FORMULAIRE DE PRESENTATION
Nom : de Harfaix.
Prénom : Elise
Âge : 35 ans (et pourtant !)
Sexe : Féminin
Titre de noblesse : Princesse d’Anglia, mais surtout, Reine de Galicia.
Statut social : Issue de la haute noblesse anglaise, elle est devenue une reine galicienne.
Lieu d'habitation : Le Château d’or d’Edoras, mais la Reine aime se reposer dans quelques domaines reculés dans la campagne, loin du tapage et de l’agitation de la Cour.
Mariée ? Et comment ! A tout juste quinze ans, avec, excusez du peu, le Roi de Galicia en personne.
Proches : Bien évidemment, les gens qui côtoient la Reine sont innombrables. Si l’on ne compte que la domesticité, ce nombre serait en centaines de personnes. Mais qu’en est-il vraiment des personnes vraiment proches d’elle-même ?... Celles-ci tiennent sur les doigts d’une main, encore qu’Elise se sente désespérément seule, et livrée à elle-même (mais certes pas faible, bien au contraire : sa solitude la rend d’autant plus forte). Son mari agonisant, et leurs enfants : Océane d’Auban, Zacharias d’Elbe, et Nathaniel. Et puis, l’homme qui la toujours soutenue, qui a pénétré ses secrets les plus intimes, a su décrypter la complexité de la personnalité de cette Reine étrange, effrayante ; son bras droit, le galicien Carles de Launay.
Histoire (au moins 10 lignes !) :
Caractère (au moins 5 lignes complètes) :
Physique (au moins 5 lignes complètes) :
L'âge n'a pas effacé sa grande beauté, bien que maintenant ses charmes autrefois naturels soient gâchés par le factice et l'air sombre qui plane constamment sur son visage. Elle ne sourit que très rarement, et alors, s’il lui arrive d’esquisser ne serait-ce qu’un embryon de sourire, ce n’est que pour manifester une ironie méprisante, ou prévenir implicitement son interlocuteur de la menace mortelle qui plane au-dessus de sa tête. Ce cruel rictus qui, autrefois, a brisé bien des hommes qui, devant cette splendide reine de glace, ont fondu irrésistiblement devant elle, impénétrable et inaccessible.
Cette Diane possède une longue chevelure blonde, lisse et douce, tout comme sa peau. Malgré ses trente-cinq ans, elle n’a point encore de cheveux blancs, qui constitueraient pour elle un premier signe de sa déchéance physique. Mais elle les dissimule tout de même sous des perruques, qu’elle choisit de teinte encore plus claire que ses cheveux naturels, dorés, presque blanche. Elle peut ainsi se faire des coiffures plus élaborées, qu’avec ses cheveux trop lisses, trop fins, qui s’échappent sans cesse de sa coiffe. Ainsi, résilles en perles, rubans de soie et chapeaux sont de mise, et son originalité féminine, qui ne va cependant pas jusqu’à la coquetterie, fait beaucoup d’émules parmi ses consoeurs, qui veulent autant lui plaire, que se mettre en valeur grâce à son raffinement.
Comme toutes les femmes issues de la noblesse, du moins de la haute noblesse, Elise de Harfaix possède un teint très pâle, mais loin du teint maladif et grisâtre de certaines. Malgré le fait qu’elle ne soit plus vraiment une jeune fille, il continue de rayonner, d’être comme illuminé de l’intérieur. Il n’empêche, qu’elle couvre son visage d’albâtre avec un masque de poudre pour devenir encore et encore plus pâle. Elle ne sort guère dehors sans une large ombrelle portée par des domestiques, et avec un masque qui protège son beau minois des rayons assassins du soleil et qui, s’ils sont trop violents, la dissuadent d’aller se promener hors de son château.
Le regard est le miroir de l’âme : c’est ô combien véridique pour ce qui est d’Elise Harfaix, dont le regard est à la fois limpide et ténébreux. Ses grands yeux sont de pâles émeraudes mystérieusement parsemées de paillettes dorées, qui rappellent la chaude couleur d’or de ses cheveux. Mais ces yeux-là ne sont aucunement bienveillants, et, après avoir longuement fixé le vide, se détournent brusquement sur vous, et vous vrillent, vous examinent méthodiquement avec un calme glacial, transperce avec une jubilation féroce le masque d’impénétrabilité de sa proie, s’il a eu la prudence de se forger une carapace qu’il pensait naïvement inaltérable, et rend définitivement mal à l’aise, nu et à la portée de ses coups, portés par sa voix grave et suave, pourtant si envoûtante à écouter…
Sa petite taille ne l’empêche certes pas de montrer qu’elle est la Reine, et que tous doivent s’aplatir devant elle. Sa majesté est telle, qu’on oublie bien vite ce léger détail, et qu’on ne peut détacher son regard de ce corps plantureux à cause de ses quatre grossesses, autrefois d’une minceur insolente, mais qui a toutefois conservé ses attaches fines et sa peau veloutée et satinée. Et ce n’est, pour ses nombreux amants, qu’un infime détail, qui ne compte finalement pas tellement pour un défaut…
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