Il Etait Une Fois
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Il Etait Une Fois

Imaginez un monde, à la fois semblable et différent du notre. Au coeur de ce monde une France du Moyen Age, nommée Galicia, avec ses guerres, ses complots, ses romances...Il était une fois un rêve, une aventure....
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

 

 Songerie d'une nuit

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Vif argent

Vif argent


Nombre de messages : 267
Age : 35
Relations ? : Eliott, éléa, Luana, Emilie ... les rebelles!!
Humeur ? : Mystérieux
Date d'inscription : 13/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue70/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (70/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue65/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (65/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue80/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (80/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyDim 27 Jan - 21:11

[Ce message est pour qui veut se joindre à moi en me surprenant dans la plaine. C'est après la fête dans le village Gabriel s'isole. Qui veut me rejoindre ( genre Eliott, éléa, ou luana ou autre...)]

Gabriel s'était isolé après la soirée au village. Il venait de retrouver la liberté et avait besoin de souffler un peu, de se retrouver lui même.

Cette journée avait été lourde en émotions: Sa liberté, la fête des révoltés, les rétrouvailles avec ses amis. Tout ceci avait bien rempli sa journée. En tre temps il avait appris qu'il devrait entrainer de nouvelles recrues [message avant celui de la ferme].

Il vait besoin de réfléchir et il avança dans les campagnes. Il devait réfléchir à ce qu'il dirait à éléa pour lui prouver qu'Eliott est un type bien. De son côté, il devait aussi penser à sa propre vie qu'il avait dédié à sa cause. Gabriel était dépassé par tout ce qui arrivait.

Il avança dans une prairie blanche et humide à la lueur de la pleine lune. Un vent frais caressa son visage. Il avança en chantant Il songea à sa solitude.

"Je sais le son de chaque rocher
J'aime ce que d'autres fuient
D'ce beau royaume j'ai jeté la clé
Et seuls mes semblables y sont admis

La nature chante en le même accord
Pour moi , c'est la vie, pour d'autre la mort
Tout a été pensé , équilibré
Dans mon royaume enchanté

Comme le chêne s'enchaîne au sol
Pour rester en vie, moi je vis seul
Mon univers est solitaire
Sur cette terre, moi je vis seul

Ayéyéyé

J'ai vu l'autr' monde de mes propres yeux
L'est bien trop dangereux trop douloureux
J'ai connu la peine, les vrais faux amis
Ici je vis sans cromprendre.

Comme le chêne s'enchaîne au sol
Pour rester en vie, moi je vis seul
Mon univers est solitaire
Sur cette Terre, moi je vis seul.

Sur cette terre, moi je vis seul
Sur cette Terre, moi je vis seul"

Il avança sur la plaine en songeant à une ceraine lune de feu.

"Comme le chêne s'enchaine au sol
Pour rester en vie moi je vie."

L'Gabriel se pencha au-dessus d'une petite mare d'eau et il se regarda.

"Tu ne comprend donc pas, Elle ne me voit qu'à travers les yeux des autres, ni chevalier, ni un homme. Je ne suis rien."

Il leva les yeux au ciel et regarda la pleine lune et il reprit plus doucement.

"Mon univers est solitaire
Sur cette Terre, moi je vis seul."

Revenir en haut Aller en bas
Emilie Cullen

Emilie Cullen


Nombre de messages : 86
Age : 32
Date d'inscription : 07/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue20/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (20/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue97/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (97/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue85/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (85/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptySam 2 Fév - 12:37

Emile déanbulait depuis une demi-heure dans les champs, c'étan enfui de la fête, laissant Eliott et Eléa ensemble et seuls. Elle ne vouliat pas s'imposer, et puis, depuis quelques jours, elle éprouvait le beoisn d'être seul.
Une mélancolie la prennait au coeur, elle ne savait et ne comprenait pourquoi.
Depuis l'attaque de la Reine sûrement, depuis le jour où elle les avaient vu aussi ...soudés.
Eliott et Eléa. Eux, ils éprouvaient du bonheur dans ce monde de haine.
Pourquoi pas elle, pourquoi n'aurait-elle pas le droit de vivre, elle aussi ?
A son tour.
Elle voulait comprendre ce que c'était l'amour. Même si sa grand-mère lui répétait souvent que la pire dépendance, c'est l'amour, mieux vaut être indépendant.
Mais elle voulait essayer.
Vivre.
Puis une mélodie la prit au coeur.
Pour le moment son seul amour, c'était la liberté.
Une brise légère emportant ses cheveux, et emporta quelques instant sa mélancolie.

"Je viendrai te prendre
Je saurai te défendre
Au-delà des frontières
Je foulerai la terre

Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile

Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile

Nul ne part en guerre
Pour revenir solitaire
Je saurai t'attendre
Chanson de toile

Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile

Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile

Si loin de ton ciel
Si loin de mon appel
Entends-tu mon coeur
Entends-tu ma ferveur

Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile

Je viendrai te prendre
Je saurai te défendre
Au-delà des frontières
Je foulerai la terre

Je tisserai des chants
Au soir et au levant
Un point pour chaque étoile
Chanson de toile."


Emilie se retourna brusquement.
Des yeux pétillants, la regardait dans l'obscurité .


Dernière édition par le Sam 2 Fév - 15:22, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Vif argent

Vif argent


Nombre de messages : 267
Age : 35
Relations ? : Eliott, éléa, Luana, Emilie ... les rebelles!!
Humeur ? : Mystérieux
Date d'inscription : 13/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue70/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (70/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue65/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (65/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue80/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (80/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptySam 2 Fév - 13:58

Gabriel entendit une chanson. Il sortit de sa rêverie et s'approcha des buissons. Il vit Emilie. Elle avait une très belle voix. Il l'écouta chanter puis elle se retourna et vit ses deux diamant brut brillés dans la nuit. Se rendant compte qu'il était pris sur le fait, Gabriel sortit des buissons et alla vers Emilie.

"La Mélancolie a gagnée beaucoup de monde ce soir."

Il sourit derrière son loup noir. Il prit Emilie par la main et l'emmena prêt de prêt de l'étang auprès duquel il chantait un peu avant. Il espérait que la belle ne l'avait pas entendu. Il se serait sentit gêné voir même un peu trop dévoilé.

Gabriel était timide et réservé. Sa vie privée, il désirait plus que tout au monde la garder pour lui et lui seul. C'était un oiseau de nuit que nul ne pouvait comprendre en dehors d'Eliott.

Les deux étaient assis au bord de l'eau.

"Tu vois c'est ici que je vais quand je songe. ça me permet d'oublier ou du moins de respirer."

Gabriel lui prit la main et lui dit:

"Quel est le soucis qui s'est permis de ternir ce doux visage, Emilie?"

Il plongea son regard dans le sien. Les yeux de Gabriel étaient tellement clairs qu'il en devenait perçant. Beaucoup de gens disaient que cela lui permettait de voir au fond des coeurs et des esprits. Gabriel trouvait cette rumeur à son sujet très amusante.

Emilie avait à regard doux et mystérieux. Gabriel attendit une réponse car il voulait tant l'aider à ne plus être triste.
Revenir en haut Aller en bas
Emilie Cullen

Emilie Cullen


Nombre de messages : 86
Age : 32
Date d'inscription : 07/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue20/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (20/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue97/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (97/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue85/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (85/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptySam 2 Fév - 15:53

Les yeux pétillants se rapprochèrent pour former un visage...connu.
C'était Gabriel. Mais que faisait-il là ? Elle ne l'avait vu partir de la fête, mais en elle, elle avait senti un vide, se formant au fil des heures.
C'était peut-être cela, de ne plus avoir son proche ami pour pouvoir supporter, le bonheur des autres.
Elle le regarda dans les yeux puis sourie timidement.
Il l'avait entendu, vu son autre visage...Vu sans son masque...
C'était un chat noir, se confondant dans la nuit, transparente...
Mais là, c'téit comme si, quelqu'un lui avait renversé de la peinture blanche sur son pelage noir, révélant son autre elle.
Il n'y avait qu' Eléa qui savait vraiment, pourquoi elle était ainsi.Souriante le jour, et en pleure la nuit.
Souriante pour les autres, pleurant seul.
Sauf que là elle n'était plus seule.
Elle rougit lorsque Gaby lui prit la main, heureusement dans la nuit ténébreuse, cela ne se voit pas !

L'étang était magnifique, refletant la lumière blanche de la lune dans ses profondeurs.

" C'est très joli !"


Essayant de retrouver son masque souriant dans tout son corps de mélancolie, ne quittant pas l'image de la lune dans l'étang :

"Pourquoi es-tu parti aussi vite ? Tu aurais pu m'attendre tu sais ?"


Puis cette question, fusa, redémasquant Emilie :
"Quel est le soucis qui s'est permis de ternir ce doux visage, Emilie?"


Emilie, déboussolée par cette question si soudaine, détourna enfin son regard vert de la lune pour se poser dans ceux de Gabriel, qui eux étaient clairs de curiosité.

Elle s'emporta tout de suite, perdant pour la première fois depuis longtemps son sang-froid.
Colère furtive.
Sa voix n'était plus du tout mélodieuse, cassante :

" Cela ne te concerne en aucun cas!"


Elle le regarda en fronçant les sourcils, d'un air si féroce, qu'on n'aurait pu la reconnaître![ Songerie d'une nuit 538233 ]

Puis, se rendant compte de son air si cassant et blessant, elle se rattrapa :

" Euh... Gaby, je suis désolée, je ne veux pas en parler..."


Elle soupira.
Levant la tête vers la lune, elle déclara :

"Au moins, la lune sera toujours là pour nous guider dans la nuit"
Revenir en haut Aller en bas
Vif argent

Vif argent


Nombre de messages : 267
Age : 35
Relations ? : Eliott, éléa, Luana, Emilie ... les rebelles!!
Humeur ? : Mystérieux
Date d'inscription : 13/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue70/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (70/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue65/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (65/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue80/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (80/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptySam 2 Fév - 16:40

Gabriel regardait la lune et ne détourna pas le regard lorsqu'Emilie lui dit à quel point c'était joli.

"Pourquoi es-tu parti aussi vite ? Tu aurais pu m'attendre tu sais ?"

Gariel baissa les yeux et préféra changer de sujet. Lorsqu'il posa aussi la question, Emilie réagit violemment. Comme lui, elle était secrète et mystérieuse. Elle se ravisa en comprenant la façon dont elle lui avait parler. Gabriel lui n'avait pas changer de regard car pour lui la réaction d'Emilie était normale.

"Tu as raison! ça ne me regard pas!"

Gabriel retourna son regard vers les étoiles. Il s'allongea sur le dos dans l'herbe fraîche et humide. La mélancolie s'effaça peu à peu grâce à la présence d'Emilie. Peut-être était-ce du au fait qu'il portait encore un masque, aussi bien physiquement et mentalement.

Il croisa ses mains derrière sa tête et entra dans une songerie. Puis, sans détourner son regard du grand déleste, il parla.

"Tu as une voix magnifique!"

Gabriel s'assit à une vitesse phénoménale. Il se sentit gêné de sa phrase. Il rougit mais la nuit et son masque cachait cela. Il se leva et partit.
[Ce n'est pas pour clore le sujet c'est pour faire durer le sujet lol !! PTDR!!]

Gabriel se retrouva seul. Espérant qu'Emilie ne la suivrait pas.

"Quel idiot! Elle ne voulait certainement pas savoir que je l'avais observé! Imbécile!"

Il avait dit cela en se donnant une tape sur le front. Il se disait qu'il n'aurait pas du dire ça car la chanson de la belle était de son coeur. Gabriel savait qu'elle était comme lui et qu'elle aurait surement voulu garder son jardin secret.

Sans savoir où il allait, il avança et se retrouva au pied de l'arbre où Eliott et lui avait enterrée Elenwe. Il tomba à genoux. Sa conscience ou la présence de sa défunte bien-aimée l'avait ramener ici. Il en était le premier surpris.

"Guide-moi ! Cesse de me toturer"

Il parlait à sa belle. Il avait le coeur fragile en cet instant. Heureusement qu'il était seul, sinon il se serait ouvert à n'importe qui. Même Emilie! Il regarda à droite puis à gauche pour s'assurer qu'il était seul puis regarda la tombe rustique et se mit à chanter. Il avait oublier que si Emilie était bel et bien comme lui elle l'aurait suivi.

Dans mes nuits je vois des murs de feu
Je traverse des océans de sang
Je croise le fer avec les anges de l'enfer
Et mes jours sont un long tunnel
Au bout duquel
Tu m'appelles

Attends-moi
Où que tu sois
J'irai te chercher
Et te retrouver

Demande au soleil

Demande au soleil et aux étoiles
Oh ! Si je t'ai aimée
Demande à la lune de témoigner
Oh ! Si tu m'as manqué

Demande aux montagnes où j'ai erré
Combien de nuits, combien de jours
Demande aux rivières que j'ai pleurées
Demande au soleil

Le chemin qu'on avait fait ensemble
Je le refais à l'endroit à l'envers
T'avais pas l'droit de t'en aller loin de moi
De me laisser seul dans cet univers

Qu'est-ce que j'ai fait pour qu'on m'enlève
Ma vie, mon amour et mes rêves ?
Je te rejoindrai
Mais dans quelles contrée ?

Demande au soleil et aux étoiles
Oh ! Si je t'ai aimée
Demande à la lune de témoigner
Oh ! Si tu m'as manqué

Demande à la mer de me noyer
Si je trahissais notre amour
Demande à la terre de m'enterrer

Dans mes nuits je vois des murs de feu
Et mes jours sont un long tunnel
Au bout duquel tu m'appelles

Demande au soleil et aux étoiles
Oh ! si tu m'as manqué

Demande aux montagnes où j'ai erré
Combien de nuits combien de jours
Demande aux rivières que j'ai pleurées
Demande au soleil

Demande à la mer de me noyer
Si je trahissais notre amour
Demande à la terre de m'enterre
Demande au soleil

Demande au soleil...


Gabriel pleura. Il était triste d'avoir perdu cette femme. Il repensait à Eliott et éléa qui vivaient le bel amour qu'il avait vécu il y a quelques années. [désolé de te faire jouer Emilie mais on va dire que tu m'a suivi ptdr!!!] Il se reprit en entendant un bruit dans les buissons. Il se releva et sortit son épée.

"QUI EST LA? PARLE QUE JE T'ENVENTRE!"
Revenir en haut Aller en bas
Emilie Cullen

Emilie Cullen


Nombre de messages : 86
Age : 32
Date d'inscription : 07/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue20/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (20/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue97/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (97/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue85/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (85/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptySam 2 Fév - 19:35

[ tkt j'en avais l'intention XD]

Heureusement pour elle, Gabriel ne l'avait pas pris mal!
Et puis il lacha ses paroles pour l'apaiser peut-être, si soudainement.

"Tu as une voix magnifique!"


Emilie ne savait plus ou donner de la tête.
Et il partit, sans qu'elle puisse émettre une réponse.
Il l'avait vraiment vue, entendue, comment avait-il osé ? Enlever son masque sans lui demander ?
Non, cela elle ne l'acceptait pas. Et puis maintenant il s'en allait, sans laisser de trace ?
Non.
Même si sa dernière phrase était un très beau compliment, pour elle c'était implicitement une injure.

Ainsi, elle le suiva, pour pouvoir lui répondre qu'espioner n'était pas très bien aperçu.
Mais bon, elle que faisait-elle maintenant ?
L'espioner.
Elle soupira, cachée dans un buisson, elle pouvait se faire aussi noire que la nuit, sans un bruit, en silence.

Gaby se trouvait à présent devant un arbre, et soudainement, il se mit à chanter, d'un doux alto.
Sa voix n'était que tristesse, Emilie, maintenant avait de se retrouver ici, dans buisson, elle aurait tellement voulu être loin d'ici, s'occuper d'un malade, plutôt que d'entendre cette complainte mélancolique.
Elle avait les larmes aux yeux.
Gaby aussi. Elle pouvait apercevoir la lumière de la lune se refletait sur se joues.
Dans ses larmes.
Oui, la lune pleurait avec lui.
Emilie aussi, de grosses larmes coulaient sur ses joeus,et elle ne savait pourquoi!
La lune avait ce pouvoir, mélancolique, de comprendre.

Puis, brusquement elle laissa échapper son soufle trop fort.
Gaby le sentit.

"QUI EST LA? PARLE QUE JE T'EVENTRE!"


Emilie sursauta devant la voix que prenait Gaby.

Elle sortit alors de son buisson, les cheveux ébouriffées, les larmes coulantes.

Son masque était brisée désormais.

" Gaby, je suis désolé, je ne voulais pas...je...
tu as une belle voix toi aussi !"


Elle essaya un sourire timide, après tout, chacun son tour!
Revenir en haut Aller en bas
Vif argent

Vif argent


Nombre de messages : 267
Age : 35
Relations ? : Eliott, éléa, Luana, Emilie ... les rebelles!!
Humeur ? : Mystérieux
Date d'inscription : 13/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue70/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (70/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue65/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (65/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue80/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (80/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyDim 3 Fév - 21:28

Gabriel sentit ses joues bouillir. Même si il avait entendu emilie chanter cela ne lu idonnait pas la permission de le suivre surtout à cet endroit. C'était le jardin secret de Gabriel. Nul être en dehors d'Eliott ne connaissait cela de Vif argent.

Il se sentit trahi. Toujours l'épée à la main, i lavança vers Emilie et mis sa main autour de son cou. Elle ne broncha pas comme si elle savait qu'il n'irait pas jusqu'au bout. Il se ravisa et ranga son épée.

Il prit dans ses mains les bras d'Emilie. Son regard transpirait de fureux. Elle avait découvert son point faible. Il ne voulait que cela se sache. Il avait deux choix: La tuer ou la laisser partir.

Emilie était une femme discrète et douce. Gabriel savait qu'elle resterait dans la confidence.

"Ne répète ça à personne! Tu ne dois jamais revenir ici!"

Il la lacha et baissa la tête. Il lui tourna le dos et lui dit.

"Je t'en prie! Va t'en! Laisse moi seul!'

Gabriel essaya son visage. Il ne voulait devenir méchant avec Emilie qu'il affectionnait énormément mais il ne voulait pas que son secret s'ébruite et si pour cela il fallait lui faire peur. Il le ferait!! Il réfléchit.

Excuse moi!! Retournons à la fête s'il te plaît!"

Ils repartirent tous les deux vers la fête mais en revenant sur la ville il croisèrent ...
Revenir en haut Aller en bas
Luana Kandro

Luana Kandro


Nombre de messages : 42
Age : 32
Relations ? : Haha, vous aimeriez le savoir, heeein ?
Humeur ? : Maussade. :(
Date d'inscription : 20/01/2008

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyDim 3 Fév - 22:21

Lua Songerie d'une nuit 10162

Il se trouve, donc, que Miss Kandro avait décidé de suivre Vif Argent. Je sais, je sais, il se fait beaucoup suivre ces temps-ci, le pauvre.

Mais elle ne l'avait pas fait dans des fins cruelles et mesquines, voilà ce qui importait. Elle voulait juste lui rappeler qu'il lui avait promis de rester à ses côtés pour la petite réunion sympathique. Et comme une promesse c'est une dette...

Du moins, dans sa petite tête, c'était ainsi que les choses se passaient.

Au fond, elle n'avait pas pensé un seul instant qu'il aurait pu vouloir rester seul. Elle croyait, juste, qu'il...

Bonne question. Qu'il...

Qu'il était allé prendre une bouffée d'air frais, pour immédiatement revenir. Rien que pour regarder la Lune vite fait, par exemple.

L'astre perlé de la nuit baignait Lua de sa lumière, et la pénombre laissait apparaître une silhouette, au loin. La gitane gagea que c'était lui, bien qu'elle ne l'ait pas encore assez vu pour être sûre de le reconnaître de loin.

Mais l'ombre avançait vite. Elle eut vite fait de la perdre de vue.

Comme elle pensait qu'il reviendrait vite, elle décida de l'attendre pied ferme. Un peu pour ne pas perdre la face. C'est que quand on va chercher quelqu'un et qu'on revient bredouille, ce n'est pas extrêmement glorieux.

Du reste, elle finit par se perdre en pensées, face à l'astre qui lui prêtait son nom. Le temps passa, elle ne s'en aperçut pas.

Et puis, alors... des pas. Deux personnes venaient vers elle. Dès que la faible lueur nocturne illumina les sombres contours des deux jeunes gens, elle reconnut Vif Argent, évidemment, et... une femme.

C'était celle qui s'était présentée comme... Emilie, c'est ça ?

Là, Lua ouvrit de grands yeux. Il lui sembla que tout s'expliquait. Voilà pourquoi V.A. était parti sans rien lui dire. Rendez-vous galant.

Oh...

... ow.

C'était assez gênant. De un, elle rougit en se trouvant un peu trop fouineuse, soudainement. De deux... C'était bizarre de se dire que V.A. avait une petite amie. Vrai. Elle commençait à se prendre d'affection pour lui, en fait. Évidemment, elle aurait dû s'en douter ; bien fait comme il l'était... c'était juste... bizarre. Oui, bien sûr, bizarre, c'est tout ! Elle ne savait pas, c'est tout. Emilie et lui n'avaient pas semblé aussi proches que cela, tout à l'heure.

Peut-être que c'était secret. Mes Dieux.

Embêtant, tout de même. Elle se sentit tout à fait mal élevée. D'un pauvre sourire d'excuse, elle salua le... vraisemblablement, couple.


- Oh, euh... je... je ne savais pas que vous étiez dehors, tous les deux... je voulais juste... prendre l'air ! -

Peu convaincante, poulette.

Essaye d'avoir l'air détendue, au moins.

Et dire que... dire que...

Aaaah, dire que Vif Argent était pris, cet imbécile !

Bref. On ne se mêle pas de la vie des gens. C'est pourquoi Lua adressa un grand sourire aux deux (bien que, si on regardait de plus près, un peu tordu), et se tourna vers la fête, ne se sentant plus de honte.

Quelle idée de s'incruster dans la vie des gens, quand même !
Revenir en haut Aller en bas
http://kingsuntime.positifforum.com
Vif argent

Vif argent


Nombre de messages : 267
Age : 35
Relations ? : Eliott, éléa, Luana, Emilie ... les rebelles!!
Humeur ? : Mystérieux
Date d'inscription : 13/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue70/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (70/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue65/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (65/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue80/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (80/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyDim 3 Fév - 22:40

Gabriel et Emilie arrivèrent peu à peu. C'est alors que Luana avec l'air furieux puis déappointé les regarda. Gabriel eut envie de rire à l'idée de ce qu'elle pouvait imaginer.

"Luana! Vous me cherchiez pour ma promesse n'est-ce pas? Emilie je te rejoind à l'intérieur dès que j'ai fini!"

Il avait parler avec une telle douceur que le contraste avec laf açon dont il avait parler à Emilie était choquant. Il sourit et alors qu'elle partait lui attrapa le poignet.

"Souviens toi!"

Lui dit-il en posant son doigt sur ses lèvres en faisant chut. Il se retrouva seul avec Luana. I la regarda dans les yeux.

"Il ne me sied guère d'acceder à votre requête!!"

Après un instant, il sourit et lui .

"ça veut dire non !!"

[j'ai pas pu résister!!!]

Gabriel ria. Il savait au fond de lui que la seule aide qu'elle pourrait fournir à la révolution consistait en quelques prières. La révolte a besoin de gaillards prêt à se battre. DE plus, elle le troublait dans sa froideur. Il ne voulait prendre aucun risque par rapport à l'avenir.

"Luana tu es une fille charmante mais je crains que tu ne sache pas assez bien te battre. Ce n'est pas un jeu! On a déjà perdu beaucoup d'hommes...et de femmes."
Revenir en haut Aller en bas
Luana Kandro

Luana Kandro


Nombre de messages : 42
Age : 32
Relations ? : Haha, vous aimeriez le savoir, heeein ?
Humeur ? : Maussade. :(
Date d'inscription : 20/01/2008

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyDim 3 Fév - 23:49

[ HJ : Et vive Barbossa ^^ ]

Alors qu'elle pensait retourner festoyer avec nos joyeux lurons, Monsieur Vif Argent implicita qu'il avait à lui parler.

Oh My God.

Lentement, elle se retourna pour lui faire face. Voir V.A. et Emilie échanger des petits secrets l'agaça presque. Mais ils faisaient ce qu'ils voulaient, hein. Qu'ils ne se gênent pas. C'est comme si elle n'était pas là.

Bref.

Avec un espoir un peu trop visible, peut-être, Lua, à present seule avec le jeune homme et avec l'astre nocturne, planta ses yeux gris dans ceux de l'aigle de Merlin.

Peut-être, qui sait, voudrait-il bien dire qu'elle avait passé le test et qu'elle méritait sa place parmi eux ?

Erreur. Au contraire.

"Ça veut dire non."

Ça veut dire que tout ça, c'était de la scène ? Pas de révolte pour elle ?

Mais il avait promis...

Encore une fois, l'épisode du couteau ressurgissait dans sa mémoire. Vif Argent se moquait d'elle. Il croyait qu'elle ne savait pas se battre.


- Nous en avons déjà parlé. Je t'ai dit mes motivations. Et puis... la mort ne me fait pas peur. -

Parce qu'elle avait déjà tout perdu, étant enfant. Sa seule famille, c'était Ma et Kir, mais parfois, elle se demandait si elle n'était pas un poids.

Un poids !

Peut-être que Vif Argent la considérait comme cela, lui aussi... un poids.

C'est vexant.

Les yeux tristes, Lua dirigea son regard sur la Lune... la Lune, qui le soir où sa première vie avait pris fin, où sa première famille avait cessé d'exister, ne l'avait pas abandonnée. Elle était là, l'illuminait de tout son être. Au début, Lua n'avait pas compris. Elle croyait que cette Lune cherchait à éclairer ses pleurs, pour que tout le monde puisse la voir pleurer, et se sentir encore plus humiliée...

Elle avait haï la Lune, maudit son propre prénom.

Mais elle avait fini par comprendre...

La Lune ne voulait pas l'humilier. Elle voulait juste lui dire : "tu n'es pas seule".

Oh, mais parfois, elle se sentait si seule... et la Lune était sa seule compagne. Parfois, celle-ci s'en allait, lors du renouvellement du cycle lunaire, et la gitane pleurait en cachette. Elle se sentait toujours seule.


- Dis-moi... ça ne t'est jamais arrivé, d'avoir la nécessité de te prouver quelque chose ? Moi, je sais que je ne pourrai pas vivre en paix, si je ne me venge pas. -

Son ton absent marquait bien qu'il n'était pas obligé de répondre á la question. Son regard scrutait toujours la Lune.

Donne-moi la force...

Elle répugnait à se dévoiler ainsi, en fait. Elle ne connaissait pas bien Vif Argent, et voilà qu'elle lui disait des choses dont ni même Ma ou Kir étaient au courant. Mais elle n'avait pas vraiment le choix.

Comment lui faire comprendre qu'elle avait besoin de cela, pour vivre en paix avec soi-même ?

Si son destin était de mourir, tant pis, elle mourrait. Mais au moins, qu'elle meure en se sentant utile. En ayant une mission. En vengeant ceux qui lui avaient donné le jour. C'était cette seule pensée qui pourrait lui redonner une envie de vivre pleinement. Car, si elle vivait, c'était si légèrement...

Aujourd'hui, non. Elle avait attendu en silence une manière de se venger. La Couronne devait payer le prix.

Quel est le prix
Qu'on va nous payer pour sa vie ?
Quel est le sort
Qu'on donne à ceux qui donnent la mort ?


La Couronne devait payer.

Car tout était de sa faute.
Revenir en haut Aller en bas
http://kingsuntime.positifforum.com
Vif argent

Vif argent


Nombre de messages : 267
Age : 35
Relations ? : Eliott, éléa, Luana, Emilie ... les rebelles!!
Humeur ? : Mystérieux
Date d'inscription : 13/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue70/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (70/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue65/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (65/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue80/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (80/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyLun 4 Fév - 0:14

Gabriel lmeva les yeux vers la lune lorsqu'elle chanta. Non Gabriel ne voulait pas risquer une vie inutilement. Surtout pour une si belle...euh une gitane. Il réfléchit. Il n'avait qu'à accepter. Il avait promis de la faire entrer dans la révolte jamais de la mettre dans l'action même après tout.


"Luana, je ne veux pas risquer ta vie inutilement! Comprend le!"


Non il n'avait pas le courage de lui mentir. Mon dieu, comment lui dire qu'elle va souffrir. Les combats de cette révoltes forcent les hommes et femmes à renoncer à leur vie privée. Bien sûr Eliott et éléa s'étaient différents... Peut-être pas!! Son regard passa de droite à gauche rapidement en quête d'une idée d'une intuition.


"Tu as besoin de te venger et ça je le comprend car moi-même je dois me venger. Mais.....*soupir*... ne joue une mauvaise partie d'échec!"


Le regard de la jeune fille était implorant et la lune révéla la douceur de ses traits. Elle était triste de vivre sans vengeance. Il ne savait pas où poser son regard et la lueur de la Lune le perturbait autant que le ramdam de la fête des révolte qu'i lavait hâte de rejoindre au lieu de se brouiller avec une gitane isolée.


"Pourquoi te venger ainsi? Et Maintenant?"


Gabriel tenta de gagner du temps pour se convaincre lui-même que Luana avait des possibilités pour la révolte. Il l'accepta mais ne promis en aucun cas de la faire montrer au front.


"Eh bien je t'entraînerais et j'accepte de te faire entrer dans la révolte."


Gabriel regarda la gitane en attendant qu'elle réagisse. Il ne lui donna pas l'illusion de la trompé. Nous verrons si elle réfléchit. L'esprit vif faisait parti du recrutement. Gabriel voulait retourner à la fête et clore cette discussion rapidement. Il voulait rejoindre Emilie, Eliott et les autres.
Revenir en haut Aller en bas
Luana Kandro

Luana Kandro


Nombre de messages : 42
Age : 32
Relations ? : Haha, vous aimeriez le savoir, heeein ?
Humeur ? : Maussade. :(
Date d'inscription : 20/01/2008

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyLun 4 Fév - 18:05

Risquer sa vie...

Était-ce vraiment pour sa vie, pour elle, qu'il refusait de l'enrôler ? Un sourire ironique s'empara des lèvres de la gitane. Non, elle n'y croyait pas. Ses petites inquiétudes, qu'il se les garde. Elle désirait se battre.


- Pourquoi te fais-tu du souci à propos de ma vie ? Je te dis que je n'ai pas peur de la mort. Et, que je sache, je ne suis pas plus importante que ça à tes yeux ; tu me connais à peine. Alors pourquoi t'y attarder ? Ça ne sert à rien de te faire du mouron. S'il faut que je meure, je mourrai, c'est tout. -

Elle savait très bien se débrouiller toute seule, merci. Pas besoin d'une nounou qui lui dise quoi faire.

Enfin, Ma était de bon conseil, c'est vrai. Mais elle ne serait jamais d'accord. C'est pour cela que Lua préférait ne pas lui demander son avis.

Si elle ne demandait pas conseil à Ma, pourquoi écouterait-elle Vif Argent ?

Son regard ne quittait pas la Lune. Impassible, sa voix pénétrante résonnait sous la lueur faiblarde.


- J'ai bien conscience que ce n'est pas un jeu. Et je ne joue pas aux échecs. Aux échecs, on ne se venge pas. Tout cela est très sérieux. -

Une brise souleva ses cheveux un instant. La belle se frotta les bras en guise de réchauffement. Le vin, lui il ne faisait plus son effet, il ne réchauffait plus.

Et puis, ces questions. Pouvait-elle vraiment se confier à Vif Argent ? À celui qui l’avait tant humiliée, et qui l’avait menacée avec un couteau ?

On ne peut faire confiance à personne, ou à pas grand monde, avant d'être sûr de leur bonne foi. Voilà pourquoi Lua décida ne dévoiler la vérité qu'en partie, et à mots couverts.


- J'ai attendu si longtemps l'occasion d'une vengeance... Tu dois le savoir, toi, ce qu'on ressent. Je veux me venger de la Couronne, parce qu'elle a été responsable de mon pire souvenir. Je veux me venger, parce que personne n'avait le droit de détruire ma vie aussi brutalement. Je veux me venger... parce que c'est le seul moyen de me pardonner, et de vivre en paix avec moi-même. -


Et puis, plus doucement :

- Il y a des choses que l'on doit accomplir coûte que coûte. -


Toute sa vie, le remords l'avait accâblée. Elle ne cessait de se dire "et si". Et si j'avais réveillé mes frères et ma soeur ? Si je leur avais proposé de venir avec moi, ils ne seraient pas morts.

Elle se sentait égoïste. Cet égoïsme avait causé la mort de toute sa famille. Coupable...

Et puis, il y avait le sentiment de devoir achever le travail de son père. Lui, il était rebelle. Il s'était révolté contre la Couronne, et voilà qu'il en avait péri. Pourquoi sa fille, son unique fille survivante, ne pourrait-elle pas reprendre le flambeau, pour l'honorer ?

Et enfin, accepter, tourner la page, et vivre pleinement, sans plus de remords, sa nouvelle vie, cette vie de gitane, la gitane qu'elle pourrait, après tout cela, être véritablement.

Elle serait libre de choisir sa vie, non plus en fonction de son passé, et aller vers l'avant. En attendant, il y avait quelque chose qui la bloquait.

Et ce quelque chose, il fallait l'envoyer au loin. Il fallait se venger.

Un véritable sourire, plein de reconnaissance, embellit le visage de Lua. Elle planta son regard dans celui du jeune homme, et sa voix traduisait sa gratitude.


- Oh, merci ! -

Mais son élan de joie fut très vite stoppé. Le sourire se figea, et se transforma en moue.

C'était trop suspect. Le regard perçant de l'aigle de Merlin cachait quelque chose...


- Dis-moi, lorsque tu me promets de m'engager, j'espère que tu n'insinues pas que mon rôle sera de distraire ces messieurs ? Je veux me battre, moi, pas faire la belle pour votre bon plaisir, - émit-elle malicieusement.

On ne l'aurait pas à ce jeu-là, foi de Lua. La tromperie, elle s'y connaissait plus que quiconque.
Revenir en haut Aller en bas
http://kingsuntime.positifforum.com
Vif argent

Vif argent


Nombre de messages : 267
Age : 35
Relations ? : Eliott, éléa, Luana, Emilie ... les rebelles!!
Humeur ? : Mystérieux
Date d'inscription : 13/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue70/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (70/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue65/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (65/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue80/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (80/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyLun 4 Fév - 22:16

Gabriel ria à la réaction de la gitane. La gitane avait raison, il ne se souciait pas trop de sa vie. Non en faite, c'était ses raisons dont il ne se souciait pas. La vie de la gitane avait une certaine importance. Il refusait de gaspiller ainsi une vie pour un combat stéril perdu d'avance.

"Tu as raison: Tu n'es pas plus importance qu'une autre à mes yeux et c'est pour cela que je ne veux pas risque ta vie inutilement. Te mettre dans le combat serait dangereux pour une novice."

Elle se trompait. Mourrir? Est-ce dont cela le seul but de son combat? Quel enfant ridicule! Elle semblait tout à coup puérile aux yeux de Gabriel. Non décidément, elle ne semblait pas prête à se battre réellement.

"Si mourrir est ton seul but va trouver quelqu'un d'autre pour porter ton deuil. Notre révolte mértie plus haute estime que celle d'une enfant puérile!"

Gabriel se trouva tout d'un coup sévère et comprit qu'i ldevait mieux s'exprimer pour faire comprendre cela à la gitane.

"Je ne vois pas à quel point cela est sérieux pour toi! J'espère que tes raisons sont nobles. Raconte ton histoire!"

Gabriel voulait être sûr qu'elle s'engageait non pas pour l'honneur croyant ainsi en un combat facile mais pour une noble cause. Surout, Gabriel voulait vérifier qu'elle n'était pas un nouvel espion envoyé par la reine pour les mettre en échec.

"Eh bien je t'entraînerais et j'accepte de te faire entrer dans la révolte."

Gabriel mettait encore en doute la bone foie de la jeune fille. Il ne voulait en rien mettre en jeu sa vie de façon stupide. Fragile comme elle est, i lavait peur qu'elle chute au premier combat et ceux même si il l'entrainait. Après tout, Gabriel avait toujours dit qu'être entraîner c'était bien mais avoir le coeur d'un révolutionnaire c'était mieux pour vaincre.

Gabriel avait bien monté son entourloupe en promettant de la faire entrer dans la révolte sans pour autant promettre de la mettre au front. Mais la jeune fille avait l'esprit vif. Voilà qui faisait un bon point pour elle! Elle avait comprit qu'il y avait une astuce.

Dis-moi, lorsque tu me promets de m'engager, j'espère que tu n'insinues pas que mon rôle sera de distraire ces messieurs ? Je veux me battre, moi, pas faire la belle pour votre bon plaisir

Gabriel perdit son sourire d'arnaqueur. La sauvageonne avait tout découvert. Pressé de rejoindre ses amis et ayant l'envie de surveiller Emilie afin qu'elle ne dise rien sur ce qu'elle avait vu, Gabriel réfléchit rapidement à comment piégé encore la gitan.

Il avait quand même l'esprit occupé par une question: Emilie avait-elle vu ou non la tombe d'Elenwë? De tout son coeur, il espérait que non.

"Ton rôle ne sera pas de distraire les hommes, dit-il mais il ajouta avec une envie de taquinerie, pour cela nous avons les catins!!"

Il ria à gorge déploya avant de reprendre plus sérieusement.

"Je plaisantais [j'avais envie de mettre je déconne !!]. Tu ne fera pas la belle , pour cela il faudrait que tu séduise bon nombre d'entre nous. Bien qu'Eliott cela soit fait, d'autres sont plus difficile à conquérir. Je t'ai dis que tu entrera dans la révolte. Je verrais plus tard ton rôle!"

Gabriel sourit et commença à partir vers la fête pour surveiller Emilie. Il n'avait toujours pas promis à la gitane qu'elle monterais au front. Il partit rapidement dans l'espoir qu'elle ne repère pas encore l'arnaque dont elle était victime une fois de plus.

[j'ai fais court lol!!! Je continuerais à la fête en fonction de ta réponse Luana je verrais !! ]
Revenir en haut Aller en bas
Luana Kandro

Luana Kandro


Nombre de messages : 42
Age : 32
Relations ? : Haha, vous aimeriez le savoir, heeein ?
Humeur ? : Maussade. :(
Date d'inscription : 20/01/2008

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyLun 4 Fév - 23:45

Il commençait sérieusement à l'agacer. Il se moquait d'elle, comme toujours. Il riait, il s'en fichait, il ne l'écoutait pas. Elle serrait les dents. Au moindre faux pas, elle pouvait dire adieu à ses chances.

- Tu te contredis. Ma vie n'a pas d'importance. Si je veux la risquer, ce ne sont pas tes affaires. -


Enfant puérile ? Enfant puérile ? Avait-il seulement idée de ce qu'il disait ? Il avait l'air sérieux, et cet air ne plaisait pas du tout à la gitane.

Elle fit un pas vers lui. Elle savait qu'il fallait se retenir.

Mais, bons dieux, elle mourrait d'envie de lui faire la peau.


- Arrête de me mépriser, veux-tu ? C'est toi qui as commencé avec cette histoire de risquer sa vie. Je te dis seulement que ça ne me fait pas peur, pas que mon but est de me jeter dans la gueule du loup. Autrement, je ne perdrais pas mon temps à palabrer avec quelqu'un comme toi. Je serais pendue ou noyée quelque part, et l'histoire est finie. -


Elle parlait de sa mort ironiquement, comme si la chose était tout à fait dérisoire. Elle s'en moquait. Lua se moquait de mourir ou pas. Était-ce trop demander que de vouloir trouver un sens à sa vie ? Si on n'a eu qu'une impression, durant toute sa vie, et si cette impression c'était qu'elle avait dû faire une chose très mal dans une autre vie pour mériter d'être ainsi punie des dieux ?

Si on ne peut plus vivre avec soi-même avant d'avoir accompli quelque chose ?

- De toute manière, cher Monsieur Vif Argent, - grinça-t-elle, les yeux plissés de fureur, - tu peux bien me trouver puérile, mais si toi, qui te crois supérieur à moi par quelque malencontreux critère, si toi tu ne veux pas de moi comme recrue, je trouverai bien quelqu'un qui veuille bien. - En espérant qu'Eliott ou la fille, là, Eléa, l'avaient trouvée assez sympathique pour contredire le chef-adjoint... Ouais, aucune chance. - Et si je n'y arrive pas, je trouverai un autre moyen d'assouvir ma vengeance. Là, ma vie sera encore plus en péril, si cela t'importe vraiment. Mais je n'accepte pas d'être humiliée ainsi. Il faudra alors que je me venge de toi. Le jour où je le pourrai, tu le regretteras. -

Surtout que... elle n'avait pas vraiment envie de devenir son ennemie. Mais il l'énervait tant ! Elle ne s'était pas autant énervée depuis qu'elle s'était disputée, une fois, avec...

Avec...

Faiblesse au coeur. Elle détourna le regard de l'impertinent, blessée du souvenir. Et elle essaya de le chasser, au loin, en scrutant les profondeurs du sol... mais cet idiot ne l'aidait pas. Il voulait qu'elle raconte. Il voulait qu'elle se dévoile.

Il voulait voir son coeur saigner.

Et le pire, c'est que cela sonnait comme un ordre.


- Mais de quoi j'me mêle ? - émit-elle d'une voix tremblante, mais forte. - Je ne te demande pas de me raconter ta vie, moi. Je ne me mêle pas de ta petite et intime vie privée. Tu connais personnellement l'histoire de tous tes compagnons ? Non. J'en doute. La mienne, je n'ai pas envie de te la raconter. Tu n'as pas pensé que je pouvais avoir un passé douloureux, hein ? Que ça pouvait me faire mal ? Tu ne penses qu'à ta petite personne ! -

Elle cracha ses paroles si cruement à la figure du jeune homme qu'on l'aurait dite consumée par la haine. En vérité, elle parlait ainsi parce qu'il ne fallait pas qu'il la voie pleurer.

Seule la Lune pouvait en être témoin.

Elle se refroidit immédiatement. Il fallait qu'elle garde tous ses esprits.

Ah, et pour couronner le tout, il ne manquait plus que ça. Qu'il la traite de catin !


- Tu ne sais vraiment pas parler aux femmes, -
tança-t-elle avec froideur. - Je plains ta petite-amie. Comment fait-elle pour te supporter, toi et tes arrogances ? -

Elle avait décidé d'attaquer encore un peu. Il ne méritait pas de répit.

C'était décidé. Elle le haïssait.

(Notons que, par petite-amie, elle sous-entendait Emilie, car pour elle, ils étaient ensemble, bien qu'elle n'ait rien vraiment contre cette fille qui en premier abord avait semblé sympathique.)

Mais, malgré tout, elle ne pouvait pas se permettre d'abandonner. Elle ouvrit la bouche pour répondre à sa proposition finale et catégorique, mais il s'en allait déjà.

Quel... C'était comme s'il se fichait complètement de ce qu'elle pouvait penser !

Se refusant à le suivre, ce qui aurait été trop humiliant, car ç'aurait été l'équivalent de le supplier comme un petit chien, elle regarda la Lune. Elle serrait le point à un tel point que ç'aurait pu saigner. Elle lança, d'une voix haute, pour que lui, à une certaine distance, puisse l'entendre :


- D'abord, ce n'est pas très galant de mettre le charme d'une femme en doute. Et ensuite... j'accepte. Je te prouverai. Tu verras. -

Car, après tout, aider un tout petit peu, c'était déjà un pas. Ensuite, elle aurait le temps de lui montrer de quoi elle était capable, à ce petit prétentieux, vaniteux, parfaitement imbu de lui-même...

Bref, à Vif Argent. Elle lui montrerait.

Une phrase lui enserrait la gorge. Une phrase qu'elle jugea trop mal polie pour être lancée. Ça ne le blesserait pas, non, mais c'était bas.

La phrase ?

"Du moment que je ne reçoive des ordres que d'Eliott, et pas de toi..."
Revenir en haut Aller en bas
http://kingsuntime.positifforum.com
Vif argent

Vif argent


Nombre de messages : 267
Age : 35
Relations ? : Eliott, éléa, Luana, Emilie ... les rebelles!!
Humeur ? : Mystérieux
Date d'inscription : 13/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue70/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (70/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue65/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (65/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue80/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (80/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyMar 5 Fév - 0:02

Gabriel aimait la voir s'énerver de plus en plus . Il voyait ainsi jusqu'où ira sa colère pour sa cause et ses espoirs. Il voyait jusqu'om son âme pouvait aller par vengeance. Il voyait tout cela en elle.


"Le suicide n'est pas une solution mais tu peux parler à quelqu'un pour te soigner. "


Gabriel riait ce qui avait le don d'énerver encore plus la jeune fille. Gabriel ne se moquait pas d'elle mais sans qu'elle s'en rende compte, il la testait devant l'adversité. Les yeux de la gitane s'enflammèrent et Gabriel se dit qu'i létait peut-être aller trop loin. Dans quel état l'avait-il mise?


Lorsqu'elle parlait de demander à quelqu'un d'autre de l'accepter dans la révolte, Gabriel ria. Il savait qu'aucun autre révolutionnaire en dehros d'Eliott et éléa ne pouvaient l'accepter et que ces deux derniers suivraient l'idée de Gabriel. C'était amusant de la voir s'énerver pour se défendre. Elle voulait s'en prend à Gabriel.


"Ecoute, fillette,

dit gabriel en gardant son calme,

Je t'ai déjà mise en défaite, ne me demande pas de m'amuser à le refaire. Et ne me demande pas non plus de te tuer pour ne plus avoir une enfant dans les pattes."


Gabriel sentait que la colère montait en lui mais il se controla. Il avait toujours su garder le controle de ses nerfs sauf quand i lavait venger Elenwë. Lorsqu'elle lui dit qu'il ne s'intéressait àsa petite personne, Gabriel s'énerva. Il se rapprocha d'elle et la regarda droit dans les yeux le regard de plus en plus noir.


"Tu ne sais rien de moi alors ECRASE!!!! Mes compagnons, je connais leurs histoires. Petite fille, tu ne sais rien de ma vie tais-toi avant de me pousser à bout et que je te fasse rendre gorge!!"


Gabriel tentait de se controler encore mais c'était de plus en plus difficle. Il avait appris àse controle et il mettait en oeuvre tout ce qu'il avait appris.


Gabriel préféra tourner les talons plutôt que d'entendre ce qu'elle avait à dire. Lors qu'il entendit qu'elle parlait de sa petite amie, il s'arrêta net dos à elle. Il sentit une douche froide inondé son coeur et son cerveau. Une froideur ultime. Il serra les poings tentant de se controler encore et encore. La difficultés avait atteint des sommets.


Cependant, il lu idit:


"Je ne suis plus sûr qu'une gamine comme toi puisse faire partie des nôtre. Tu n'as aucun respect pour qui que ce soit. Retourne faire des rondes pour les gardes royaux et va t'en."


Gabriel retrouva son calme. IL souffla avant de lui parler. Il sentait que si elle reprenait le sujet de la petite amie il ne se retiendrait plus .Cette petite sotte était sans gêne. Il lui tournait toujours le dos afin de ne pas avoir l'envied e l'étrangler sur l'instant.
Revenir en haut Aller en bas
Luana Kandro

Luana Kandro


Nombre de messages : 42
Age : 32
Relations ? : Haha, vous aimeriez le savoir, heeein ?
Humeur ? : Maussade. :(
Date d'inscription : 20/01/2008

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyMar 5 Fév - 0:53

Et en plus, ça se voyait, qu'il prenait du plaisir à la faire enrager !

Et ça, ça la mettait encore plus en colère.

Oh, joie. Maintenant, il lui fallait du soutien psychologique ? C'est bon, il déraillait. Là, elle était vraiment en rogne.

Elle s'approcha de lui. Elle avait conscience qu'elle ne pouvait pas être menaçante, il n'aurait pas peur d'elle. Mais la tentation de l'étrangler, de le giffler, de lui faire mal, très mal, était si forte, que...

Qu'elle ne pouvait pas tout simplement rester immobile. Ses mains fourmillaient, et elle regretta seulement de ne pas avoir de couteau ou poignard sur elle.

Elle l'aurait tué. Sans blagues. Elle n'aurait pas hésité.

Jamais de sa vie on ne l'avait autant humiliée. À ce jour, Vif Argent méritait la mort.

Et tout était de sa faute, en plus, à cet exécrable petit imbécile. C'était lui, après tout, qui avait commencé en envahissant la roulotte !


- Tu sais où est-ce que tu peux le mettre, ton suicide à faire soigner ? - explosa-t-elle.

Puis, plus doucement. Sussuré.


- Il ne faut pas me pousser à bout, Monsieur Vif Argent. Je te hais, tu le sais ? Je te hais ! -


Oui, il était allé trop loin. Trop loin ! Lua sentit des larmes commencer à couler en abondance.

Mais ce n'étaient pas des larmes de faiblesse. C'étaient des larmes de colère, de fureur... de haine.

Et là... le "fillette", le "je t'ai déjà mise en défaite" et le "enfant dans les pattes" la firent craquer.

Jamais prise au sérieux. Humiliée. Un poids.

Sans penser seulement à se retenir, sa main partit et atteignit le visage de l'homme en une giffle sonore, faisant presque son masque se détacher.

Je dis bien presque.


- Le jour où j'en aurai les moyens, je me vengerai ! Et ça effacera de ton esprit toutes les humiliations que tu m'as imposées, tellement ce sera fort. Tu n'es qu'un fat, Vif Argent ! Tu me donnes la nausée. -

Le "Monsieur Vif Argent", elle n'en avait plus rien à faire. Elle tremblait. Elle pleurait. Mais elle ne baissait pas le regard. Son regard, plus noir que l'enfer, le fusillait sans scrupules.

- ET JE M'EN FOUS, de ta vie, idiot congénital ! Tout comme toi tu n'en as rien à faire de la mienne. Je me fiche de ta petite histoire, de tes peines de héros, de ton sort incroyablement et exaspérément tragique, de tous les nobles sacrifices que tu as du faire ! Je m'en moque ! Tu n'as qu'à te les garder, parce que si ça m'intéressait, tu le saurais ! -


Évidemment, elle ne dirait jamais rien d'elle à quelqu'un d'aussi rustre. D'aussi détestable.

Il ne méritait pas qu'elle le regarde.

Au moins, même hors d'elle, elle avait le mérite d'avoir fait mouche. Elle le sentait piqué. Autant continuer sur sa lancée, et enfoncer toujours plus ce misérable.

Elle ignora son commentaire, donc, et reprit de plus belle.


- La gamine a touché un point sensible, je crois ? Allons, qu'est-ce qu'il y a ? Tu as peur de décevoir ta petite-amie, si elle découvrait que tu es un prétentieux de première qualité ? Parce qu'elle ne le sait pas encore ? Non, je sais ! En réalité, elle ne connaît pas ton horrible passé malheureux, et tu as fait quelque chose de terrible, et il ne faut pas qu'elle sache... Oh, pauvre de toi ! -

Le ton de dérision n'allait plus du tout avec ses traits. Elle se sentait cruelle, parce qu'elle savait qu'il allait être blessé. Au fond, cela ne lui plaisait pas trop de faire du mal à quelqu'un ainsi, mais il l'avait blessée, lui aussi. Beaucoup plus profondément qu'il ne le pensait.

- Au moins, - chuchota-t-elle en conclusion, se tournant dos à lui à son tour, - je suis sûre de respecter les autres plus que toi tu ne le fais. -

Un nuage brouillait la lumière de la Lune. Tout à coup, il faisait si sombre...
Revenir en haut Aller en bas
http://kingsuntime.positifforum.com
Vif argent

Vif argent


Nombre de messages : 267
Age : 35
Relations ? : Eliott, éléa, Luana, Emilie ... les rebelles!!
Humeur ? : Mystérieux
Date d'inscription : 13/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue70/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (70/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue65/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (65/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue80/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (80/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyMar 5 Fév - 1:19

Gabriel n'avait plus envie de rire. La gitane commençait à dépasser les bornes et il lui laissa une denrière chance de partir. Il fallait qu'elle sorte de son champ de viion car le sujet de la petite amie commençait à l'atteindre. Si elle ne partait pas il ne répondrait plus de rien.


Elle le haïssait et à l'entendre c'était du plus profond de son âme. Gabriel s'en moquait bien. L'avis d'une gitane n'importait que trop peu pour lui mais les attaques venimeuses qu'elle lançait devenait douloureuse.


"Haïs moi je n'en ai cure!! Va t'en!"


Gabriel était toujours dos à elle et ses poings se resserraient. Il fallait qu'elle parte ou Gabriel alla lui mettre son poing dans son visage. La colère remplaça la plaisanterie. Gabriel n'en pouvait plus. Il tenta de se calmer préférant ne rien entendre ce que disait cette folle ballerine des rues.


"Si je te donne la nausée, pourquoi t'impose tu ma présence? Dégerpis, petite ballerine des faubourgs!!"


Plus elle parlait plus la colère de vif argent montait. Ce n'était plus le révolutionnaire qu'elle attaignait mais l'homme derrière le masque noir de la liberté. Lorsqu'elle parla des nobles sacrifice, Gabriel ne se retourna même pas pour la regarder.


"Si cela résume pour toi ce que j'ai fais de la révolution, il vaut mieux que tu parte!"


La colère s'entendait dans sa voix avec le ton aggressif avec lequel il parlait à Luana. Il lui laissait la chance de partir et au lieu de cela elle le poussait à bout. La colère le gagnait. L'envahit mais n'était qu'au bord des choses. il ne manquait qu'une chose pour que tout déborde. Mais elle n'oserait tout de même pas.


Elle entâma le sujet fatal à vif argent.


- La gamine a touché un point sensible, je crois ? Allons, qu'est-ce qu'il y a ? Tu as peur de décevoir ta petite-amie, si elle découvrait que tu es un prétentieux de première qualité ? Parce qu'elle ne le sait pas encore ? Non, je sais ! En réalité, elle ne connaît pas ton horrible passé malheureux, et tu as fait quelque chose de terrible, et il ne faut pas qu'elle sache... Oh, pauvre de toi ! -


Gabriel ne put se retenir et il n'écouta pas la suite. Il se retourna dans un excès de colère. il attrapa un couteau qu'i lavait de cacher à sa taille et attrapa la gitane. Il la mit dos à lui et lui mit violemment la lame sous la gorge. La gitane en eut le souffle coupé.


La colère le possédait. Elle était aller trop loin et avait dit le mot de trop qui pouvait la conduire àsa perte. Grognant presque il lui dit


"Tu ne sais pas ce que tu dis alors la Ferme, petite imbécile!"


Gabriel la mit sa main au niveau du cou sentant le pouls de la jeune fille s'accélérer. Croyait-elle à sa fin? Il ne le savait pas et s'en moquait roayelement. Il mit sa main à sa nuque et la poussa de force dans un sens. Vers les campagne, il ne la regarda pas , ne l'écouta pas et ne lui parla pas. Elle avait beau se débattre, il l'a ramena à la raison en lui sortant un pistolet et en lui colla ce dernier sur sa taille.


Ils marchèrent quelques minutes. ils montèrent sur la plus haute colline de la région d'où la vue était imprenable. Nul n'y allait jamais car Vif Argent et le masque l'avaient toujours interdit, on ne savait pourquoi.


Le ciel se dégagea peu à peu pour qu'un rayon de lune éclaire vivement le plus vieux chêne de la colline au pied duquel les deux coléreux se retrouvèrent. Au pied l'arbre, se trouvait une pierre que l'on ne pouvait lire que de très prêt.


Ils arrivèrent devant l'arbre ou Gabriel jeta la gitane à quatre pattes. Donnant l'illusion d'une mort sollennelle. Il mit son pistolet sur sa tempe et lui hurla.


"Je vais te montrer où ta bétise va te mener Gitane!


REGARDE LA PIERRE AU SOL ET LIS-LA! SACHE QUE PERSONNE N'A VU CELA SOUS PEINE QUE JE LES EVENTRE.

VOIS POURQUOI TU ES ALLER TROP LOIN ET VOIS POURQUOI TU VA MOURRIR AU CLAIR DE LUNE!"


La gitane semblait perdue. Il prit donc sa tête de force et la colla presque à la tombe d'Elenwë. Sur une pierre grise, était gravée en or et à la main :


Elenwë
A ma douce et tendre reine de la Lune
Morte au combat
Emmene au paradis notre amour et notre fruit
Gabriel



Gabriel regarda alors la gitane en attente de sa réponse face à des paroles qui étaient aller trop loin. Gabriel la regarda avec mérpis puis s'accroupit à son niveau. Elle était en animal blessée prête à recevoir le coup fatal. Gabriel lui murmura à l'oreille:


"Je te hais aussi!"

IL la regarda droit dans les yeux. Il ne vit qu'une chose affolée au sol. Un rien! Il chanta à cracher son venin avec une telle colère.


T'as déjà fait le tour ce c'qui t'a fait souffrir
Pour le meilleur souvent récolté que le pire
Quand tu n'as plus la force ni même le désir
Et tellement chialé et tellement maudit

Quand t'en as ras le bol de ceux qui font semblant
Qu'avant d'parler d'amour ils te parlent d'argent
Et d'regarder partir ceux qu't'as protégés toujours
En osant un sourire sur tes chances de retour

L'injustice, L'injustice



Il s'accroupit devant la gitane et l'attrapa par le haut de sa robe pour la rapporcher et lui reprendre.[les phrases en rouge sont celle qu'il appuit plus.]


L'injustice tu la prends comme un poignard au cœur
Quand une femme te quitte, un amour se meurt
Quand l'enfant chez toi n'a jamais eu sa place
L'injustice se vit seule devant sa glace


L'injustice, L'injustice

L'injustice tu la prends comme une balle dans le dos
Quand jugées comme un crime ta couleur et ta peau
L'injustice elle s'écrit sur le mur des prisons
Sur les plages et les tombes qui porteront ton nom

Quand tu as sur le cœur qu'on te donne tous les torts
Qu'il te reste la pudeur de pardonner encore
On en revient grandi, comme du pays des morts
L'injustice ne se vit qu'à force d'être fort
L'injustice, L'injustice, L'injustice
À force d'être fort




Il se releva et regarda la gitane à terre effrayée et perdue. Sa bétise et son orgueil l'avait amener trop loin. Gabriel ne pouvait plus contenir sa rage. Maintenant qu'elle était au courant pour Elenwë, il n'avait plus d'autre choix pour elle. Il avait les yeux complètement foux. Il n'y avait plus de pitié dans son coeur. Il ne pleurait pas car l'a colère l'aveuglait de trop. Il pointa son arme sur elle...

[Suspense]

Revenir en haut Aller en bas
Luana Kandro

Luana Kandro


Nombre de messages : 42
Age : 32
Relations ? : Haha, vous aimeriez le savoir, heeein ?
Humeur ? : Maussade. :(
Date d'inscription : 20/01/2008

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyMer 6 Fév - 0:44

[ HJ : Je ne suis paaaaaas afollée >< ]

Trois fois de suite, Vif Argent lui ordonna de partir. Et trois fois de suite, Lua, toujours plus emportée par cette fougue, cette fureur, cette envie de lui faire mal, au plus profond de son être, eh bien, trois fois de suite, Lua l'ignora.

Elle se tut seulement lorsque l'aigle de Merlin sortit un couteau et répéta la scène dans la roulotte. Prise au dépourvu, elle lâcha une exclamation de surprise. Comprenant ce qu'il faisait, elle eut tout simplement l'envie de le soumettre aux pires tortures. Mais, en position de faiblesse, elle avait intérêt à ne pas être trop désagréable.

Elle n'avait pas peur de mourir, certes. Mais elle n'avait pas envie de mourir pour rien. Surtout que, dans son esprit, il lui semblait que Vif Argent exagérait, qu'il prenait tout un peu trop à coeur. L'orgueil, sans doute. Car, après la cruauté dont elle avait fait preuve dans ses paroles, elle s'attendait peut-être à une tempête et à ce que son nom soit marqué à jamais sur la liste noire, mais pas à ce que ce problème qu'il avait apparemment avec sa petite-amie, Emilie, soit grave au point de sacrifier sa propre vie.

Alors, il la poussa, vers une direction qui ne lui disait rien. Il l'entraînait de force. Frondeuse, elle tenta de se libérer de cette captivité soudaine.


- LÂCHE-MOI ! - hurla-t-elle à deux reprises.

Mais le gredin eut vite fait de lui coller une arme sur la taille, et cela lui coupa, sinon le désir, le pouvoir de faire toute réclamation.

Elle ne pouvait pas se laisser faire comme ça ! Qu'est-ce qu'il allait encore commettre, ce type ? Il était cinglé, sûr et certain. De rage, elle se meurtrissait les lèvres avec les dents, les mettant en sang, essayant d'imaginer que la douleur qu'elle ressentait était décuplée des milliers de fois dans son ennemi.

Que c'était frustrant d'être impuissante !

Des "il mérite de mourir", "je le hais !", "je l'assassinerai de mes propres mains, un de ces jours, il ne perd rien pour attendre !" fusaient sans s'arrêter dans ses pensées. C'était le seul moyen, en réalité, de se distraire de cette impuissance qu'il lui imposait, et de cette rage noire qui la consumait à l'intérieur.

Un vieux chêne, sur la plus haute colline des environs. Un rayon de la Lune dégagée éclaira une pierre tombale. Mais Lua ne voyait toujours pas où il voulait en venir. Il la jeta comme un pauvre objet à terre, lui faisant mal. Mais elle ne laissa rien échapper ; il ne ferait que la prendre, encore et toujours, pour une gamine. Elle en avait assez.

Trop orgueilleuse pour obéir, la gitane risqua sa vie, refusant de regarder même sous menace d'une arme à feu. Elle le scrutait, plantant ses yeux noirs de haine dans ceux aveuglés de douleur de Vif Argent.

Douleur ? Ne se trompait-elle pas ? L'avait-elle réellement blessé ?

Avant même d'avoir pu ressentir un sentiment d'horreur de soi-même et d'avoir essayé de le combattre, il la força, dans un geste toujours humiliant, à lire l'inscription sur la petite pierre.

Qu'est-ce que cela signifiait ? La demoiselle n'eut pas trop de mal à le deviner.

La dernière phrase était celle qu'elle jugeait la plus poignante. "Emmène au paradis notre amour et notre fruit".

Et cela ne pouvait signifier qu'une seule chose...

Que Vif Argent aurait pu être un père de famille comblé, et que ses visions d'un futur bonheur s'étaient soldées par la mort.

La mort...

Les yeux de Lua, une fois encore, se remplirent de larmes, qu'elle tenta de cacher à tout prix. Non pas de rage, cette fois-ci, mais de chagrin. Elle n'était pas insensible, tout de même. Cette horreur qu'elle aurait pu essayer de contenir se propagea en elle, mille fois plus forte.

Qu'avait-elle fait ?

Ses propres paroles résonnèrent dans ses oreilles, et, comprenant maintenant le fin mot de l'histoire, elle pouvait juger... à peu près... de ce qu'avait ressenti celui qu'elle haïssait tant.

Qu'aurait-elle ressenti, elle, si on lui avait parlé de la même manière de sa famille défunte ?

Mais... elle ne savait pas ! Comment aurait-elle pu savoir ?


- Je... je parlais d'Emilie ! - suffoqua-t-elle quasiment. - Je ne parlais pas de... j'ignorais... je n'aurais jamais... -

Enfin, après un long moment qu'elle passa sans rien dire, il s'accroupit, et avoua sa haine.

Il chanta. Il chanta avec rage, colère, une fureur abominable, mais elle y entrevoyait la blessure.

Peut-on blesser les gens ainsi ?

Elle détourna les yeux de cette pierre qui lui faisait mal, à elle aussi. Pas autant qu'au jeune homme, certes. Mais tout de même. Elle se sentait mal d'avoir poussé sa cruauté aussi loin.

Le regard, donc, sur le sol, car elle n'osait pas le regarder non plus. L'air manquait. Trop de mal à respirer. Elle devait être punie.

Car tous ceux qui infligent des dommages irréparables doivent être punis sévèrement.

Vivement, sans plus se préoccuper de ses larmes, elle se força à croiser son regard. Les yeux gris et rougis de la gitane s'ouvrirent grand en plongeant dans les siens. Elle avait du mal à le regarder.

Ce n'était pas de la frayeur. C'était de l'appréhension. Elle voulait savoir quelle serait sa punition, bien qu'elle n'ait pas l'intention de la contester. Étrangement, elle sentait venir la sentence, et cette sentence...

Ne serait-ce pas le jugement dernier ?

Elle ne s'était pas trompée. Lentement, l'engin tueur fut pointé sur elle.

Ainsi donc, c'était ça ? La fin ? C'était de cette manière-là qu'elle mourrait ?

C'était bizarre. Presque drôle. Pas trop, en fait. Elle avait toujours imaginé sa mort autrement. Morte en luttant pour une cause juste, ou de vieillesse, qui sait. Pas en punition. Pas à cause d'une erreur par faute de jugeotte.

En vérité, si, elle avait peur. Elle tremblait un peu. Mais il ne pouvait pas savoir, parce qu'elle utilisait tous ses efforts à le cacher. Elle avait dit qu'elle n'avait pas peur de la mort, elle mourrait avec courage.

Son dernier réflexe fut de lever le regard vers le ciel. La Lune et son ballet d'Étoiles. Quel spectacle, Dieux ! Elle les mira avec insistance. Ce fut ainsi qu'elle chuchota.


- Tue-moi. Tu en meurs d'envie, et je l'ai mérité. N'hésite pas. -

Les visages de Ma et de Kir se gravèrent devant ses yeux. Elle aurait voulu leur dire tant de choses... qu'elle regrettait d'avoir été un fardeau durant tout ce temps. Qu'elle aurait mieux fait de périr par les flammes, ce jour-là, à sept ans.

L'avait-on épargnée pour cette finalité ? Commettre l'irréparable ? Se condamner et se perdre toute seule ?

Un timide petit sourire, peut-être dernier petit élan d'amour, la gitane eut juste l'espoir que Vif Argent les préviendrait. Qu'il irait dire à ceux qui avaient été sa famille qu'elle avait quitté ce monde.

Sa dernière vision... la Lune. Elle ne voulait pas détourner le regard.

# En Enfer, je ne verrai plus la Lune, #
songea-t-elle. # Mon nom n'aura plus aucun sens.

À partir de ce soir, je n'ai plus de nom. #


Prête. Elle était prête à passer dans l'Au-delà.


Ontem, eu percebi
Hier, j'ai compris
Ontem, o que eu fiz ?
Hier, qu'ai-je fait ?

Não sei por que, mas nada mudou
Je ne sais pas pourquoi, mais rien n'a changé
Nada mudou
Rien n'a changé

Eu só queria voltar no tempo pra corrigir todos meus erros
Je voudrais juste revenir dans le temps pour corriger toutes mes erreurs
Eu só queria estar bem perto de mim mesmo
Je voudrais juste être proche de moi-même
Eu só queria te dizer onde eu estive aqueles dias
Je voudrais juste te dire où j'ai été ces jours-là
Eu só queria te dizer mas não podia...
Je voulais juste te le dire, mais je ne pouvais pas...

Por quê ? Guerra !
Pourquoi ? Guerre !
Por quê ? Guerra !
Pourquoi ? Guerre !

Ontem...
Hier...
Revenir en haut Aller en bas
http://kingsuntime.positifforum.com
Vif argent

Vif argent


Nombre de messages : 267
Age : 35
Relations ? : Eliott, éléa, Luana, Emilie ... les rebelles!!
Humeur ? : Mystérieux
Date d'inscription : 13/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue70/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (70/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue65/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (65/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue80/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (80/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyMer 6 Fév - 1:14

Gabriel avait le coeur en feu et les yeux aussi. Il n'avait envie que d'une chose appuyer sur la détente. Lorsqu'il vit le changement de visage de la gitane, il comprit qu'elle était touché mais cela n'effaçait en rien son crime. Elle devait pâyer et payer le prix fort.

Gabriel voulait sa mort poru deux choses: d'une aprt elle l'avait forcé à se dévoiler et d'une autre part elle connaissait l'histoire entre Elenwë et Gabriel. Il n'entendait plus rien. L'arme devenait le prolongement de son bras.

Le pistolet devenait le marteau du jugement final de cette éffrontée qui avait blessé son coeur de révolutionnaire solide.

- Je... je parlais d'Emilie ! Je ne parlais pas de... j'ignorais... je n'aurais jamais... -

Emilie? Elle avait tiré des conclusions un peu trop vite à son goût. Elle les avait vu drevenir des campagnes et avait du imaginer un couple bien fait. Il la regarda droit dans les yeux.

"Emilie ? Emilie n'est qu'une amie. C'est une de mes compagnes de combat. C'est ce que je te disais: Tu ne sais rien de moi. Je vais t'accordé ça avant de mourir. J'ai la réputation d'être un coeur imprenable depuis la mort d'Elenwë."

Il se souvenait de sa belle amie. Elenwë aux cheveux de feu. Son rire et sa joie de vivre lui manquaient. De plus, elle était enceinte ce que Vif argent avait tant attendu. Leur amour avait trouvé le point culminant mais Gabriel n'en avait pas assez profité. Il en était puni. Sa rose parmi les roses était redevenue poussière. Son coeur se brisa à nouveau et la plaie de rouvrit plus vive que jamais.

Un long silence s'en suivit. La gitane congitait. Elle levait les yeux au ciel. La lune était son astre comme Elenwë. Elle devait y chercher la paix après ce qu'elle avait dit. Après tout elle n'était pas censée savoir cequi s'était passé dans la vie de Gabriel.

- Tue-moi. Tu en meurs d'envie, et je l'ai mérité. N'hésite pas. -

Elle affrontait la mort avec tant de courage. Elle était réellement prête à mourir pour une cause mais là elle désirait mourir par chatiment. Elle avait compris jusqu'où elle était aller. Gabriel souffrait mais la gitane aussi de par ses propos. C'est alors qu'elle chanta.

Gabriel comprit qu'il s'était un peu trop vite emportait mais les propos que la jeune fille avait tenus été tellement blessant, tellement achevant pour Gabriel.

Il réfléchit gardant l'arme pointé sur Luana. Il avait toujours le visage dans une colère noire. Tout d'un coup, il redescendit sur terre comem si elenwë était prêt de lui. Elle lui soufflait à l'oreille de ne pas faire cela.

Elle le mérite, pensa t-il en réponse à Elenwë. Elle le poussait dans un sens. Il cogita un long moment.

Son regard s'assagit. Il regarda la gitane avec tant de déception. Non pas envers elle mais envers lui. Il baissa son arme et la rangea à sa taille. Il se laissa tomber à genoux devant la gitane toujours à Terre. Il ne croisa pas son regard et regarda le sol. gabriel donna un gros coup de ses deux poings au sol avec un grognement des plus déchirants.

Puis il releva la tête, fuyant toujours le regard de Luana. Il reprit d'une voix cassée de sanglots. Il murmura

" Pardonne-moi!"

Ces mots étaient simples mais sincères. Il venait du fond de son coeur. Sa douce l'avait poussée à pardonner une autre femme. elle devait la jugée bien. Gabriel était déchiré entre son désir de punition et sa volonté de résister. Décidément, il avait le coeur trop bon. Il demanda pardon à Luana car il sentait qu'il était aller trop loin.
Revenir en haut Aller en bas
Luana Kandro

Luana Kandro


Nombre de messages : 42
Age : 32
Relations ? : Haha, vous aimeriez le savoir, heeein ?
Humeur ? : Maussade. :(
Date d'inscription : 20/01/2008

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyJeu 7 Fév - 23:26

Était-ce mal que de s'être trompée ? Oui, songeait-elle, lorsqu'une erreur coûte autant.

On ne doit pas blesser les gens sans les connaître. On pourrait entraîner des dégâts plus grands qu'on ne le croit.

Quelle ironie. Une nouvelle leçon de la vie. Elle ne servirait plus à rien, puisqu'elle allait mourir, cette gitane sans nom et sans nature.

Tout droit en enfer. Oubliée de tous. N'était-ce pas le mieux ? Le noir, le feu, et tout s'achèverait. Ou tout recommencerait, sous forme d'un supplice éternel. Traverser la rivière de l'au-delà, Érèbe, croiser le chien fantôme à trois têtes. N'étaient-ce pas les légendes que racontait Ma ?

La vie lui manquerait, pour sûr.

Elle s'était leurrée une fois de trop. Tiré trop rapidement des conclusions. Oui, mais oh, il était facile de s'y méprendre, tout de même. Selon la brune, on ne s'absente pas aussi longtemps, brisant une promesse, avec quelqu'un du sexe opposé sans qu'il y ait anguille sous roche.

Eh bien, apparemment, ces gens-là étaient d'un autre goût. Et par conséquent très étranges.

Tant pis.

Le regard perdu dans le vague, dirigé vers la Lune, qu'elle ne voulait pas perdre de vue. C'est parce qu'elle voulait emporter cette dernière vision en Enfer.


- C'est vrai. Je ne sais rien de toi. Et je n'en saurai jamais plus, après tout. Je vais mourir. -

Anormalement, ses yeux brillaient. Un sourire tout aussi étrange croissait sur sa face. Et des larmes absentes coulaient sans qu'elle s'en aperçoive. Peu importe.

Elle n'essayait pas d'attendrir, non. Elle ne demanderait pas grâce. Il fallait qu'elle meure.

Pourquoi ? Pourquoi se sentait-elle si lasse ? Sans doute l'effort de cet éclat de haine. Elle était fatiguée. Elle voulait fermer ses yeux, et s'endormir, à tout jamais, dans une histoire où la princesse ne sera jamais réveillée par un baiser d'amour.

Tout ce qu'elle voulait... C'était profiter des dernières minutes. Faire des choses qu'on ne pouvait faire que dans la vie, et non plus dans la mort. Elle aurait voulu rire, un éclat de rire à n'en plus pouvoir, presque dément, mais il lui sembla que c'était plutôt impoli envers son bourreau. Elle voulait chanter, danser, pour la toute dernière fois... sentir ses pieds nus sur la terre humide de ce bout de nature. Toucher quelque chose d'agréable, faire un voeu à une étoile filante...

Oh ! La vie était si courte...

C'était trop tard. Trop tard. Plus jamais.

Un long et pénible silence s'était installé, pendant lequel ni l'un ni l'autre ne pipa mot. Ce qu’elle voulait, oui... c’était boire à grande gorgées chaque seconde qui lui restait à vivre. Et ne jamais plus quitter la Lune du regard. Elle mourrait en contemplation. Sa tombe ? L'enterrerait-on ? Aux côtés d'Elenwë, peut-être ? Non, elle ne valait pas assez aux yeux de l'assassin. Peut-être qu'il brûlerait son corps. Ou qu'il le laisserait quelque part, en décomposition, les yeux ouverts, pleins d'une admiration vide et froide pour un astre parti depuis trop longtemps.

De toute manière, peu importait. Une fois qu'elle aurait déserté son enveloppe charnelle, il pourrait faire ce qu'il en voulait, qu'elle n'en aurait cure.

Elle allait se trouver âme errante dans les ténèbres, soumise à la torture éternelle, pour n'avoir pas mérité le paradis dans les dernières heures de sa vie...

Cependant, alors qu'elle s'était jurée de ne pas détourner le regard, elle fut poussée à le faire, et très brusquement. Un bruit sourd de quelque chose qui se choque avec le sol.

Vif Argent tombait.

Il s'agenouillait. L'arme n'était plus pointée sur elle.

Que fait-on dans ces cas-là ? Généralement, on en profite pour désarmer l'ennemi et le menacer, à son tour.

Cependant, impossible de bouger pour notre jeune gitane. Elle s'était trop préparée à la mort pour oser un geste.

Au lieu de cette solution logique, elle resta assise, et les yeux dirigés vers celui qui aurait dû la tuer, les yeux ronds comme des assiettes.

Non... non ! Il n'allait tout de même pas...

Ses agissements confirmèrent les craintes de la fille. Il avait honte. Il se repentait.

Il... il s'excusait !

Mais il ne pouvait pas faire ça !

Tout d'un coup, elle redevint Lua. Ce n'était plus la gitane sans nom. C'était Lua, tout simplement. Tout d'un coup, elle se remit à respirer plus vite et plus fort, cessa de pleurer, mais tremblait toujours.

Non ! Elle ne pouvait pas... revenir à la vie, tout d'un coup, comme cela !

C'était trop brutal.


- Je... mais... -

Comment... ? Que s'était-il passé ? Elle se réveillait d'un transe. Un transe qui n'aurait dû s'achever qu'avec son propre trépas.

Lua le fixait, ébahie, comme si c'était la première fois qu'elle le voyait de la vie. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait plus.


- Pourquoi tu ne me tues pas ? Je dois payer ma dette... Pourquoi... ? Tu ne vas plus me tuer ? -


La question semblait presque enfantine, ingénue, malgré son sens lourd. Quelque part, ce changement était choquant, tellement qu'il la sidérait.

Allons ! Pourquoi ne l'avait-il pas encore tuée ?

Qu'y avait-il ?

Et pourquoi DIABLE s'était-il excusé ?


- J-je... ce serait plutôt à moi de... m-m'excuser. -


Orgueilleuse, certes, mais il arrivait un point où on ne peut plus faire l'imbécile. Ce point était là, et il fallait faire la part des choses.

- Je ne sais pas pourquoi j'ai dit... tout cela. Je ne voulais pas te blesser. Pas autant. Je n'ai juste pas réussi à m'arrêter, parce que... je... ne supportais pas que tu te moques de moi. Je voulais juste te montrer que j'étais bien meilleure que ce que tu pensais. Que je ne méritais pas cela. Au fond, comme à l'habitude, je me suis comportée en égoïste, et je n'ai pas réfléchi... je me suis emportée, et j'en suis désolée. -

La demoiselle avait bien conscience qu'une excuse aussi pitoyable ne compensait pas ce qu'elle avait dit, ce qu'elle avait fait.

Mais que pouvait-elle faire d’autre ? Et lui, comment la ferait-il payer ?

S’il ne prenait pas sa vie, il devait tout de même trouver une manière de la punir. Cela allait dans l’ordre logique des choses, selon Lua. Pardonner une faute pareille lui semblait impensable.

Elle lui avait sauvé la vie, une fois. Aujourd’hui, il la lui rendait. Il l’épargnait. Sur ce plan-là, ils étaient quittes. Mais était-ce assez pour effacer ses erreurs ?

Elle ne savait pas. Elle ne savait plus. Et elle n’osait plus le regarder, ne sachant pas quel sentiment lui ferait face dans ce regard aiguisé.

Que pouvait bien ressentir un homme blessé à cet extrême, face à ces pitoyables excuses de gitane repentie ?

Revenir en haut Aller en bas
http://kingsuntime.positifforum.com
Vif argent

Vif argent


Nombre de messages : 267
Age : 35
Relations ? : Eliott, éléa, Luana, Emilie ... les rebelles!!
Humeur ? : Mystérieux
Date d'inscription : 13/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue70/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (70/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue65/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (65/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue80/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (80/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyJeu 7 Fév - 23:49

L'arme reprit sa place prêt de la ceinture de Gabriel. Il regardait le sol d'un regard vide. IL s'excusait. Il ne pleurait pas pas mais l'envie lui prenait. Elenwë le poussait à ne pas se venger. Elle lui avait appris que c'était une chose puéril. Il devait être homme maintenant.

La gitane était perdue. Au lieu de la ésarmée, elle ne boucha pas. Avait-elle peur que ce ne soit qu'une illusion qu'il lui donnait? Non elle était perdue devant cet homme de forte carrure faiblir devant elle.

- Je... mais... -

Le révolté ne releva les yeux qu'a l'entente de ces mots qui ne formaient même pas une phrase. Il avait le regard triste. Il releva la tête et plongea son regard dans celui de la gitane appeurée par l'étrangeté de la situation. Elle, qui s'apprêtait à donner son dernier souffle, se voyait devant un homme qui lui demandait pardon sans grande raison.

- Pourquoi tu ne me tues pas ? Je dois payer ma dette... Pourquoi... ? Tu ne vas plus me tuer ? -

Gabriel la regarda en silence la fixant toujours d'un air triste. Il était àgenoux à terre les mains sur le sol. Puis dans un chuchotement presque imperceptibles, il dit:

"Elle pense que tu ne mérite pas la mort!!"

I lavait cela en ayant la sensation qu'Elenwë lui soufflait son texte comme à un acteur. Il semblait posséder car son corps ne suivait pas ses propos. Elle reprit en s'excusant et Gabriel se rapprocha d'elle pour s'asseoir prêt d'elle. Il la regardait toujours. Le pardon aurait été de circonstance. Il aurait du lui dire je te pardonne mais ces mots se refusaient de sortir de sa bouche. Un lourd silence s'intalla interrompu par la jeune fille.

- Je ne sais pas pourquoi j'ai dit... tout cela. Je ne voulais pas te blesser. Pas autant. Je n'ai juste pas réussi à m'arrêter, parce que... je... ne supportais pas que tu te moques de moi. Je voulais juste te montrer que j'étais bien meilleure que ce que tu pensais. Que je ne méritais pas cela. Au fond, comme à l'habitude, je me suis comportée en égoïste, et je n'ai pas réfléchi... je me suis emportée, et j'en suis désolée. -

Gabriel baissa le regard et le releva presque aussitôt vers la lune. Après un nouveau silence, i ltrouva la force de répondre à la gitane qui avait meurtris son coeur. Passant la langue sur ses lèvres, il dit:

"je n'aurais pas du te traiter ainsi. Si tu reste dans la révolte, tu apprendras que je suis ainsi: taquin! Je ne peux pas te pardonner cela, Luana! Le temps fera son oeuvre, mais pour l'instant... non! Tu m'a meurtris au plus profond!"

Il leva son regard et la força à le regarder dans les yeux. Sa voix n'avait rien d'autoritaire. Il avait dit cela avec tant de douceur que cela en devenait bléssant.

Gabriel poussa un long soupire et regarda les étoiles.

"On pourra dire que tu commence bien ton entrée dans la révolte: en blessant le second. Tu as une grande force en toi... Accepteras-tu maintenant de me parler de toi?"

Il était redevenu le gentil homme qu'il était avec n'importe quelle autres femmes révolutionnaire. Il se mettait à fuir son regard car la regarder pour lui signifiait lui pardonner à moitié.
Revenir en haut Aller en bas
Luana Kandro

Luana Kandro


Nombre de messages : 42
Age : 32
Relations ? : Haha, vous aimeriez le savoir, heeein ?
Humeur ? : Maussade. :(
Date d'inscription : 20/01/2008

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptySam 9 Fév - 23:59

C'était comme si le monde s'était arrêté de tourner. Lua avait tout simplement l'impression d'être seule, dans un endroit tout à fait désert jusqu'à des kilomètres à la ronde, avec cet homme, ce presque-bourreau. L'impression d'être perdue dans le néant. Plus de brise, plus de bruits, rien qu'un silence étrange, et la pénombre, éclairée par une Lune qui, elle, n'avait pas cessé de briller.

Et Lua attendait toujours sa réponse.

Pourquoi ? Pourquoi n'était-elle pas morte ? Pourquoi ne gagnait-elle pas l'au-delà en cet instant même ?

La réponse vint, mais à peine murmurée. Un murmure qui sembla faire écho dans cette quiétude terrestre.

"Elle".

Elle ? Elenwë ?

Ça ne pouvait qu’être d’elle qu’il lui parlait. Lua jeta un coup d'oeil furtif à la pierre tombale, comme deux inconnus qui s'espionnent.

Cette femme, qui reposait sous terre... pouvait-elle souffler à Vif Argent de laisser la vie sauve à cette impertinente qui a osé profaner sa tombe ?

Le regard perle de la gitane s'obscurcit, planté dans les profondeurs du sol. En fait, elle le croyait aisément. Et il ne lui venait pas à l'idée de se moquer de lui. Après tout, n'avait-elle pas plusieurs fois établi contact avec sa défunte grande soeur ? Elle lui parlait, quelques fois. Et il semblait que le vent, les feuilles, le ciel lui répondaient. C'était grande soeur, qui souriait, qui sussurait : "va de l'avant, miette de Lune. Ne pleure pas, petite flamme. Je suis là. Je ne te quitterai pas."

Et dire... dire qu'elle avait failli rejoindre sa soeur.

Mais si Elenwë s'y refusait... qui sait... peut-être que c'était grande soeur qui le lui avait demandé.

Émue de cette pensée, Lua murmura, non pas à l'attention de Vif Argent, mais des deux âmes qu'elle sentait rôder par là :

- Oh... merci de me laisser la vie sauve... -

Une seconde chance. Est-ce que c'était un signe ? Est-ce que, finalement, elle devait finir par venger sa famille un jour ?

Ou bien, est-ce qu'elle avait une destinée à accomplir, tout simplement ?

Ma n'avait jamais pu lire sa destinée. Pourquoi ? Parce que, tout comme on ne peut lire son propre destin, il est impossible de lire celui d'une personne qu'on aime autant.

Qu'on aime comme une fille...

Oh, Ma, oh, Kir ! Comment avait-elle pu penser à les abandonner ? Elle les aimait tant !

Peut-être que si, finalement... peut-être avait-elle peur de la mort.

Un peu.

Qui n'a pas peur de la mort ? Tout être humain a cette peur. Même si elle se trouve des plus enfouies, des plus surveillées. Seulement, l'heure venue, tout dépend de sa façon de l'affronter. Voilà qui faisait toute la différence.

À ces réflexions, Lua entendit, lointainement, la réponse de Vif Argent à ses excuses. Il disait...

Il disait être taquin ?

Mais cela, ce n'était plus de la taquinerie. Peut-être qu'elle s'était emportée trop vite, mais elle avait été poussée par cette horrible et constante impression qu'il la méprisait. Qu'il ne cherchait qu'à l'humilier.

Elle ne pouvait pas supporter. C'était trop dur.


- Tu sais... J'ai du mal à me retenir lorsqu'on se moque de moi. Tu m'as accusée d'être puérile, alors que je t'ouvrais un peu de mon coeur. Pour moi, ce n'était pas de la taquinerie... c'était du mépris. Et puis... - Elle souffla. - Je m'excuse de mes paroles, mais... je ne demande pas ton pardon. Parce que je ne vois tout simplement pas comment tu pourrais me l'accorder, après ce que j'ai fait. -

C'est vrai, cela lui faisait mal au coeur d'être ainsi forcée à le regarder dans les yeux, voir s'exprimer cette douleur contenue à travers la douceur. À sa place, Lua se serait sans doute tuée de pleurer.

Et puis, il élogea, en quelque sorte, son entrée assez spectaculaire dans la rebellion. Être cruelle avec un personnage important pour son intégration dans les rangs, faillir mourir par la main de ce même personnage, et, au final, en réchapper. Y avait-il d'autres histoires semblables ? Permettez à Lua d'en douter.

Ne sachant pas comment prendre ce compliment-reproche, la jeune fille décida de garder le silence. Et puis, il la questionna sur son passé.

Il semblait qu'elle lui devait bien ça.


- Bien sûr. -


Comment commencer un récit qu'elle n'avait jamais fait à personne ?

Enfin, si, techniquement, elle l’avait déjà fait. Mais à l’époque, elle n’avait que sept ans, et elle était en pleurs. Depuis, dix ans s’étaient passés, et elle était devenue une jeune femme mature, et raisonnable, et...

Et...

Ou presque, n’est-ce pas ?

Mais commencer cette histoire était bien plus dur que ce qu’on aurait pu croire. Elle chercha ses mots pendant un bon moment... jusqu’à ce que, soudainement, ils lui viennent à la bouche tout naturellement, tout seuls, comme si, toute sa vie, elle n’avait attendu que ce moment-là pour conter son histoire.

- En réalité, - commença-t-elle, la gorge sèche, - Kir n’est pas... mon frère de sang. Je ne suis même pas née gitane. Je viens d’une famille bourgeoise d’une ville dont je ne me souviens plus le nom. J’avais trois frères, et une soeur. Comme j’étais une fille et la plus jeune de tous, on ne s’occupait pas beaucoup de moi... Alors, ma soeur, avec qui je m’entendais le mieux, et moi avons pris un certain goût à la liberté. C’est pourquoi, une belle nuit d’été, j’ai décidé de dormir à la belle étoile, dans la forêt qu’il y avait près de chez nous. J’étais âgée de sept ans. Je me souviens bien de cette nuit, tiède et étoilée... J’avais envie d’être seule ; égoïstement, je n’ai pas réveillé ma soeur ni mes frères. Je suis sortie en cachette. Mais à peine m’étais-je établie dans la clairière où je souhaitais passer la nuit, qu’un bruit m’effraya... je revins en courant à la maison. Sauf que... -

La gitane émit un sourire triste, se rappelant les faits. Ils défilaient dans son esprit, comme un spectacle un peu flou, mais assez distinct pour la rendre chagrin.

- Sauf qu’il n’y avait plus de maison, lorsque je suis arrivée. Rien qu’un énorme brasier. C’était ma demeure qui prenait feu. J’ai entendu deux hommes arriver, je me suis cachée ; alors, j’ai appris qu’ils étaient responsables du meurtre de ma famille, de ma vie. Ils l’avaient fait au nom de leurs majestés. En fait, mon père était rebelle... Tu comprends, joindre votre cause, ce serait une manière pour moi de reprendre le flambeau. Parce que, je ne sais pas si mon père m’a jamais véritablement aimée, mais moi... je l’admirais. Je l’aimais comme je pouvais. Évidemment, ce serait aussi un moyen de les venger, ma famille... Après tout, c’est pour la couronne que ces hommes ont tué les miens. -


Décidément, le récit n’était pas des plus joyeux. En un certain sens, cela faisait mal de se rappeler... mais d’un autre côté, enfin se confier à quelqu’un, cela soulageait.

- Ensuite... eh bien, j’ai erré tout le reste de la nuit dans les rues. Le matin venu, je me suis perdue dans un marché, chose inconnue pour moi, et j’ai fini par heurter un jeune homme. C’était Kir. Quand il a compris que j’étais seule, il m’a ramenée chez Ma, dans leur roulotte... Je leur ai conté mon histoire. Par pitié, ils m’accueillirent chez eux. C’était il y a dix ans ; depuis, je vis avec eux... Ma m’a élevée comme sa propre fille. Kir, lui, c’est le parfait grand frère : amusant et très énervant à la fois... – Lua eut un sourire complice. – Bien sûr, certains vieux amis de Ma et Kir savent bien que je ne suis pas née gitane. Mais ils n’en font jamais la remarque, de un, parce qu’ils me reconnaissent comme une Kandro à part entière, et de deux, parce qu’il suffirait d’insinuer légèrement que je n’en suis pas une pour que ma famille les prenne en grippe. Ils sont ma nouvelle famille, et tout ce que j’ai de plus précieux au monde... -

Oui, c’était bien comme ça que le récit s’achevait.

Ce qu’elle avait de plus précieux au monde...

Voilà, c’était cela. Son histoire.

Malgré tout, Lua devait demander une chose particulière à Vif Argent.


- Hum, mais... si je n’utilise pas mon vrai nom, ce n’est pas par déni. C’est parce que je ne veux pas entraîner de complications. Ma nouvelle vie, celle de gitane, elle me convient très bien. Et je ne sais pas si mon père avait des ennemis... Enfin. Tu vois, je n’ai jamais raconté cela à personne. À part Ma et Kir, et encore, ils ont peut-être oublié, tu es le seul au courant de cette histoire... alors, s’il te plaît, hum... G-Gabriel... est-ce que ceci pourrait rester entre nous ? -


Il fut quelque peu malaisé pour elle de prononcer le prénom de Vif Argent ; cela marquait pour elle une intimité qu’elle pensait ne pas avoir. Mais c’était juste pour souligner le fait qu’elle lui faisait confiance. Restait à espérer que le révolutionnaire ne prendrait pas cela trop mal.

Les yeux toujours fixés sur le sol, Lua préféra rester immobile. Elle eut l’impression que la nuit toucherait bientôt à sa fin. Pourtant... il faisait nuit noire, et les éclats de brillants qu’on nomme étoile s’étendaient toujours autant dans le ciel qu’elle ne pouvait pas voir dans cette position.

Après quelques secondes de silence, il y eut une chose qui fit tilt.


- ... Hey ! As-tu bien dit « mon entrée dans la révolte » ? Qu’est-ce que je dois comprendre ? -

Une lueur pleine d’espoir lui chatouillant les pupilles, la demoiselle adressa un long et interrogateur regard, accompagné d’un timide sourire qui n’ose y croire, à ce second de la révolte.

Est-ce qu’il ne lui jouait pas encore un tour, par hasard ? N’allait-il pas se dérober à l’instant tout dernier ?
Revenir en haut Aller en bas
http://kingsuntime.positifforum.com
Vif argent

Vif argent


Nombre de messages : 267
Age : 35
Relations ? : Eliott, éléa, Luana, Emilie ... les rebelles!!
Humeur ? : Mystérieux
Date d'inscription : 13/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue70/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (70/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue65/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (65/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue80/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (80/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyDim 10 Fév - 0:55

Gabriel regarda la gitane et l'entendit murmurer. Il savait qu'elle parlait aux esprit mais il pensait que c'était à Elenwë. Il y avait de quoi la remercier: elle venait de lui sauver la vie contre la colère de vif Argent.

Gabriel comprenait qu'elle s'excusait mais il ne trouvait pas la force de lui pardonner encore. I lla regarda puis se rendit compte que lui aussi était aller trop loin.

"Je n'aurais pas du te dire tout cela. Pardonne-moi!"

C'était ironique car il venait de lui dire que lui ne pouvait pas lui pardonner. C'était même honteux! Il espérait qu'elle ne lui envoudrait pas trop.

Elle entreprit doncde parler de son histoire comme le lui avait demander Gabriel.

- En réalité, Kir n’est pas... mon frère de sang. Je ne suis même pas née gitane. Je viens d’une famille bourgeoise d’une ville dont je ne me souviens plus le nom. J’avais trois frères, et une soeur. Comme j’étais une fille et la plus jeune de tous, on ne s’occupait pas beaucoup de moi... Alors, ma soeur, avec qui je m’entendais le mieux, et moi avons pris un certain goût à la liberté. C’est pourquoi, une belle nuit d’été, j’ai décidé de dormir à la belle étoile, dans la forêt qu’il y avait près de chez nous. J’étais âgée de sept ans. Je me souviens bien de cette nuit, tiède et étoilée... J’avais envie d’être seule ; égoïstement, je n’ai pas réveillé ma soeur ni mes frères. Je suis sortie en cachette. Mais à peine m’étais-je établie dans la clairière où je souhaitais passer la nuit, qu’un bruit m’effraya... je revins en courant à la maison. Sauf que... -

Gabriel ne voyait pas où elle voulait en venir et il était perdu. Elle avait une vie heureuse et pourtant en rêvait d'une autre. Pourquoi? Si Gabriel avait eu une vie de famille aussi heureuse, il n'aurait pas voulu être gitan.

- Sauf qu’il n’y avait plus de maison, lorsque je suis arrivée. Rien qu’un énorme brasier. C’était ma demeure qui prenait feu. J’ai entendu deux hommes arriver, je me suis cachée ; alors, j’ai appris qu’ils étaient responsables du meurtre de ma famille, de ma vie. Ils l’avaient fait au nom de leurs majestés. En fait, mon père était rebelle... Tu comprends, joindre votre cause, ce serait une manière pour moi de reprendre le flambeau. Parce que, je ne sais pas si mon père m’a jamais véritablement aimée, mais moi... je l’admirais. Je l’aimais comme je pouvais. Évidemment, ce serait aussi un moyen de les venger, ma famille... Après tout, c’est pour la couronne que ces hommes ont tué les miens. -


Il comprenait enfin l'histoire et la réaction de la gitane. Elle avait un passé tellement douloureux. Gabriel se sentait coupable de la torturer par ce qu'il lui infligeait. Tout à coup, il lui vint à l'esprit que sa maison en dehors de la ville avait brûlée il y a quelques années. Elle avait était le refuge d'une famille de révoltés. Les gardes de la reine s'étaient chargés de lui montrer qu'on ne défiait pas la reine ainsi. Il se demanda si la maison était la même dans les deux histoires.

- Ensuite... eh bien, j’ai erré tout le reste de la nuit dans les rues. Le matin venu, je me suis perdue dans un marché, chose inconnue pour moi, et j’ai fini par heurter un jeune homme. C’était Kir. Quand il a compris que j’étais seule, il m’a ramenée chez Ma, dans leur roulotte... Je leur ai conté mon histoire. Par pitié, ils m’accueillirent chez eux. C’était il y a dix ans ; depuis, je vis avec eux... Ma m’a élevée comme sa propre fille. Kir, lui, c’est le parfait grand frère : amusant et très énervant à la fois... Bien sûr, certains vieux amis de Ma et Kir savent bien que je ne suis pas née gitane. Mais ils n’en font jamais la remarque, de un, parce qu’ils me reconnaissent comme une Kandro à part entière, et de deux, parce qu’il suffirait d’insinuer légèrement que je n’en suis pas une pour que ma famille les prenne en grippe. Ils sont ma nouvelle famille, et tout ce que j’ai de plus précieux au monde... -

Il baissa les yeux. C'était donc pour cela qu'elle avait besoin de se venger et de se révolté. Elle voulait reprendre le flambeau de son père et le venger. Son coeur criait vengeance et blessure. Gabriel avait envie de lui dire Courage gitane, tu es plus forte que cela. Mais il n'y arrivait pas. Mais il sentait le pardon monter en lui. Elle avait eu une vie horrible. Dans le fond, ils avaient beaucoup de points communs.

alors, s’il te plaît, hum... G-Gabriel... est-ce que ceci pourrait rester entre nous ? -

Gabriel releva les yeux vers elle et il sourit d'un sourire triste et blessant. Il lui dit:

"Si en échange, tu me promet de garder pour toi mon secret! En dehors du masque d'Argent, nul ne connait mon histoire!"

Son jardin secret, il y tenait. Elenwë était sa plus profonde cicatrice et il espérait que nul ne verrait en elle son point faible. La reine serait assez monstrueuse pour s'en servir contre lui.

- ... Hey ! As-tu bien dit « mon entrée dans la révolte » ? Qu’est-ce que je dois comprendre ? -

Gabriel sourit et la son sourire était sincère. Il se releva d'un saut frotta son pantalon et se retroune. Il se pencha vers la gitane et plongea son regard dans le sien.

"Je t'apprendrais à te battre et , je ne te dis pas que tu seras là à chaue combat mais, tu y participera dans l'action. Promis plus d'entourloupe."

Il se rappela la maison et et il réfléchit. Devait-il en parler ou non? Cela pourrait peut-être lui faire plaisir mais ça pouvait aussi la torturer. Il fuya son regard et lui dit.

"Je crois qu'il ait nécessaire que...enfin.. Je t'offre le logis pour la nuit. Je pense que tu as besoin de savoir quelque chose. N'aie crainte: je ne te toucherais pas! Je suis un homme d'honneur!"

Il rit doucement. Et se pencha en tendant la main à la gitane espérant qu'elle accepte et qu' elle n'y voit aucun désir pervers à son égard.
Revenir en haut Aller en bas
Luana Kandro

Luana Kandro


Nombre de messages : 42
Age : 32
Relations ? : Haha, vous aimeriez le savoir, heeein ?
Humeur ? : Maussade. :(
Date d'inscription : 20/01/2008

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyDim 17 Fév - 1:18

Accorder le pardon à quelqu'un n'était pas dans ses habitudes, à vrai dire. Alors pourquoi Vif Argent aurait, lui, la bonté de pardonner cette pauvre gitane qui lui avait porté offense ?

Insensé.

Tout de même...

C'était un peu de sa faute à lui, si tout cela s'était déclenché. Oui, d'accord, elle était la fautive. Mais une chose en entraîne une autre. La belle s'était vexée, car il ne comprenait rien à ses motivations, la traitant d'enfant puérile ; et elle, qui ne pouvait lui conter son passé douloureux, avait riposté en le blessant à son tour, sur un passé qu'elle non plus ne connaissait pas.

Tout compte fait, l'un et l'autre s'étaient portés les mêmes dommages. Elle l'avait poussé plus loin, certes.

Alors, peut-être qu'elle devait pardonner en premier.


- Je... te pardonne. Seulement, à l'avenir, ne sois pas si dur avec moi, je t'en prie... -

La gitane débuta alors son histoire, et conta ses malheurs à l'homme qu'il y a quelques minutes elle haïssait tant.

Dès que le récit fut achevé, elle aspira de l'air un grand coup.

Ça y était. Elle l'avait fait. Pour la première fois depuis ses sept ans, elle avait raconté son histoire à quelqu'un.

Étrangement, elle se sentait soulagée. Ce poids, ce fardeau venait d'être allégé. Elle respirait mieux.

Surtout que, grâce à cela, il lui semblait bien qu'elle venait d'ouvrir les portes du destin...

Enfin, elle pourrait honorer sa famille, la venger, qu'ils reposent tous en paix une bonne fois pour toute. Il n'y aurait qu'ainsi qu'elle pourrait enfin se sentir bien.

Et lui... il voyait. Il comprenait enfin.


- Oui... oui, bien sûr, je vais garder ton secret. Je te le promets, je ne dirai rien. -


Et on pouvait être sûr, avec Lua, que la promesse serait tenue.

Elle souriait, beaucoup plus sereine. Il lui semblait que la lumière de la Lune sur sa peau s'était adoucie, jusqu'à transformer son propre corps en soie lumineuse. Elle risqua un regard en direction de l'aigle de Merlin, et elle le trouva, malgré elle, très beau, illuminé ainsi par les rayons nocturnes.

Et surtout, rassurant...

Alors, même s'il avait voulu la tuer, tout à l'heure, elle eut un peu plus confiance en lui. Oui, rien n'était plus certain ; Vif Argent était un homme bien.

Le regard de la belle se fit moins réservé, et cette fois, malgré la tristesse que les souvenirs lui avaient éveillée, elle ouvrit un radieux sourire, de ces si beaux sourires dont elle était spécialiste.


- Je te remercie, réellement, de tout cœur ! Je n'en demande pas plus. Après tout, c'est un début... Pas vrai ? -

Le cœur allégé. L'esprit libre. Elle le savait, elle avait réussi !

Enfin, Gabriel proposait un logis pour la nuit. Lua réfléchit un peu. Un peu seulement, car il suffisait de se dire qu'elle était crevée après cette nuit chargée, que l'aube allait bientôt se lever (il était très tard, mine de rien) et qu'elle ne voulait pas réveiller Ma et Kir. Alors, oui, elle accepta, un petit sourire mystérieux en coin.


- Bien... j'accepte. En fait, je pense que je peux te faire confiance. -

Elle prit sa main sans hésitation, finalement. Un peu maladroite, tirée par le jeune homme, elle fit un mauvais pas et se retrouva un peu trop près de lui...

Et même carrément dans ses bras.


- Oh, je... hum... pardon. -


À la réflexion, elle avait un peu froid, et Gabriel était assez réchauffant.

Hey. Il était beau, et réchauffant. Et elle était dans ses bras.

Je répète. Elle était dans ses bras.

Oui, donc en fait, ce n’est pas censé être une bonne chose.

LUANA KANDRO, MAIS QU’EST-CE QUE TU FAIS ENCORE LÀ À LE REGARDER COMME UNE IDIOTE ???

Comme une décharge d’électricité statique, Lua s’écarta brusquement de lui, le regard presque ahuri de ce qu’elle venait de penser.

Attends. Le mec avait failli la tuer, elle l’avait tout récemment détesté, elle lui avait en plus raconté son histoire, sans oublier qu’ils étaient en ce moment même à côté de la tombe de l’amour de la vie dudit mec...

... et elle, gitane de son état, se mettait en tête que ledit mec était beau ?

On pète une durite, ou quoi, Lua ?

Rapidement, elle détourna le regard, gênée.

En général, assez immature de coeur, ceci aurait bien suffit pour donner le béguin à la jeune fille. Mais les circonstances étaient trop pesantes, et elle était trop fatiguée pour développer les choses plus que cela.

En relevant le regard vers Vif Argent, histoire de voir s’il n’avait pas son mot à dire, elle s’aperçut que lui, il ne s’était pas trop encombré et avait déjà entamé le chemin pour le logis qu’il avait proposé.

Voyant là-dedans une invitation de « Eh, qu’est-ce que t’attends ? Suis-moi ! », elle interpela à la hâte :


- Mais attends-moi ! -

Ensuite, courant vers lui, elle attendit d’être à sa hauteur pour lui prendre le bras d’autorité. Un sourire badin sur les lèvres, comme si rien ne s’était réellement passé, et un peu pour détendre l’ambiance, elle claironna :

- Alors comme ça, ton coeur est imprenable, eh ? Ça veut dire que j’ai aucune chance ? -
Revenir en haut Aller en bas
http://kingsuntime.positifforum.com
Vif argent

Vif argent


Nombre de messages : 267
Age : 35
Relations ? : Eliott, éléa, Luana, Emilie ... les rebelles!!
Humeur ? : Mystérieux
Date d'inscription : 13/01/2008

Feuille de personnage
Force:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue70/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (70/100)
Intelligence:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue65/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (65/100)
Rapidité:
Songerie d'une nuit Left_bar_bleue80/100Songerie d'une nuit Empty_bar_bleue  (80/100)

Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit EmptyDim 17 Fév - 13:24

Gabriel regarda la gitane réfléchir. On aurait presque pu voir de la fumée sortir de ses oreilles. C'était marrant! A réfléchir, elle l'avait poussée à bout mais lui aussi. Il s'était peut-être un peu trop emporté. Qu isait? Mais elle l'avait bien cherchée... même si elle ne méritait pas de frôler la mort d'aussi prêt.

- Je... te pardonne. Seulement, à l'avenir, ne sois pas si dur avec moi, je t'en prie... -

Gabriel la regarda droit dans les yeux. Elle avait l'air sincère. Gabriel se rendit compte que quelque soit la gravité de ce qu'elle avait dit, il était aller trop loin. Il baissa le regard par sa culpabilié.

Elle lui compta son histoire et demanda alors le secret le plus strict. Gabriel accepta en échange que le secret d'Elenwë et lui reste un secret. Elle accepta mais Gabriel resta sur ses gardes. Il ne connaissait pas grand chose d'elle et elle pouvait très bien être une traitre avec une histoire inventée. Il l'accepta mais la main toujours sur le pommeau de l'épée prêt à la tuer si elle faisait trop de zèle.

Je te remercie, réellement, de tout cœur ! Je n'en demande pas plus. Après tout, c'est un début... Pas vrai ?

Gabriel releva la tête et la regarda.

"Ce n'est peut-être qu'un début mais c'est tout ce que je peux t'offrir maintenant. Tu es trop inexpérimentée et la reine ne fera qu'une bouchée de toi. Sans vouloir t'offenser...encore!"

Il avait dit cela non pas pour la rabaisser mais pour lui faire comprendre que la reine usait de bien des stratagèmes pour piéger les révoltés et remonter jusqu'à Vif argent ou pire jusqu'au MAsque d'argent. Si eliott tombait, la révolte le suivrait. Il fallait rester méfiant.

Gabriel lui proposa alors de dormir chez lui. Il n'avait pas envie de dormir avec une femme mais juste de lui offrir un toit pour la nuit. Elle accepta en lui disant qu'elle lui faisait confiance.

"Bien sûr que tu peux me faire confiance... tant que tu es une révoltée. Si tu es une traitre ou une noblionne, tu n'auras aucune raison de me faire confiance."

On aurait pu presque entendre une musique terrible derrière ce qu'il venait de dire. Il voulait l'effrayer si elle était là pour autre chose que le combat. Elle ne broncha pas donc Gabriel se détendit un peu. Il passera sa nuit comme toutes les autres: il ne dormairait que d'un oeil pour tout entendre et observer.

La gitane attrapa la main de Gabriel et vacilla. Elle chuta presque. Ils se retrouvèrent presque nez à nez. Gabriel pouvait sentir le souffle de la jeune femme et presque entendre son coeur battre. Quelque chose se passa alors mais c'était inexplicable. [donc je l'explique pas lol !!!] Gabriel se racla la gorge comme pour détendre l'atmosphère devenu très étrange.

Sans se poser plus de questions, il enbouta le pas et devança la gitane. Sortant de sa torpeur de réflexion, elle le rattrapa et lui sourit un peu naïvement. Gabriel resta impassible, il devait rester fidèle à lui-même. Elle lui parla.

Alors comme ça, ton coeur est imprenable, eh ? Ça veut dire que j’ai aucune chance ? -

Il s'arrêta brusquement et la regarda. Elle plaisantait??? Il avait, il y a quelques minutes, été à deux doigts de la tuer et maintenant elle demandait si elle avait une chance. Gabriel leva un sourcil à la fois surpris et perdu. Il sortit de sa torpeur et reprit son avancé. Il sourit bêtement et dit.

"Tu as autant de chance qu'une autre! Après un petit silence il tourna la tête vers Luana et sourit C'est à dire aucune."

Ils avancèrent pour retourner vers la fête. Après celle-ci, il l'emmenrait chez lui et lui offrirait le logis.. Rien d'autre: Pas son coeur.

[OUT On remet ça ailleurs lol!!!]

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Songerie d'une nuit Empty
MessageSujet: Re: Songerie d'une nuit   Songerie d'une nuit Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Songerie d'une nuit
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Il Etait Une Fois :: Aux alentours de Kinian :: Les campagnes-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser