombreux à venir aux réunions pour les offensives. Mais bon, Antonio n'en avait cure. Il était trop occupé par son mâitre et la vengeance qui l'animait. Cet homme avait vécu un enfer et Bertuccio le savait. Il le comprenait et le considérait même comme un ami.

La jeune fille remercia Antonio qui fut flatter que sa cuisine lui plaise. on lui avait souvent dit qu'elle était digne des plus grands rois mais il s'en moquait. Il ne servait que le comte de Monte Cristo et les révoltés.

Lorsqu'Eulalie parla de Vif argent, antonio fit les yeux rond. non faut pas les confondre car ce n'était pas le même caractère. Ils étaient meilleurs amis mais leurs différences étaient grandes. Il se racla la gorge et dit:

"C'est le masque d'argent! Vif argent est une autre personne."

Antonio retira son tablier et alla s'assseoir à table prêt des deux autres.

Eliott eut un petit rire enjoué, alors comme ça il lui avait fait peur... Curieux car il n'était pourtant pas arrivé en criant. Mais il ne prit pas compte de cette remarque. Son attention se reporta vite sur son ami. Il leva les yeux vers lui avait un air attentif.

- La plupart des personnes qui devaient venir ce soir on un empêchement, c'est un hasard qui a fait que la réunion tombe ce jour. Du moins je l'espère. -

Il semblait très perplexe et même ne pas croire à ses propres propos. En effet, les traitres dans les rangs des révolutionnaires se faisaient de plus en plus nombreux, et cela en devenait très inquiétant.

Il tourna ses yeux vers Eulalie qui écoutait bien évidement. Cela ne le dérangeais en aucun cas. Lorsqu'elle se trompa de nom, il ne réagit pas, se contentant d'élargir son sourire. Il voyait clair dans le jeu de la petite dame, et elle n'était pas la première à se tromper de nom. Néanmoins il sut qu'elle l'avait fait exprès en l'entendant par la suite leur demander de quoi ils parlaient. Il resta d'un calme inquiétant tandis qu'Antonio essayait de rectifier le tir.

- Et bien... Je vois que vous avez déjà rencontré mon ami vif argent. -

En effet, connaître vi argent sans savoir qui était le masque était impossible. Si l'on connaissait l'un, on savait qui était l'autre, cela allait de soi ! Il ne se méfia pas puisqu'il savait ce qu'elle voulait. Lentement il se leva et sortit de la pièce. On put le croire partit mais il revint quelques temps après, tenant une affiche entre les doigts.

- Et bien mademoiselle, vous ne devez pas être dans cette ville depuis fort longtemps ! Parce que la garde s'est mise en tête de refaire les tapisseries de la ville ! -

Il posa l'affiche sur la table et la déroula. Un masque argenté était dessiné dessus, sans visage. On pouvait lire en dessous une inscription, qu'Eliott lut.

- Récompense de trois cent pièces d'or à celui qui capturera le masque d'argent, rebel de Kinian ayant pour but d'attaquer la royauté. Son compagnon vif argent est également recherché. -

Il replia le papier et le lança dans la poubelle. Il croisa les bras et observa la jeune femme avec un large sourire.

- Vous désirez d'autres informations ? -

Demanda t-il sur un ton trè poli, ne se moquant pas. Il n'était pas dans ses habitudes de rire d'une femme, il avait bien d'autres choses à faire

Eulalie eu alors la confirmation que ses hypothèses était juste. Masque d'argent et Vif d'argent se connaissaient et qui plus est il était qualifié par Eliott comme un ami. Eliott s'était alors levé et était sorti de la salle.
Cependant il revint avec une affiche en main.

- Et bien mademoiselle, vous ne devez pas être dans cette ville depuis fort longtemps ! Parce que la garde s'est mise en tête de refaire les tapisseries de la ville ! -

Il avait raison, elle était dans la ville depuis peu de temps et en plus elle n'avait pas non plus regardé les affiches qui étaient éparpillé dans la ville. Ca lui aurait sans doute évité de poser ses questions, surtout pour satisfaire une curiosité.

Puis Masque d'argent avait commencé la lecture de l'affiche et là, elle s'était sentie vraiment mal d'avoir joué à ce petit jeu. Mais au moins, on lui avait répondu et s'était le principal.

" Je comprend mieux pourquoi il m'avait dit : je suis une personne peu recommandable."

Elle parlait pour elle-même, à un niveau sonore inaudible pour ceux qui l'entouraient, enfin elle l'espérait. Elle finit le bol que lui avait servit Antonio, puis redressa la tête et se tourna vers Eliott.

" Oui, je connait Vif d'argent. Cependant, jamais je ne vous dénoncerais mais je ne pense pas que cela vous inquiète... je n'aime pas trahir les personnes qui essaye de m'aider..."

Elle laissa ses pensées l'envahir. Vif d'argent lui avait juste parlé quelque instant et s'était sentie en confiance avec lui.

Elle espéra qu'Eliott ne lui en voudrait pas trop pour ses questions.

- Vous désirez d'autres informations ? -

Elle baissa la tête, même si son ton n'était pas ironique. Elle voulait tout de même s'excuser pour sa trop grande curiosité.

"Je suis désoler... je ne voulais pas vous déranger..."

Elle fixa la table intensément et son teint devint rouge. La gêne lui montait au visage. Pourquoi est-ce qu'il fallait qu'elle pose ce genre de questions. Toujours du même gabarit en plus: toujours trop indiscrète.

" La curiosité est un vilain défaut n'est-ce pas ?"

Elle avait relevé la tête pour exprimer toute sa sincérité dans ses paroles et dans son sourire. Son sourire radieux. Qu'elle avait d'abord adressé à Antonio puis à Masque d'argent.

Bertuccio croisa les bras en voyant Eliott revenir avec l'affiche. Il l'exhibait tel un tableau de chasse. Antonio leva les yeux au ciel en soupirant et en faisant non de la tête. Après la lecture d'Eliott, il entendit la belle murmurer quelque chose. Il était si proche d'elle assis à la table qu'il pensait avoir compris ce qu'elle avait dit mais il en était tellement peu sûr qu'il ne fit aucune remarque.

"A la différence de pas mal d'entre nous, Vif argent est déjà tombé entre les griffes des gardes de la reine. D'après ce qu'il a dit, les gardes l'ont tellement amoché qu'il est persuader que la reine ne le reconnaitrait pas si elle le revoyait. Elle l'a vu en piteuse état, c'te garce!!"

Il poussa un soupir de dégoût en parlant de la reine.

" Oui, je connait Vif d'argent. Cependant, jamais je ne vous dénoncerais mais je ne pense pas que cela vous inquiète... je n'aime pas trahir les personnes qui essaye de m'aider..."

Bertuccio leva un sourcil et regarda la belle avec un air un peu surpris. Pour eux, elle ne représentait pas vraiment un danger mais bon le dernier traitre non plus pourtant il a du rendre gorge après avoir vendu Vif argent.

"J'espère pour vous car le dernier a avoir voulu tenter ce jeu en envoyant Vif argent derrière les barreaux à dû rendre gorge à Eliott. C'était pas joli à voir selon éléa!!"

Il sourit envieux de ne pas avoir vu ce chacal mourrir, surtout qu'on lui avait dit qu'il avait agoniser.

Eliott et Eulalie continuèrent à discuter. Elle se culpabilisait de vouloir connaitre les gens qui était à sa table. Bertuccio se leva et prit le bol d'Eulalie pour le mettre dans une bassine .Il retourna et regarda Eliott.

"Même s'il n'y personne ce soir, tâche de prévoir une nouvelle mission. La confiance des hommes se relache. Tu n'oubliera pas de faire la vaisselle. TOI et pas éléa!!"

Il sourit à Eliott. Puis il s'approcha de la belle Eulalie et s'accroupit à sa hauteur.

"LA curiosité est un défaut comme un autre. Regarde Eliott: il a le défaut de draguer tout ce qui porte un jupon. Mais il se soigne bien !! "

Il rit à gorge déployée et se retourna prêt de la belle. Il lui posa son bras sur la table let son autre main sur le dossier de la chaise d'Eulalie.

"Avez-vous un endroit où dormir? Je pourrais vous guider dans la ville. Pas ce soir, mais demain!"