Mon frère

La lettre du décès de son père après l'arrestation d'Eliott s'en était trop. Gabriel devint fou. Il partit à cheval et alla à la caserne. Le mouroir était trop éloigné pour garder Eliott. La reine voulait garder son captif sous les yeux.

Gabriel était décidé à retrouver son ami. Les gardes de la caserne ne le connaissaient pas mais Gabriel avait bien l'idée d'entrer. Il attendit que la gardes change. Il attrappa le dernier garde par le cou et le ligota et lui banda la bouche. Il lui prit son uniforme et le mit.

"Si tu l'ouvre, je te promet de te faire souffrir comme tu n'aurais jamais imaginer souffrir."

Vérifiant que la relève n'était pas encore arriver, Gabriel entra dans la caserne. L'ombre de son chapeau cachant son visage. Il s'était débarasser des deux gardes qui avaient réellement vu son visage mais on n'était à l'abris de rien.

Il entra dans la caserne. Il arriva devant les prisons: un garde était encore là.

"La relève, mon gars!

J'en avais encore pour quelques minutes!

Il parait qu'on a reçu un nouveau tonneau de bière

Bon courage, ce prisonnier n'est pas aimable du tout. Mais c'est pa grave, i lva pas tarder à faire long saut dans le vide uivi d'un arrêt brusque. héhé!!"

Gabriel grinça des dents mais ne dit rien. L'homme partit. La voie était libre. Même s'il savait qu'il n'aurait pas le temps de sauver son ami, il pourrait repérer le terrain pour la prochaine fois. Gabriel était méthodique et repérait toujours le terrain avant toute action.

Il chercha la prison d'Eliott et ne la trouvant pas il se mit à l'appeller attendant la réponse de son ami.

"Eliott? Où t'es?"


[j'aimerais bien qu'on chante mon frère mais je veux que tu prenne les paroles de Ramsès lol!!!]

Eliott était actuellement dans sa cellule, observant le ciel noir parsemé de petites étoiles. Jamais il n'avait semblé aussi mélancolique qu'à ce instant. La reine l'avait enfermé depuis maintenant 5 jours, décidant finalement de rallongé son séjour en prison afin qu'il paraisse encore plu affaiblit devant le public. Pour Eliott c'était plutôt un espoir, malgré les tortures, de voir ses proches avant sa fin. Et au fond de lui il ne cessait d'espérer que les révolutionnaires s'activaient pour le libérer...

La liberté... Qu'était-ce déjà ? Enfermer Eliott pendant cinq jours revenait à mettre un oiseau en cage. Il s'énerve pour commencer, se cogne contre les parois. Et alors il se calme mais semble triste, souffre intérieurement de ce manque et chante pour se calmer. Chante pour oublier...

Eléa et Gabriel... Ils étaient les deux proches qui lui manquait le plus... Eléa et ses beaux yeux sombres, son sourire, sa joie de vivre, ses lèvres et le doux parfum de ses baisers, la tenir contre lui et ne plus rien penser, laisser ses sentiments vagabonder. Gabriel et son franc parler, sa hargne et sa fidélité, son frère de coeur, ses tapes amicales, ses sourires de vainqueurs....


- Eliott ? Où t'es ? -


Eliott fit un bon. Comme il pensait à Gabriel, entendre sa voix lui fit tout d'abord croire qu'il avait une hallucination. Mais elle semblait si réelle !! Il se releva de son lit, ou plutot de la dure pierre qui lui servait de lit, leva les yeux vers la porte, comme les appels continuaient, il marcha vers la fine lumière que laissait échapper la lucarne de sa porte.


- Gaby ?! -


Sa demande fut éttouffé par sa voix rauque, épuisée et lassée. Il tournases yeux dans tout les sens et aperçut son ami en tenue de soldat. Il fronça les sourcils devant le danger de la situation.

Gabriel était au bout du couloir et attendait qu'Eliott lui répond. Il courait dans tous les sens presque. C'est alors qu'il entendit son frère l'appeller. Il fonça vers Eliott dans sa prison et vit un garde arriver.

"Je dois prendre la relève de ce prisonnier."

"Impossible, on m'a dit que c'était moi. Aller mon bon ami, je ne dirais rien à personne.Je ne dirais pas que tu t'es trompé de quart. Tiens voilà de quoi te payer une tournée au bar du coin. "

"ET DES FILLES DE JOIE?"

Gabriel fit les yeux ronds. Le garde ne pensait donc qu'à cela: humiliée une jeune fille que la nature avait déjà humiliée en la rendant objet. Choqué, il donna un signe de tête et dit:

"Si tu veux! file"

Gabriel lui donna quelques pièces et le garde partit à toute vitesse. Gabriel se tourna alors vers son ami et le regarda à travers les barreaux sombres de la funeste prison. Ce mur les séparait mais renforçait leur fraternité.

"Tu me devras 10 pièces d'or à ta sortie."

Dit Gabriel de façon ironique. Il sourit à son ami en piteux état. La reine ne l'avait pas plus choyer que lui lorsqu'il était au mouroir.

"Toi non plus la prison ça ne t'arrange pas!"

Il passa sa main entre les barreaux pour tenter de faire une tape amicale à Eliott mais ils étaient tellement étroit qu'il ne put le faire. Il perdit son sourire. La reine avait donc si peur qu'il s'échappe? Puisque c'était sa peur, Gabriel se ferait une joie de l'exauser.

"Je ne te laisserais pas pourrir ici mon frère! Je vais te sortir de là. Tu pourras dire que c'est encore un explois du masque d'argent sous le nez ...et même la moustache de la reine..."

Il sourit. Il sentait tellement le besoin de faire sourire son ami dans de telles circonstances. Il ne devait pas perdre espoir. Il voulait le faire sortir d'ici et il le ferait: coûte que coûte.