[ .: Lua Kandro :. ]

Nom :

Son vrai nom ? Volange.
Mais, de crainte d’être découverte par les ennemis de son père qui la croient morte, elle adopte le nom de sa famille d’accueil, Kandro.

Prénom :

Luana, et surnommée Lua.

Âge :

17 ans

Sexe :

Féminin

Titre de noblesse :

///

Statut social :

Gitane à ses heures perdues...

Lieu d'habitation :

Lua a récemment décidé de rester à Kinian. Alors, les Kandro prolongent un peu leur séjour dans la capitale. Actuellement, elle dort donc dans la roulotte.

Mariée ?

Jamais.

Proches :

Ma et Kir Kandro, les deux gitans qui l’ont accueillie chez eux lorsqu’elle est devenue orpheline.
D’autres gitans sont aussi parmi ses amis.
Nouvelle recrue chez les révolutionnaires, elle ne connaît pour l'instant que Vif Argent.



La belle gitane que voici naquit il y a presque deux décennies. C’était la benjamine d’une famille de bourgeois d’une petite cité perdue quelque part hors du pays, dont elle ne se rappelle plus très bien le nom (selon ses sources, elle se situerait en Hispania). On la baptisa au nom de Luana, en hommage à la Lune.
L’enfance de la petite Luana fut assez sereine. Fille et benjamine, ce n’est pas toujours une position évidente dans une famille de cinq enfants, composée de trois garçons et deux filles. Alors, c’est vrai, elle était un peu délaissée. Ce n’était pas plus mal. Comme fille de bourgeois, elle n’était pas censée vagabonder dans les rues, et encore moins se mêler au bas peuple ; mais parfois, elle avait l’occasion de fuguer avec sa soeur aînée, pour se sentir un peu plus libre, sans jamais sortir de leur quartier. Ceci devint un véritable jeu entre elles. Et Luana passa maître dans cet art. Ils ne vivaient pas très loin d’une forêt, et c’était un parfait lieu de cachettes et jeux, auxquels venaient parfois se mêler leurs deux plus jeunes frères. Le premier, l’aîné de tous, était quant à lui assez âgé pour ne plus se livrer à ce genre de jeux.
Il faut dire que cette vie convenait à Luana. La journée, s’entraîner à jouer les petites demoiselles ; le soir, vagabonder dans les rues ou parmi les arbres, près de la rivière, comme une sauvageonne. Ne jamais penser au futur. Elle était trop jeune. Elle avait le temps.
Mais le sort voulut que ce bonheur se solde par un drame. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que son père, M. Volange, était mêlé à des affaires politiques plutôt alarmantes. C’était un rebelle. Qui dit rebelle dit ennemis...
Une belle nuit d’été, peu après avoir complété sept printemps sur Terre, elle avait décidé de fuguer pour dormir à la belle étoile. Elle ne réveilla pas sa soeur, ni ses deux frères, parce qu’elle avait l’envie d’être toute seule. Silencieuse, en chemise de nuit, elle se dirigea vers la forêt, avec sa poupée sous le bras, toute souriante. Elle sentait la brise chaude de la nuit lui souffler dans les mèches, et la terre sous ses pieds nus. Libre... tout simplement.
Elle eut vite fait de s’assoupir dans une clairière. Mais vers minuit, quelque chose la réveilla. Un bruit dans les arbres. De son imagination d’enfant, il fut facile d’imaginer les pires choses : des brigands ? Des bêtes sauvages ? Une horde de loups, qui sait ? Pas un moment elle ne pensa au petit rossignol qui avait tout simplement sauté sur une branche d’arbre.
Apeurée, la fillette se leva et entraîna avec elle sa poupée, filant toute allure vers chez elle. Problème : quelle était cette étrange odeur de fumée qu’on humait dans la rue ? En arrivant devant sa grande maison, l’enfant resta bouche bée. Ce n’était plus une maison... c’était un énorme brasier.
C’est depuis cette vision qu’elle éprouve une fascination pour le feu, crainte mêlée à l’admiration. Car le spectacle était très beau. Inconstantes, dévastatrices, mais les flammes étaient belles.
Voyant quelqu’un s’approcher, sans avoir le temps de réfléchir, elle se cacha derrière un tonneau à proximité. Des grosses voix d’hommes. Ils riaient. « Il a eu ce qu’il méritait ! Les rebelles doivent être châtiés. Plus aucun Volange ne portera atteinte à Sa Majesté... Ils sont tous morts carbonisés ! »
Peut-être qu’ils dirent d’autres choses encore, mais Luana n’écoutait plus. Impossible d’y croire. Impossible. Sa famille, morte ? Brûlée dans un incendie criminel ? Elle ne reverrait plus sa soeur ? Ses frères ? Sa gouvernante ? Ses parents ? Ils étaient tous partis, partis ?
Lentement, la fillette se mit à pleurer. Plus rien... plus personne... toute seule. Oh, maman, oh, papa, oh, tout le monde, revenez ! Elle avait tant besoin d’eux, et ne s’en rendait compte que maintenant qu’ils étaient partis... Si seulement... si seulement... si elle avait pu leur dire au revoir ! Si elle n’avait pas fait de caprices, si elle avait réveillé sa soeur et ses frères, si seulement ! Alors, elle ne serait plus toute seule...
Les rires s’étaient éloignés lorsqu’elle reprit ses esprits. L’aube pointait. L’astre du matin se leverait bientôt. Les étoiles disparaissaient peu à peu dans le ciel, et celle qui partirait en dernier brillait au plus fort... L’ancienne maison où elle aurait pu périr n’était plus que braises incandescentes. Dire que les cendres de la demeure étaient mêlées à celles de sa famille... Les cendres de son lit, de ses habits, de ses poupées, de toute sa vie. Il ne restait plus que la petite poupée de chiffon. C’était sa seule amie.
Que faire à présent ?
Elle se mit à vagabonder dans les rues. Beaucoup moins enthousiaste qu’auparavant, à vrai dire. Elle pénétra ainsi dans un lieu où elle ne s’était jamais rendue. Elle n’était jamais sortie du quartier bourgeois, et là... elle allait explorer l’univers du bas peuple.
La rue s’éveillait. Certains étaient déjà hors de chez eux, prêts à travailler, et observaient d’un air interrogateur l’enfant vêtue d’une riche chemise de nuit. Ces regards l’incommodaient un peu...
Après quelques heures à errer, la dernière des Volange se perdit dans un marché. Des vendeurs, partout, de fruits, légumes, poules, et autres du genre.
Peu habituée à ce genre de spectacle, Luana regardait en tout sens avec appréhension. Il suffit d’entendre un cri de marchand pour sursauter et s’enfuir à toute allure... et, logiquement, se cogner contre quelqu’un.
C’était un jeune homme. Quatorze ans, tout au plus. Il avait l’air aimable et rieur, et lorsqu’il aperçut la petite fille, il eut un petit rire chaleureux.
« Eh bien, fillette, qu’est-ce que tu fais ? Tu as perdu ta maman ? »
Il n’en fallut pas plus pour qu’elle se mette à pleurer et baragouiner :
« Ils ont brûlé ma maman... ils ont brûlé tout le monde... je suis t-toute s-seule ! »
Le garçon, comprenant bien malgré lui le malheur de Luana, se résolut à l’emmener avec lui. Sa demeure ? Une roulotte, située non loin d’ici.
« Ma... j’ai trouvé cette petite... elle a plus de famille. »
Ma était une femme grassouillette et grave, mais à l’air tout aussi aimable que son fils. En observant bien l’intérieur de la roulotte et ses habitants, Luana s’aperçut avec surprise de l’étrangeté de leurs habits et de leur habitation. Des objets qu’elle n’avait jamais vus, des instruments de musique bizarres ; Ma portait une robe différente de celles que portait sa mère, et le costume du garçon ne ressemblait décidément pas à ceux que portaient ses frères.
La gentillesse même, Ma prépara une tasse de lait chaud pour la petite. Elle lui demanda son histoire, et celle-ci la lui répéta dans les moindres détails, avec beaucoup de pleurs en prime. Kir, le garçon qui l’avait amenée ici, et Ma l’écoutèrent sans interruption. À la fin, un silence stupéfait.
« Eh bien... » fut tout ce que put souffler Kir.
Alors, on lui donna plusieurs informations. On lui révéla qu’ils étaient des gitans, qu’elle était en sécurité, ici, que personne ne lui ferait plus de mal. Et que comme tous croiraient sûrement qu’elle était morte, elle pouvait rester avec eux...
Elle n’hésita pas une seule seconde. Elle n’avait nulle part où aller. Autant rester avec des gens qui lui inspiraient confiance.
Ainsi, la petite Luana, surnommée affectueusement Lua, fut élevée dans l’univers et la culture gitans de la famille Kandro. Ce n’était pas la même vie qu’avant, mais elle s’y habitua rapidement, parce qu’elle était heureuse de son nouveau mode de vie. Bien sûr, elle ne restait jamais à rien faire : il y avait des chèvres à traire, des robes à recoudre, il fallait s’occuper des chevaux qui tiraient la roulotte, et aussi... faire la manche. Grâce à la douce mais impassible sur les règles Ma, la fillette put peu à peu se reconvertir en gitane. Elle apprit à faire tout cela, tous ces gestes de la vie quotidienne d’un nomade, et, lorsqu’elle fut jugée en âge, Ma lui apprit à danser et chanter, et lui permit de le faire dans la rue pour gagner leur pain.
Il faut dire aussi que, passant de temps à autres en Hispania, lieu de naissance de Ma, et à Galacia, lieu de naissance de Kir, elle connaît couramment l’Espagnol et le Français.
Et plus encore ; Luana a souvent insisté auprès de Ma pour qu’on lui enseigne l’art de lire le destin... Un jour, Ma a cédé. Après un pacte du sang, qui était l’usage chez certaines familles gitanes, elle lui enseigna son secret. Aujourd’hui, pourtant, cette pratique lui échappe un peu. Elle sait le faire, c’est vrai, mais avec beaucoup de mal. Pourquoi ? Eh bien, elle est persuadée que c’est à cause de sa naissance, parce qu’elle n’est pas née gitane. Et penser cela la blesse. Mais, en vérité, cela ne veut rien dire. Elle est un peu trop jeune pour comprendre, c’est tout... alors les images se brouillent, les visions sont floues, et plus elle désespère, plus elles le seront.
À part cela, depuis, elle se considère gitane à part entière. Tous les ans, leur roulotte revient à la capitale et y séjourne pendant plusieurs mois. Mais, récemment, Luana a ouï parler d’un mouvement de rebellion contre la Reine...
Et puis voilà que, par hasard, après une attaque ratée au carosse de la Reine, elle tombe sur un certain Vif Argent qui lui demanda de l’aide. Lui et ses complices, hum, se sont comme qui dirait incrustés dans la roulotte, histoire de sa cacher pour ne pas se faire prendre par les gardes...

Un jour, Ma dit à Luana :
« Ne te méprends pas, Lua. Tu es peut-être devenue une vraie gitane, mais tu n’es pas comme nous. Nous autres, nous sommes un peuple de la Terre. Toi, tu es différente. Tu es une fille du feu. En fait, tu ressembles à un feu des marais. Voilà ta place dans l’univers des gitans ; tu as de l’huile de sorcière dans l’âme. Tu es un être trompeur, petite. »
Luana s’était vexée. Elle s’était récriée, avait prétendu qu’elle n’avait jamais trompé qui que ce soit, et qu’elle était tout comme eux : une fille de la Terre. Mais Ma avait éclaté de rire, gentiment.
« Tu ne comprends donc pas que je te fais un compliment, bécasse ! avait-elle lancé. »
Non, Luana n’avait pas compris, à l’époque. Elle n’avait que douze ans.
Mais Ma ne se trompe jamais. Et cette fois-ci, elle ne s’était pas trompée non plus. Elle avait vu tout à fait juste.
Car Luana a beaucoup de points communs avec le feu. Tout comme les flammes qui la fascinent autant qu’elle les répugne, elle possède une grâce indiscutable, qu’on voit bien du balancement de ses hanches lorsqu’elle danse ou marche tout simplement. Séductrice, mystérieuse, elle se veut représenter la tentation, à tel point qu’un jour, un curé d’un village quelconque l’a déjà prise pour l’envoyée de Satan... Le problème, c’est qu’elle n’est pas toujours très adroite avec cette séduction naturelle. Il est très courant que, sans le faire exprès, elle attire un jeune homme, alors que, d’un autre côté, lorsqu’au contraire elle tente sincèrement de séduire et malgré toutes ses audaces, sa cible n’ait pas ou plus un seul regard pour elle. Ironie du sort ? Punition de la vie ? Peut-être. Ce qui explique que ses amourettes, non satisfaites, n’aient jamais duré trop longtemps. En réalité, c'est bien parce que lorsqu'elle tombe amoureuse, c'est jamais de la bonne personne...
On peut dire aussi que Lua est chaleureuse, toujours comme le feu. L’art de transmettre la joie de vivre par un sourire ou un regard lui est bien connu. Les ambiances bon-enfant, avec rires et discussions, chansons autour d’un feu peut-être, lui font toujours plaisir.
Oui, mais aussi chaleureux et attirant soit-il, on peut se brûler lorsqu’on s’approche trop du feu... Par exemple, il faut vous avouer que Lua est trompeuse, comme l’a si bien diagnostiqué Ma. Elle est capable de simuler et d’inventer des mensonges très rapidement, car elle a de l’imagination et l’art de mentir.
Eh ! ses défauts ne se limitent pas à cela. C’est une personne fière, qui n’accepte pas d’offenses ; en plus, elle risquerait de vouloir se venger, et vu son impatience, la vengeance ne sera pas un plat froid. Ou alors, elle foirera et ne sera pas un plat du tout, mais ça, vous pouvez être sûr qu’elle réessayera jusqu’à l’avoir, sa revanche. Par contre, elle a le sens de l'échange de faveurs ; c'est-à-dire que, si elle a une dette envers vous, vous pouvez être sûr qu'elle ne l'oubliera pas. En revanche, si c'est vous qui lui devez quelque chose... elle l'oubliera encore moins.
Et puis, chaleureuse, oui, mais... rien qu’avec ses proches. Il se peut très bien qu’avec vous, si elle ne vous a jamais vu de sa vie ou que très peu, elle soit froide comme la Lune, ou tout du moins vous ignore. Et si, par malheur, elle vous aime beaucoup moins... attendez-vous à du mépris et à de la moquerie.
En revanche, toujours intrépide, elle écoute rarement ce qu’on lui dit. Elle s’en rend compte, mais dans le feu de l’action, elle ne fait jamais attention aux conseils... Et il faut dire aussi que si on lui en donne, elle râlera facilement. « Oui, c’est bon, j’ai compris ! Laisse-moi un peu, veux-tu ? » Ah, çà... Au moins, influençable, elle ne l’est pas.
Ensuite, inconstante comme les phases de la Lune ou les flammes qui dansent, elle n’est pas toujours très sûre d’elle. Ce ne serait pas étonnant de la voir un jour convaincue d’une chose, et l’autre jour persuadée d’une chose totalement différente.
Enfin, en tout et pour le tout, ce n’est pas une mauvaise personne. C’est juste une fille perdue dans les ivresses de la jeunesse, prônant la liberté, et qui chaque jour apprend un peu plus à vivre.



[ Avatar : Adriana Lima ]

Eh bien, si l’on doit vous décrir Lua, commençons par le commencement. Déjà, c’est une brunette de taille moyenne, aux cheveux longs et lisses. La peau est bronzée, dû à ses bains de Soleil en été. En-dessous du front, on a de beaux yeux de biche clairs, couleur de poussière de lune, gris-perle, pleins de feu, encadrés de longs cils qui battent souvent très vite. Un nez droit, peut-être un peu retroussé sous certains angles ; et puis des lèvres roses et pulpeuses, d’où sort une belle voix envoûtante et émouvante lors de ses chants. Ensuite, ne le cachons pas, un corps de femme assez bien formé ; il faut dire que l’art de la danse lui a donné la grâce et l’agilité. On ne dira pas que la taille est fine car elle n’a rien d’exceptionnel ; elle est comme il faut, point barre. Ses robes sont celles de gitane, pas toujours propres ; mais elle n’oublie jamais d’aller les laver dans une rivière proche, si elle le peut, de temps à autres. Ses jupes virevoltantes laissent entrevoir des chevilles fines, parfois même ses mollets. Elle est souvent pieds nus, parce que... eh bien, parce que les souliers se font rares ; et puis, parce que c’est tellement plus agréable... on s’y sent si bien, et si libre !

Codes :

[ok]

NB. : Bon alors je crois que votre cher Vif Argent se sent un peu seul. Sinon, pourquoi m’aurait-il supplié à genoux (bon, bon, ok xD) de m’inscrire ? Hein ? Hein ? :P J’espère seulement que ça fait pas trop cliché et copiteuse sans vergogne à répétition constante, l’histoire de la pauvre orpheline déprimée qui comme de par hasard rencontre des gens gentils qui l’aident et l’élèvent et tout. Sinon, le crédit de la maison qui brûle revient à V.A., donc c’est lui qu’il faut taper Et, hum, apparemment, il y aurait une admin qui m’connaît ici, parce que inscrite sur un autre forum, etc. J’espère que moi ici ne dérange pas ? :)
Au plaisir d’être lue ;)

Woah
T'es folle!

^^ Je sais pas si je vais avoir le courage de tout lire...
Mais bienvenue! =D

Hiiiiiiiih Folle ? Arrête, mais c'est mon nom

Merci bien ^^

Ouais mais toi t'es la dingue qui lit plus vite que son ombre xD

Merci ^^

J'ai hâte que l'on commence.

Pour éléa, je croyais que j'étais assez fou pour toi lol !!! Philippe va s'occuper de Carmen alors lol!!! Tu vas voir qui est fou lol!!

Eh ouais, z'ai lu La Croisée des Mondes (par contre, pas vu...) Mais bon j'vais pas non plus la copier de Lyra, ce ne serait pas bien xD Faut qu'je vole de mes propres aaaaailes !

Et puis c'est la première fois que je fais une présentation double-post Huhuhu.

Merciiiii de vous ^^ J'espère m'amuser ici

[ Huh... En me relisant, je me demande si Lua n'a pas un peu trop de défauts xD ]

Bienvenue!
que ce soit dans l'enfer ou au paradie, on ne remarque pas que les anges ont des cornes et une fourche, si on en a jamais vu...


a beintot surement...